Ne pensez-vous pas que les conditions de votre parti pour participer au gouvernement d’union montrent plutôt sa volonté de ne pas y être ?
Chacune des forces politiques ira à ce gouvernement avec ses préoccupations. Nous, nous avons les nôtres. Qu’est-ce qu’il y a d’impossible ? A moins que ce soit un problème personnel. Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour la Côte d’Ivoire ? Et, c’est au nom de cette même Côte d’Ivoire que ceux qui ont le pouvoir d’Etat l’ont aujourd’hui. Et, c’est tout à fait normal qu’on l’ait exprimé. Ce que je tiens à dire, c’est que nous n’avons pas été approché par qui que ce soit. Ce n’est pas faute pour nous d’avoir dit notre disponibilité à tout moment et à tout instant. Nous cherchons même à rencontrer un certain nombre de responsables dont le premier magistrat du pays. Il est présentement à Deauville. Certainement qu’à son retour, on aura des échanges.
En face, ils disent avoir l’impression que vos conditions concernent justement des points auxquels ils sont attachés notamment la libération de vos camarades.
Lorsqu’on va à un échange avec des préoccupations, il y a ce qu’on fait pour créer les conditions afin que le reste vienne. On ne peut pas faire tout en même temps. Nous avons des amis à la Pergola, certains à Bouna et d’autres à Katiola. Nous ne faisons pas comme les autres. Nous faisons ce que nous estimons juste. Nous n’avons pas une position jusqu’au-boutiste. Au moins qu’on discute et ils verront ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas. C’est par le biais de la presse qu’on se parle. On ne s’est pas assis. Ce n’est qu’à ce moment qu’on dira notre accord ou notre désaccord. Nous avons dit oui pour le principe mais avons émis des conditions pour l’effectivité. Voilà ! C’est une interpellation pour qu’on échange et qu’on fasse des concessions (…) Il n’y a pas de victoire pour l’éternité tout comme il n’y a pas de défaite pour l’éternité. C’est pourquoi on parle d’alternance. Nous ne pouvons pas dire que Ouattara n’est pas président. Il est là. Qu’est-ce qu’on fait ?
Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Chacune des forces politiques ira à ce gouvernement avec ses préoccupations. Nous, nous avons les nôtres. Qu’est-ce qu’il y a d’impossible ? A moins que ce soit un problème personnel. Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour la Côte d’Ivoire ? Et, c’est au nom de cette même Côte d’Ivoire que ceux qui ont le pouvoir d’Etat l’ont aujourd’hui. Et, c’est tout à fait normal qu’on l’ait exprimé. Ce que je tiens à dire, c’est que nous n’avons pas été approché par qui que ce soit. Ce n’est pas faute pour nous d’avoir dit notre disponibilité à tout moment et à tout instant. Nous cherchons même à rencontrer un certain nombre de responsables dont le premier magistrat du pays. Il est présentement à Deauville. Certainement qu’à son retour, on aura des échanges.
En face, ils disent avoir l’impression que vos conditions concernent justement des points auxquels ils sont attachés notamment la libération de vos camarades.
Lorsqu’on va à un échange avec des préoccupations, il y a ce qu’on fait pour créer les conditions afin que le reste vienne. On ne peut pas faire tout en même temps. Nous avons des amis à la Pergola, certains à Bouna et d’autres à Katiola. Nous ne faisons pas comme les autres. Nous faisons ce que nous estimons juste. Nous n’avons pas une position jusqu’au-boutiste. Au moins qu’on discute et ils verront ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas. C’est par le biais de la presse qu’on se parle. On ne s’est pas assis. Ce n’est qu’à ce moment qu’on dira notre accord ou notre désaccord. Nous avons dit oui pour le principe mais avons émis des conditions pour l’effectivité. Voilà ! C’est une interpellation pour qu’on échange et qu’on fasse des concessions (…) Il n’y a pas de victoire pour l’éternité tout comme il n’y a pas de défaite pour l’éternité. C’est pourquoi on parle d’alternance. Nous ne pouvons pas dire que Ouattara n’est pas président. Il est là. Qu’est-ce qu’on fait ?
Entretien réalisé par Bamba K. Inza