Qu’à apporter l’arrivée d’Alassane Ouattara dans le microcosme politique ? L’innovation majeure est intervenue dans la gestion des affaires publiques. Entre 1990 et 1993, le président Ouattara a assaini l’économie. Il a fait preuve de rigueur dans la gestion des ressources humaines dans l’administration publique. C’est avec lui que le nombre exact de fonctionnaires a été connu pour la première fois en Côte d’Ivoire. Nous avons également eu la réduction du train de vie de l’Etat à travers l’utilisation rationnelle des ressources telles que les véhicules, le carburant.
Ce Ouattara-là est-il connu par les nouveaux majeurs pour qui cette époque semble relever de l’histoire ?
Pas vraiment mais cela est normal. Nous en avions tenu compte dans notre communication de campagne. Le président Ouattara est parti en 93. La plupart des nouveaux majeurs venaient à peine de naître. Alors que ces jeunes représentaient un pourcentage important de l’électorat. Il a fallu leur expliquer que de 90 à 93, il y a eu en Côte d’Ivoire un homme qui s’appelle Alassane Ouattara. Qui, alors que le pays s’enfonçait dans un méandre, a pu l’en sortir en instaurant la rigueur dans la gestion de l’Etat. C’est sous lui que les premiers policiers racketteurs ont été sanctionnés. C’est également à son époque qu’un ministre de la Communication dont je tairais le nom, a été chassé du gouvernement pour avoir passé un contrat douteux. Nous avons expliqué tout cela aux jeunes. D’où le soutien de nombre d’entre eux à la présidentielle.
De 90 à 93, de l’eau a coulé sous le pont. L’environnement n’est plus le même. Le Ouattara d’il y a vingt ans pourra-t-il réaliser, aujourd’hui, les prouesses d’hier ? Il est vrai que l’environnement a changé mais ce qui reste important pour nous, ce sont les idées de l’homme. L’environnement a changé, la situation du pays également. Mais Alassane Ouattara est resté fidèle à ses principes et à ses idéaux. Cela transparaît dans son discours de campagne : la rigueur dans la gestion des ressources de l’Etat, la moralisation de la vie publique, la lutte contre la corruption. Sur ces idées, Ouattara n’a pas changé. Bien entendu, c’est en tenant compte de l’environnement qui n’est plus le même qu’il a fait son programme de gouvernement. Et, c’est en tenant compte de cette donne qu’il fera un gouvernement d’union. Evidemment, comme il l’a indiqué à Yamoussoukro, sur la base de la compétence, de la probité et de l’intérêt de l’Etat avant tout. Entretien réalisé par Bamba K. Inza
Ce Ouattara-là est-il connu par les nouveaux majeurs pour qui cette époque semble relever de l’histoire ?
Pas vraiment mais cela est normal. Nous en avions tenu compte dans notre communication de campagne. Le président Ouattara est parti en 93. La plupart des nouveaux majeurs venaient à peine de naître. Alors que ces jeunes représentaient un pourcentage important de l’électorat. Il a fallu leur expliquer que de 90 à 93, il y a eu en Côte d’Ivoire un homme qui s’appelle Alassane Ouattara. Qui, alors que le pays s’enfonçait dans un méandre, a pu l’en sortir en instaurant la rigueur dans la gestion de l’Etat. C’est sous lui que les premiers policiers racketteurs ont été sanctionnés. C’est également à son époque qu’un ministre de la Communication dont je tairais le nom, a été chassé du gouvernement pour avoir passé un contrat douteux. Nous avons expliqué tout cela aux jeunes. D’où le soutien de nombre d’entre eux à la présidentielle.
De 90 à 93, de l’eau a coulé sous le pont. L’environnement n’est plus le même. Le Ouattara d’il y a vingt ans pourra-t-il réaliser, aujourd’hui, les prouesses d’hier ? Il est vrai que l’environnement a changé mais ce qui reste important pour nous, ce sont les idées de l’homme. L’environnement a changé, la situation du pays également. Mais Alassane Ouattara est resté fidèle à ses principes et à ses idéaux. Cela transparaît dans son discours de campagne : la rigueur dans la gestion des ressources de l’Etat, la moralisation de la vie publique, la lutte contre la corruption. Sur ces idées, Ouattara n’a pas changé. Bien entendu, c’est en tenant compte de l’environnement qui n’est plus le même qu’il a fait son programme de gouvernement. Et, c’est en tenant compte de cette donne qu’il fera un gouvernement d’union. Evidemment, comme il l’a indiqué à Yamoussoukro, sur la base de la compétence, de la probité et de l’intérêt de l’Etat avant tout. Entretien réalisé par Bamba K. Inza
