Invité des confrères de TV5-monde, le Monde et Rfi, le président Alassane Ouattara a fait le tour de l'actualité ivoirienne. Le chef de l'Etat a particulièrement parlé de la sécurité dans le pays, de justice et de la réconciliation des Ivoiriens.
Sécurité dans le pays
Sur ce sujet, le président Alassane Ouattara a reconnu que la situation est encore fragile en raison des affrontements qu'il y a eus. Le chef de l'Etat a fait également cas des exactions commises par les mercenaires libériens envoyés par Laurent Gbagbo. " Ils tuent les populations, brûlent des villages entiers. C'est une situation difficile mais nous essayons de prendre des mesures. Concernant l'Ouest et particulièrement à Duékoué, le président de la République, en ce qui concerne les exactions, a été très clair. " Nous prenons les mesures qui s'imposent .C'est un cas difficile, nous continuerons de le traiter et nous y arriverons. Laurent Gbagbo a laissé ce pays dans un désordre indescriptible. Il a créé le désordre volontaire ".
La justice
Pour le président Alassane Ouattara, toutes ces exactions ne seront pas impunies. Chacun payera pour le crime qu'il a commis. " Le procès va concerner tous les citoyens. Ceux qui ont commis des crimes, passeront devant la justice. Nous appliquerons la loi à Laurent Gbagbo. Il a commis des crimes, il sera jugé. Depuis le mois de décembre, il n'est plus président donc, il sera jugé comme un citoyen ordinaire". Concernant les accusations des Ong faisant état de ce que des exactions ont été commises par les Forces républicaines, le chef de l'Etat a répondu que ce sont des cas graves. " Il ne faut pas aller trop vite en besogne " a-t-il conseillé tout en soulignant que beaucoup de personnes se réclamant des Frci ne le sont pas en réalité "Ce ne sont pas des militaires, des prisons ont été cassées, nous avons des voyous, des prisonniers dans la rue .Dans une telle situation, un vide sécuritaire s'est installé. Il faut une enquête et les responsables se présenteront devant le juge. La justice sera la même pour tous. Il n'y aura pas d'exception. Je veux un Etat de droit, nous ferons le procès si les Frci sont coupables, ils seront sanctionnés…Tous ceux qui ont commis des crimes économiques et autres, passeront devant la justice "
Le pardon
Faut-il pardonner à Laurent Gbagbo ? Sur cette question, le président de la République a fait savoir que seule la Commission dialogue et vérité peut en décider. " Je ne peux pas prendre des décisions à la place de la Commission ", a-t-il précisé. Et d'ajouter " Nous appliquerons la loi à Gbagbo, il viendra devant cette Commission… "
La situation de l'armée
Le président Alassane Ouattara, sur ce sujet sensible, a indiqué l'effectif de son armée et réuni à 90%. Mais il a reconnu qu'il y a encore des éléments fidèles à l'ancien chef de l'Etat qui n'ont pas encore rejoint leur poste. " Il y a encore quelques éléments zélés recrutés sur la base ethnique qui ne veulent pas reprendre. D'ici la fin du mois de juin, nous règlerons ce problème ", a-t-il prévenu.
Djè KM
Sécurité dans le pays
Sur ce sujet, le président Alassane Ouattara a reconnu que la situation est encore fragile en raison des affrontements qu'il y a eus. Le chef de l'Etat a fait également cas des exactions commises par les mercenaires libériens envoyés par Laurent Gbagbo. " Ils tuent les populations, brûlent des villages entiers. C'est une situation difficile mais nous essayons de prendre des mesures. Concernant l'Ouest et particulièrement à Duékoué, le président de la République, en ce qui concerne les exactions, a été très clair. " Nous prenons les mesures qui s'imposent .C'est un cas difficile, nous continuerons de le traiter et nous y arriverons. Laurent Gbagbo a laissé ce pays dans un désordre indescriptible. Il a créé le désordre volontaire ".
La justice
Pour le président Alassane Ouattara, toutes ces exactions ne seront pas impunies. Chacun payera pour le crime qu'il a commis. " Le procès va concerner tous les citoyens. Ceux qui ont commis des crimes, passeront devant la justice. Nous appliquerons la loi à Laurent Gbagbo. Il a commis des crimes, il sera jugé. Depuis le mois de décembre, il n'est plus président donc, il sera jugé comme un citoyen ordinaire". Concernant les accusations des Ong faisant état de ce que des exactions ont été commises par les Forces républicaines, le chef de l'Etat a répondu que ce sont des cas graves. " Il ne faut pas aller trop vite en besogne " a-t-il conseillé tout en soulignant que beaucoup de personnes se réclamant des Frci ne le sont pas en réalité "Ce ne sont pas des militaires, des prisons ont été cassées, nous avons des voyous, des prisonniers dans la rue .Dans une telle situation, un vide sécuritaire s'est installé. Il faut une enquête et les responsables se présenteront devant le juge. La justice sera la même pour tous. Il n'y aura pas d'exception. Je veux un Etat de droit, nous ferons le procès si les Frci sont coupables, ils seront sanctionnés…Tous ceux qui ont commis des crimes économiques et autres, passeront devant la justice "
Le pardon
Faut-il pardonner à Laurent Gbagbo ? Sur cette question, le président de la République a fait savoir que seule la Commission dialogue et vérité peut en décider. " Je ne peux pas prendre des décisions à la place de la Commission ", a-t-il précisé. Et d'ajouter " Nous appliquerons la loi à Gbagbo, il viendra devant cette Commission… "
La situation de l'armée
Le président Alassane Ouattara, sur ce sujet sensible, a indiqué l'effectif de son armée et réuni à 90%. Mais il a reconnu qu'il y a encore des éléments fidèles à l'ancien chef de l'Etat qui n'ont pas encore rejoint leur poste. " Il y a encore quelques éléments zélés recrutés sur la base ethnique qui ne veulent pas reprendre. D'ici la fin du mois de juin, nous règlerons ce problème ", a-t-il prévenu.
Djè KM