Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) basées dans l’Ouest ivoirien, ont démonté, hier, les accusations portées contre elles par des organisations internationales.
Les autorités des forces républicaines basées à Duékoué ont mis à profit la présence de la Mission des diplomates et des agences humanitaires pour fustiger le comportement de certaines personnes qui dénoncent des excès à Duékoué sans toutefois se rendre sur les lieux pour voir la réalité des choses. « Hier, nous avons appris sur une chaîne étrangère que si quelqu’un sort de la mission catholique, on le brûle vif. Je mets quiconque au défit d’aller vérifier une telle allégation qui n’a aucun fondement », a décrié l’adjudant Koné Daouda Konda, commandant des forces républicaines basées à Duékoué. Ce dernier face aux ambassadeurs et à la communauté humanitaire a relevé les efforts fournis par les forces républicaines pour rassurer les populations sur leur sécurité, les sensibilisations menées par le ministre Konaté Sidiki et les Forces nouvelles dans le cadre de la reconstitution de la cohésion sociale dans la région.
De son côté, Mara Lanciné estime que «c’est de la manipulation des hommes politiques tapis dans l’ombre. Sinon qu’au plan sécuritaire, tout va bien ». Réagissant à propos du rapport d’Amnesty, le chargé de communication s’est voulu clair. « Des affrontements ont opposé les forces républicaines aux miliciens puissamment armés qui s’habillent en tenue civile pour terroriser les populations. Il est évident que ceux qui sont tombés ne sont pas des civils mais des miliciens à la solde de Laurent Gbagbo. Le régime de la refondation a distribué des armes de guerre à tous les jeunes du Moyen-Cavally. C’est nous qui avons été les premiers à sécuriser la mission catholique quand bien même que nous savions que des miliciens y sont et nous n’avons retrouvé que le dixième des armes qui ont été distribuées. En aucun cas, nous n’avons inquiété personne dans la région. Bien au contraire, nous les rassurons en véhiculant le message de paix et de réconciliation du président Ouattara », a expliqué Mara Lanciné. Pour lui, les forces républicaines ont tout mis en œuvre pour faciliter le retour des populations qui ont du mal à regagner leurs logements. « Non seulement ils sont confrontés à un problème de logement parce que nombreux sont les villages et quartiers de Duékoué qui ont été saccagés et incendiés. Mais, il faut reconnaître que ce sont des gens qui n’ont pas de quoi se nourrir s’ils quittent le centre des déplacés. Voilà la triste réalité », affirme le collaborateur du commandant du groupement tactique 6, Losséni Fofana. Un constat confirmé par le père Cyprien Ahouré, responsable de la mission catholique. « Ça fait longtemps que ces populations sont ici. Elles n’ont pas travaillé dans leurs champs pour des raisons que vous savez. Elles n’ont pas semé. Or quand on ne sème pas on ne récolte pas. Donc pas de quoi manger. Ces personnes pensent que si elles quittent la mission, elles n’aurons plus à manger », a expliqué le guide religieux. Pour le père Cyprien, il faut les rassurer de ce que l’assistance humanitaire qui leur est accordée peut se faire dans leurs villages respectifs. Nous sommes en train de travailler à cela et je pense qu’avec l’amélioration progressive de la sécurité les uns et les autres comprendront la nécessité de retourner chez eux.
Kindo Oussény à Man
Les autorités des forces républicaines basées à Duékoué ont mis à profit la présence de la Mission des diplomates et des agences humanitaires pour fustiger le comportement de certaines personnes qui dénoncent des excès à Duékoué sans toutefois se rendre sur les lieux pour voir la réalité des choses. « Hier, nous avons appris sur une chaîne étrangère que si quelqu’un sort de la mission catholique, on le brûle vif. Je mets quiconque au défit d’aller vérifier une telle allégation qui n’a aucun fondement », a décrié l’adjudant Koné Daouda Konda, commandant des forces républicaines basées à Duékoué. Ce dernier face aux ambassadeurs et à la communauté humanitaire a relevé les efforts fournis par les forces républicaines pour rassurer les populations sur leur sécurité, les sensibilisations menées par le ministre Konaté Sidiki et les Forces nouvelles dans le cadre de la reconstitution de la cohésion sociale dans la région.
De son côté, Mara Lanciné estime que «c’est de la manipulation des hommes politiques tapis dans l’ombre. Sinon qu’au plan sécuritaire, tout va bien ». Réagissant à propos du rapport d’Amnesty, le chargé de communication s’est voulu clair. « Des affrontements ont opposé les forces républicaines aux miliciens puissamment armés qui s’habillent en tenue civile pour terroriser les populations. Il est évident que ceux qui sont tombés ne sont pas des civils mais des miliciens à la solde de Laurent Gbagbo. Le régime de la refondation a distribué des armes de guerre à tous les jeunes du Moyen-Cavally. C’est nous qui avons été les premiers à sécuriser la mission catholique quand bien même que nous savions que des miliciens y sont et nous n’avons retrouvé que le dixième des armes qui ont été distribuées. En aucun cas, nous n’avons inquiété personne dans la région. Bien au contraire, nous les rassurons en véhiculant le message de paix et de réconciliation du président Ouattara », a expliqué Mara Lanciné. Pour lui, les forces républicaines ont tout mis en œuvre pour faciliter le retour des populations qui ont du mal à regagner leurs logements. « Non seulement ils sont confrontés à un problème de logement parce que nombreux sont les villages et quartiers de Duékoué qui ont été saccagés et incendiés. Mais, il faut reconnaître que ce sont des gens qui n’ont pas de quoi se nourrir s’ils quittent le centre des déplacés. Voilà la triste réalité », affirme le collaborateur du commandant du groupement tactique 6, Losséni Fofana. Un constat confirmé par le père Cyprien Ahouré, responsable de la mission catholique. « Ça fait longtemps que ces populations sont ici. Elles n’ont pas travaillé dans leurs champs pour des raisons que vous savez. Elles n’ont pas semé. Or quand on ne sème pas on ne récolte pas. Donc pas de quoi manger. Ces personnes pensent que si elles quittent la mission, elles n’aurons plus à manger », a expliqué le guide religieux. Pour le père Cyprien, il faut les rassurer de ce que l’assistance humanitaire qui leur est accordée peut se faire dans leurs villages respectifs. Nous sommes en train de travailler à cela et je pense qu’avec l’amélioration progressive de la sécurité les uns et les autres comprendront la nécessité de retourner chez eux.
Kindo Oussény à Man