Construit par la coopération chinoise, le palais de la culture est aujourd'hui hors d'usage. Les installations techniques, les salles, les locaux, tout a été détruit et volé. C'est le constat amer fait, hier, par S.E.M Wei Wenhua, Ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire lors d'une visite.
En présence de M.Tehua K. Adjoumani, directeur général par intérim du palais. Le diplomate, après avoir mesuré l'ampleur des dégâts, a promis aider à la reconstruction ", C'est dommage, c'est un grand dégât " s'est-il désolé avant de rassurer. " On va d'abord envoyer un groupe d'experts pour évaluer ce qui s'est passé et après on va voir ce qu'on peut faire pour la reconstruction. Il ne s'agit plus d'une réhabilitation parce que tous les équipements sont partis. Il faut du temps " Cette aide, toutefois, a été subordonnée à une condition. " Il faut d'abord normaliser la situation parce que le palais est encore occupé par des militaires. C'est comme un camp militaire. On ne peut pas travailler dans ces conditions. Tout dépend des Ivoiriens ", a-t-il fait remarquer. Quant au directeur général par intérim, il a également noté le même constat. Mais il a remercié le gouvernement ivoirien qui a saisi la Chine pour cette initiative. " Le palais est l'un des symboles de la coopération avec la République chinoise. L'arrivée de l'Ambassadeur est un signe qui montre que ce pays est disposé à nous aider. A ce jour, le palais ne peut pas fonctionner. Il ne nous reste que deux salles qui sont fonctionnelles ". Il faut noter que le palais de la culture a été construit en 1995 sous le président Henri Konan Bédié. Et c'est en 2003 que ce chef d'œuvre est rentré véritablement dans sa phase opérationnelle. Aujourd'hui, tout est à refaire par la faute des miliciens qui y ont séjourné aux premières heures de la crise postélectorale.
Dje km
cathycelio@yahoo.fr
En présence de M.Tehua K. Adjoumani, directeur général par intérim du palais. Le diplomate, après avoir mesuré l'ampleur des dégâts, a promis aider à la reconstruction ", C'est dommage, c'est un grand dégât " s'est-il désolé avant de rassurer. " On va d'abord envoyer un groupe d'experts pour évaluer ce qui s'est passé et après on va voir ce qu'on peut faire pour la reconstruction. Il ne s'agit plus d'une réhabilitation parce que tous les équipements sont partis. Il faut du temps " Cette aide, toutefois, a été subordonnée à une condition. " Il faut d'abord normaliser la situation parce que le palais est encore occupé par des militaires. C'est comme un camp militaire. On ne peut pas travailler dans ces conditions. Tout dépend des Ivoiriens ", a-t-il fait remarquer. Quant au directeur général par intérim, il a également noté le même constat. Mais il a remercié le gouvernement ivoirien qui a saisi la Chine pour cette initiative. " Le palais est l'un des symboles de la coopération avec la République chinoise. L'arrivée de l'Ambassadeur est un signe qui montre que ce pays est disposé à nous aider. A ce jour, le palais ne peut pas fonctionner. Il ne nous reste que deux salles qui sont fonctionnelles ". Il faut noter que le palais de la culture a été construit en 1995 sous le président Henri Konan Bédié. Et c'est en 2003 que ce chef d'œuvre est rentré véritablement dans sa phase opérationnelle. Aujourd'hui, tout est à refaire par la faute des miliciens qui y ont séjourné aux premières heures de la crise postélectorale.
Dje km
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