La crise postélectorale a causé beaucoup de désagréments aux populations
notamment à celles de la commune d'Abobo qui en a payé un lourd tribut.
Ce sont donc des populations très démunies qui crient leur misère. Comme
si cela ne suffit pas, les récentes factures d'électricité viennent en rajouter à
leur désarroi. En effet, celles-ci sont très exorbitantes, donc hors de portée
de ces braves populations qui ont assez souffert de la crise. Elles ont donc
décidé d'interpeller le chef de l'Etat afin que celui-ci se penche sur leur sort en
prenant des mesures idoines pour alléger leur souffrance. Sangaré Souleymane,
président de l'Amicale des résistants d'Abobo, et ses camarades réunis en
assemblée générale samedi à l'institut islamique Hadja Ténin Coulibaly, n'ont
pas manqué de fustiger ces factures de fantaisistes. Car, selon eux, celles-
ci ne reposent sur aucune donnée objective. « Il y a des gens qui ont quitté
leur maison depuis le mois de mars, mais ils se retrouvent aujourd'hui avec
des factures de 50 ou 80. 000 FCFA» ont fulminé certains intervenants. Au
vu de l'état de pauvreté des populations accentué par la crise, le président de
l'Amicale des résistants a demandé au président de la République d'ordonner une
annulation pure et simple d'au moins de moitié des factures. Enfin, l'Amicale
a exprimé son soutien au chef de l'Etat aux actions qu'il entend prendre pour le
bonheur des Ivoiriens.
IBK
Qui veut pousser les populations à la révolte ?
Face au caractère rocambolesque des factures d'électricité parvenues aux
abonnés d'Abobo, des voix s'élèvent pour dénoncer des manigances au sein de la
Compagnie ivoirienne d'électricité. Des personnes voient en ces factures, la
volonté de certains cadres de la CIE de susciter des remous au sein de la
population. « Nous n'avons pas vu des agents de la CIE venir faire le relevé des
compteurs depuis au moins quatre mois, alors comment ont-ils fait pour facturer
nos consommations » s'interroge une dame qui affirme que l'électricité était
interrompue dans son quartier pendant des semaines. La méthode d'estimation
qui aurait été utilisée par la CIE est arbitraire. Elle ne saurait en aucun cas faire
porter les conséquences de la crise à ses abonnés.
IBK
notamment à celles de la commune d'Abobo qui en a payé un lourd tribut.
Ce sont donc des populations très démunies qui crient leur misère. Comme
si cela ne suffit pas, les récentes factures d'électricité viennent en rajouter à
leur désarroi. En effet, celles-ci sont très exorbitantes, donc hors de portée
de ces braves populations qui ont assez souffert de la crise. Elles ont donc
décidé d'interpeller le chef de l'Etat afin que celui-ci se penche sur leur sort en
prenant des mesures idoines pour alléger leur souffrance. Sangaré Souleymane,
président de l'Amicale des résistants d'Abobo, et ses camarades réunis en
assemblée générale samedi à l'institut islamique Hadja Ténin Coulibaly, n'ont
pas manqué de fustiger ces factures de fantaisistes. Car, selon eux, celles-
ci ne reposent sur aucune donnée objective. « Il y a des gens qui ont quitté
leur maison depuis le mois de mars, mais ils se retrouvent aujourd'hui avec
des factures de 50 ou 80. 000 FCFA» ont fulminé certains intervenants. Au
vu de l'état de pauvreté des populations accentué par la crise, le président de
l'Amicale des résistants a demandé au président de la République d'ordonner une
annulation pure et simple d'au moins de moitié des factures. Enfin, l'Amicale
a exprimé son soutien au chef de l'Etat aux actions qu'il entend prendre pour le
bonheur des Ivoiriens.
IBK
Qui veut pousser les populations à la révolte ?
Face au caractère rocambolesque des factures d'électricité parvenues aux
abonnés d'Abobo, des voix s'élèvent pour dénoncer des manigances au sein de la
Compagnie ivoirienne d'électricité. Des personnes voient en ces factures, la
volonté de certains cadres de la CIE de susciter des remous au sein de la
population. « Nous n'avons pas vu des agents de la CIE venir faire le relevé des
compteurs depuis au moins quatre mois, alors comment ont-ils fait pour facturer
nos consommations » s'interroge une dame qui affirme que l'électricité était
interrompue dans son quartier pendant des semaines. La méthode d'estimation
qui aurait été utilisée par la CIE est arbitraire. Elle ne saurait en aucun cas faire
porter les conséquences de la crise à ses abonnés.
IBK