L’ex PCA du Burida, une des proches de l’ex-président, nous a accordé cet entretien pour nous parler exclusivement du nouveau président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Les grandes confidences de tantie Oussou.
Tantie Oussou, depuis la crise post-électorale, les Ivoiriens n’avaient plus de vos nouvelles.
Que devenez-vous ?
(Rires) ça va. Je me porte bien, sauf que j’avais subi une intervention chirurgicale, une opération du dos. C’est ce qui fait qu’on ne me voit pas.
Le président Alassane Ouattara a été investi le samedi 21 mai dernier. Vos impressions ?
Je voudrais dire que je suis concernée par l’élection du Président Alassane Ouattara. D’abord, par ce qu’il est avec mon Papa Henri Konan Bédié et ensuite parce qu’il est lié au Président Houphouët Boigny. Je le remercie d’avoir nommé mon petit frère Augustin Thiam comme Gouverneur du District de Yamousoukro. Augustin Thiam va renover la cour d’Houphouët, qui était tombée en ruines. Vous savez, le président Ouattara et moi venons tous les deux de Dimbokro. Il est né à Dimbokro, moi aussi. Je demande donc à tous les Ivoiriens de soutenir ADO sans réserve.
Etiez-vous à l’investiture du président Ouattara à Yamoussoukro ?
Oui. J’ai reçu une carte d’invitation et je me suis rendue à Yamoussoukro. Ceux qui m’ont vue à l’investiture, m’ont souhaité un prompt rétablissement. Je compte rencontrer le président Ouattara très bientôt. Je profite d’ailleurs de vos colonnes pour le remercier d’avoir nommé une femme à la Grande Chancellerie. Il a été bien inspiré. J’ai une grande admiration pour Henriette Diabaté. C’est un honneur qu’il fait à toutes les femmes ivoiriennes. J’irai d’ailleurs très bientôt saluer la Grande Chancelière.
Si on vous demandait de dire un mot au Président, que lui diriez-vous?
Je lui dirai que je suis de tout cœur avec lui. Je l’aime beaucoup et je prie pour que le Seigneur l’aide à réussir sa mission. Ce qui m’a plu en lui, c’est qu’il prône la Réconciliation et la Paix entre tous les Ivoiriens.
… Je voudrais dire un mot à mon fils le Ministre Charles Diby Koffi. Il m’a confiée à quelqu’un au Trésor qui ne s’est pas bien occupée de moi. Il m’a prise pour une espionne. Monsieur le Ministre Diby sait de quoi je parle.
Un mot au Président Bédié ?
Je remercie mon papa Henri Konan Bédié et son épouse. Que Dieu les bénisse. Le Président Bédié a de l’amour pour son prochain.
De nombreux Ivoiriens disent que vous avez trahi le président Bédié...Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Personne ne peut dire que j’ai trahi le Président Bédié. C’est mon papa. Je suis tout le temps en contact avec lui. C’est à cause de lui que j’ai été sérieusement battue en 1999, après le coup d’État perpétré par Robert Guéi. Ce sont les éléments du PC Crise qui avaient fait cela sur la route de Bingerville. J’ai été mise toute nue et c’est le général Mathias Doué qui m’a sauvée d’une mort certaine. Je resterai donc la fille du Président Bédié toute ma vie. Je compte d’ailleurs me rendre à Daoukro ces jours-ci pour le rencontrer et le féliciter.
Par JFK
Tantie Oussou, depuis la crise post-électorale, les Ivoiriens n’avaient plus de vos nouvelles.
Que devenez-vous ?
(Rires) ça va. Je me porte bien, sauf que j’avais subi une intervention chirurgicale, une opération du dos. C’est ce qui fait qu’on ne me voit pas.
Le président Alassane Ouattara a été investi le samedi 21 mai dernier. Vos impressions ?
Je voudrais dire que je suis concernée par l’élection du Président Alassane Ouattara. D’abord, par ce qu’il est avec mon Papa Henri Konan Bédié et ensuite parce qu’il est lié au Président Houphouët Boigny. Je le remercie d’avoir nommé mon petit frère Augustin Thiam comme Gouverneur du District de Yamousoukro. Augustin Thiam va renover la cour d’Houphouët, qui était tombée en ruines. Vous savez, le président Ouattara et moi venons tous les deux de Dimbokro. Il est né à Dimbokro, moi aussi. Je demande donc à tous les Ivoiriens de soutenir ADO sans réserve.
Etiez-vous à l’investiture du président Ouattara à Yamoussoukro ?
Oui. J’ai reçu une carte d’invitation et je me suis rendue à Yamoussoukro. Ceux qui m’ont vue à l’investiture, m’ont souhaité un prompt rétablissement. Je compte rencontrer le président Ouattara très bientôt. Je profite d’ailleurs de vos colonnes pour le remercier d’avoir nommé une femme à la Grande Chancellerie. Il a été bien inspiré. J’ai une grande admiration pour Henriette Diabaté. C’est un honneur qu’il fait à toutes les femmes ivoiriennes. J’irai d’ailleurs très bientôt saluer la Grande Chancelière.
Si on vous demandait de dire un mot au Président, que lui diriez-vous?
Je lui dirai que je suis de tout cœur avec lui. Je l’aime beaucoup et je prie pour que le Seigneur l’aide à réussir sa mission. Ce qui m’a plu en lui, c’est qu’il prône la Réconciliation et la Paix entre tous les Ivoiriens.
… Je voudrais dire un mot à mon fils le Ministre Charles Diby Koffi. Il m’a confiée à quelqu’un au Trésor qui ne s’est pas bien occupée de moi. Il m’a prise pour une espionne. Monsieur le Ministre Diby sait de quoi je parle.
Un mot au Président Bédié ?
Je remercie mon papa Henri Konan Bédié et son épouse. Que Dieu les bénisse. Le Président Bédié a de l’amour pour son prochain.
De nombreux Ivoiriens disent que vous avez trahi le président Bédié...Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Personne ne peut dire que j’ai trahi le Président Bédié. C’est mon papa. Je suis tout le temps en contact avec lui. C’est à cause de lui que j’ai été sérieusement battue en 1999, après le coup d’État perpétré par Robert Guéi. Ce sont les éléments du PC Crise qui avaient fait cela sur la route de Bingerville. J’ai été mise toute nue et c’est le général Mathias Doué qui m’a sauvée d’une mort certaine. Je resterai donc la fille du Président Bédié toute ma vie. Je compte d’ailleurs me rendre à Daoukro ces jours-ci pour le rencontrer et le féliciter.
Par JFK