S’il y a un débat qu’ouvrent les préalables de la direction intérimaire du Fpi, pour toute entrée dans le gouvernement d’union nationale, c’est celui de la légitimité de Mamadou Koulibaly. Outre le fait qu’il n’a jamais été un militant de première heure (ce qui est déjà un coup de pied au nez de cadres frontistes aussi brillant comme le professeur Barthélémy Koctchi), le nouveau dirigeant du Fpi est surtout connu pour son intransigeance. Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique de septembre 2002, Mamadou Koulibaly s’est constamment montré en pourfendeurs des différents accords de paix signés pour mettre fin à la crise. De Marcoussis (où il a claqué la porte des discussions) à Ouagadougou, le natif d’Azaguié n’a jamais endossé les compromis qui y ont été signé. C’est donc un ennemi de la paix, un va-t-en-guerre qui prend les rênes de l’ancien parti au pouvoir. Son refus de voir le Fpi siéger dans le gouvernement d’union nationale, ne devrait, dès lors, surprendre personne. Car, même si les tractations s’engageaient, les chances de les voir capoter, sont nettement plus grandes.
Ce qui met davantage Mamadou Koulibaly hors jeu, à la direction des ‘’frontistes’’, c’est le fait que le président de l’Assemblée national risque de troubler plus que jamais, le positionnement idéologique du Fpi. Car, M. Koulibaly est un libéral pur sucre qui vient de prendre la tête du Fpi, un parti d’obédience socialiste. Toute chose qui pose la question de son arrivée dans la ‘’Refondation’’. Selon plusieurs sources, c’est à la faveur du départ de Me Lanciné Gon ex-numéro deux du parti que, Laurent Gbagbo guidé par une démarche géopoliticienne, a recruté l’universitaire, Mamadou Koulibaly, au bagou impressionnant. La mission qui lui a été confiée était de contrecarrer l’influente popularité d’Alassane Ouattara dans le Nord. Là, devait s’arrêter sa partition. Mais, le pouvoir appelant davantage du pouvoir, M. Koulibaly veut aller au-delà de son rôle qui lui a été taillé sur mesure.
Ce qui devait, enfin, amener les militants à remettre la légitimité de leur nouveau président par intérim, c’est son discours qui manque souvent de cohérence. « Le Fpi n’est pas en mesure aujourd’hui de poser des préalables. Ce n’est pas la priorité », avait-il répondu, le 24 mai dernier, à la question de savoir la direction intérimaire du Fpi ferait de l’élargissement des cadres en résidence surveillée, un préalable à toute entrée dans le gouvernement d’union. Moins de 24 heures cette sortie, il n’a aucune peine à se déculotter : « Le Rhdp est au pouvoir, le président de la République a eu une large majorité, il peut former son gouvernement, disent les camarades du Fpi et du Cnrd. le Fpi n’étant pas pressé d’y aller, ça peut se faire sans lui. Quand nous serons prêts, quand les conditions seront remplies, les conditions de sécurité et les conditions de libération de nos camarades, disent les militants, alors nous pourrons envisager sérieusement d’entrer au gouvernement. Il n’y a pas d’urgence ».
M. Dossa
Ce qui met davantage Mamadou Koulibaly hors jeu, à la direction des ‘’frontistes’’, c’est le fait que le président de l’Assemblée national risque de troubler plus que jamais, le positionnement idéologique du Fpi. Car, M. Koulibaly est un libéral pur sucre qui vient de prendre la tête du Fpi, un parti d’obédience socialiste. Toute chose qui pose la question de son arrivée dans la ‘’Refondation’’. Selon plusieurs sources, c’est à la faveur du départ de Me Lanciné Gon ex-numéro deux du parti que, Laurent Gbagbo guidé par une démarche géopoliticienne, a recruté l’universitaire, Mamadou Koulibaly, au bagou impressionnant. La mission qui lui a été confiée était de contrecarrer l’influente popularité d’Alassane Ouattara dans le Nord. Là, devait s’arrêter sa partition. Mais, le pouvoir appelant davantage du pouvoir, M. Koulibaly veut aller au-delà de son rôle qui lui a été taillé sur mesure.
Ce qui devait, enfin, amener les militants à remettre la légitimité de leur nouveau président par intérim, c’est son discours qui manque souvent de cohérence. « Le Fpi n’est pas en mesure aujourd’hui de poser des préalables. Ce n’est pas la priorité », avait-il répondu, le 24 mai dernier, à la question de savoir la direction intérimaire du Fpi ferait de l’élargissement des cadres en résidence surveillée, un préalable à toute entrée dans le gouvernement d’union. Moins de 24 heures cette sortie, il n’a aucune peine à se déculotter : « Le Rhdp est au pouvoir, le président de la République a eu une large majorité, il peut former son gouvernement, disent les camarades du Fpi et du Cnrd. le Fpi n’étant pas pressé d’y aller, ça peut se faire sans lui. Quand nous serons prêts, quand les conditions seront remplies, les conditions de sécurité et les conditions de libération de nos camarades, disent les militants, alors nous pourrons envisager sérieusement d’entrer au gouvernement. Il n’y a pas d’urgence ».
M. Dossa