Le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a eu hier, à son cabinet, une séance de travail avec les hauts commandements des Frci. Au menu de la rencontre : arrêter des décisions en vue de juguler le phénomène du racket et mettre en place une meilleure coordination des forces de sécurité sur le terrain.
Les questions de la sécurité et du racket sont au nombre des préoccupations actuelles des Ivoiriens. Et le ministre de l’Intérieur n’a pas caché son agacement face aux interpellations quotidiennes des organisations non gouvernementales (Ong). ‘’Le racket a atteint un sommet ces temps-ci à tel point que les opérateurs économiques ont sollicité le Président de la République pour y mettre fin. Des incidents sont signalés çà et là. Nous sommes obligés de trouver une solution en prenant le taureau par les cornes’’, a dit le ministre dans ses propos liminaires devant les commandants des unités et la hiérarchie militaire. Ce décor planté, le ministre de l’Intérieur et ses invités ont échangé pour parvenir à des décisions qui vont être appliquées dans les jours à venir. Il a été convenu de regrouper et d’encaserner les éléments des Frci. Cette opération s’accompagne de la prise en charge de leur nourriture et de leur santé. La deuxième décision est relative à la suppression des barrages et à la mise en place d’une brigade spéciale antiracket. Cette dernière se chargera de démanteler si nécessaire, par la force, tout barrage ‘’sauvage’’ sur toute l’étendue du territoire. Et comme pour contrer toute velléité récalcitrante, les sécurocrates de l’Etat ont mis en place un centre d’écoute afin que tout abus soit dénoncé. Se fondant sur ces acquis, Hamed Bakayoko rappellera à ceux des hommes en uniforme qui ne le sauraient pas encore que leur rôle est d’assurer la sécurité et non de rendre justice. ‘’Nous sommes en phase de normalisation et il faut que la situation sécuritaire ne soit pas une angoisse pour les Ivoiriens’’, a-t-il martelé. Toute chose qui a inspiré la réaction suivante au commandant Wattao : ‘’la récréation est terminée. A part les corridors, plus de barrage dans les rues d’Abidjan. A bon entendeur salut !’’ La rencontre s’est achevée par la remise de seize motos neuves au préfet de police d’Abidjan, le commissaire divisionnaire Djehannin Bi Tra.
S.Débailly
Les questions de la sécurité et du racket sont au nombre des préoccupations actuelles des Ivoiriens. Et le ministre de l’Intérieur n’a pas caché son agacement face aux interpellations quotidiennes des organisations non gouvernementales (Ong). ‘’Le racket a atteint un sommet ces temps-ci à tel point que les opérateurs économiques ont sollicité le Président de la République pour y mettre fin. Des incidents sont signalés çà et là. Nous sommes obligés de trouver une solution en prenant le taureau par les cornes’’, a dit le ministre dans ses propos liminaires devant les commandants des unités et la hiérarchie militaire. Ce décor planté, le ministre de l’Intérieur et ses invités ont échangé pour parvenir à des décisions qui vont être appliquées dans les jours à venir. Il a été convenu de regrouper et d’encaserner les éléments des Frci. Cette opération s’accompagne de la prise en charge de leur nourriture et de leur santé. La deuxième décision est relative à la suppression des barrages et à la mise en place d’une brigade spéciale antiracket. Cette dernière se chargera de démanteler si nécessaire, par la force, tout barrage ‘’sauvage’’ sur toute l’étendue du territoire. Et comme pour contrer toute velléité récalcitrante, les sécurocrates de l’Etat ont mis en place un centre d’écoute afin que tout abus soit dénoncé. Se fondant sur ces acquis, Hamed Bakayoko rappellera à ceux des hommes en uniforme qui ne le sauraient pas encore que leur rôle est d’assurer la sécurité et non de rendre justice. ‘’Nous sommes en phase de normalisation et il faut que la situation sécuritaire ne soit pas une angoisse pour les Ivoiriens’’, a-t-il martelé. Toute chose qui a inspiré la réaction suivante au commandant Wattao : ‘’la récréation est terminée. A part les corridors, plus de barrage dans les rues d’Abidjan. A bon entendeur salut !’’ La rencontre s’est achevée par la remise de seize motos neuves au préfet de police d’Abidjan, le commissaire divisionnaire Djehannin Bi Tra.
S.Débailly