Après avoir raté la montée en Ligue 1 en 2009, le CO Korhogo ne désespère pas pour autant. Pour l’exercice 2011, le président du club de la Région des Savanes annonce les couleurs. Sissoko Mady fait de la Ligue 1 son objectif majeur. Ce qui sera possible qu’avec l’apport et le soutien des filles et fils de la région.
Le Patriote : Du poste de président délégué, vous êtes depuis le samedi 7 mai le président central du CO Korhogo. Au moment où vous prenez les rênes du club, quels sont les objectifs que vous vous êtes assignés ?
Sissoko Mady : Notre ambition est de tout faire cette année pour accéder en première division au terme de la saison et aussi disputer la finale de la Coupe nationale. Et même pourquoi pas la remporter. Le COK peut le faire. Et ce sera la manière du club de participer à la réconciliation tant prônée en ce moment.
LP : Avec de gros calibres comme le Sabé de Bouna, l’EFYM,… n’est-ce pas un pari osé ?
SM : Tous les clubs se valent. La montée en première division est possible pour nous. Il y a deux ans de cela, le COK avait réussi ce pari d’accéder en Ligue 1 grâce à ses résultats sur le terrain. Mais par une gymnastique que nous n’arriverons toujours pas à maîtriser, la fédération a décidé que ce soit l’AFAD de Djékanou. Le COK a des joueurs de qualité pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
LP : Le COK n’a pu rééditer son exploit de 200. Pensez-vous avoir les moyens autant humains que financiers pour cette aventure ?
SM : Le COK a les joueurs qu’il faut. Des joueurs de qualité capables de faire face à toute autre formation. Après ce qui s’est passé en 2009, mentalement le groupe qui était avec nous a été atteint. Quand tu sais que tu as gagné quelque chose à la suite de tes efforts et que pour faire plaisir à quelqu’un on te prive de ton gain, il y a de quoi à être affecté. C’est ce qui s’est passé avec les joueurs en 2010. Des joueurs sont partis, le groupe est cassé. On a été obligé d’aller chercher d’autres joueurs en y mettant le prix qu’il fallait. Ceux qui étaient de l’aventure de 2009 avaient du mal à se remettre. On nous a privés délibérément de la montée en première division. C’est à nous de lui redonner confiance pour que tout commence à rouler au super. Au niveau financier, nous avons un budget estimé à 40 millions F CFA.
Pendant ces deux dernières années, nous avons fait d’énormes efforts financiers pour permettre au club d’accéder en première division. Malheureusement, on n’a pas réussi pour des raisons que j’ai évoquées un peu plus haut. Mais avec l’organisation mise en place avec mes collaborateurs, nous allons tout faire pour atteindre l’objectif que nous nous sommes assignés pour faire plaisir à toute cette population de la Région des Savanes qui n’attend que ça.
LP : Justement, qu’attendez-vous de cadres de cette Région des Savanes ?
SM : Comme un enfant qui a besoin de guide pour son éducation, une formation sportive a besoin du soutien des supporters. Nous demandons aux filles et fils, aux cadres de soutenir leur équipe. Les joueurs, l’encadrement technique, le staff dirigeant, tout le monde a besoin de les sentir proches de l’équipe. Personnellement, je compare le COK à un agent de développement. Le COK en première division et qui retrouve sa base à Korhogo, vous vous imaginez ce que cela va apporter au niveau économique? Les hôtels, les transports, les petits commerces, tout le monde va en profiter. Nous demandons à tous les fils de cette région qui sont susceptibles de trouver, par leur relation, un partenaire pour relancer financièrement la «machine COK».
Par OUATTARA Gaoussou
Le Patriote : Du poste de président délégué, vous êtes depuis le samedi 7 mai le président central du CO Korhogo. Au moment où vous prenez les rênes du club, quels sont les objectifs que vous vous êtes assignés ?
Sissoko Mady : Notre ambition est de tout faire cette année pour accéder en première division au terme de la saison et aussi disputer la finale de la Coupe nationale. Et même pourquoi pas la remporter. Le COK peut le faire. Et ce sera la manière du club de participer à la réconciliation tant prônée en ce moment.
LP : Avec de gros calibres comme le Sabé de Bouna, l’EFYM,… n’est-ce pas un pari osé ?
SM : Tous les clubs se valent. La montée en première division est possible pour nous. Il y a deux ans de cela, le COK avait réussi ce pari d’accéder en Ligue 1 grâce à ses résultats sur le terrain. Mais par une gymnastique que nous n’arriverons toujours pas à maîtriser, la fédération a décidé que ce soit l’AFAD de Djékanou. Le COK a des joueurs de qualité pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
LP : Le COK n’a pu rééditer son exploit de 200. Pensez-vous avoir les moyens autant humains que financiers pour cette aventure ?
SM : Le COK a les joueurs qu’il faut. Des joueurs de qualité capables de faire face à toute autre formation. Après ce qui s’est passé en 2009, mentalement le groupe qui était avec nous a été atteint. Quand tu sais que tu as gagné quelque chose à la suite de tes efforts et que pour faire plaisir à quelqu’un on te prive de ton gain, il y a de quoi à être affecté. C’est ce qui s’est passé avec les joueurs en 2010. Des joueurs sont partis, le groupe est cassé. On a été obligé d’aller chercher d’autres joueurs en y mettant le prix qu’il fallait. Ceux qui étaient de l’aventure de 2009 avaient du mal à se remettre. On nous a privés délibérément de la montée en première division. C’est à nous de lui redonner confiance pour que tout commence à rouler au super. Au niveau financier, nous avons un budget estimé à 40 millions F CFA.
Pendant ces deux dernières années, nous avons fait d’énormes efforts financiers pour permettre au club d’accéder en première division. Malheureusement, on n’a pas réussi pour des raisons que j’ai évoquées un peu plus haut. Mais avec l’organisation mise en place avec mes collaborateurs, nous allons tout faire pour atteindre l’objectif que nous nous sommes assignés pour faire plaisir à toute cette population de la Région des Savanes qui n’attend que ça.
LP : Justement, qu’attendez-vous de cadres de cette Région des Savanes ?
SM : Comme un enfant qui a besoin de guide pour son éducation, une formation sportive a besoin du soutien des supporters. Nous demandons aux filles et fils, aux cadres de soutenir leur équipe. Les joueurs, l’encadrement technique, le staff dirigeant, tout le monde a besoin de les sentir proches de l’équipe. Personnellement, je compare le COK à un agent de développement. Le COK en première division et qui retrouve sa base à Korhogo, vous vous imaginez ce que cela va apporter au niveau économique? Les hôtels, les transports, les petits commerces, tout le monde va en profiter. Nous demandons à tous les fils de cette région qui sont susceptibles de trouver, par leur relation, un partenaire pour relancer financièrement la «machine COK».
Par OUATTARA Gaoussou