L’audience du premier ministre Charles Konan Banny, par ailleurs président de la commission « dialogue, vérité et réconciliation », avec le peuple Bété de Gagnoa a eu lieu hier à Yamoussoukro, à l’hôtel de ville. 165 chefs issus de 15 cantons et 8 sous-préfectures auxquels se sont joints 35 notables, soit au total 200 garants de la tradition ancestrale, selon les lignages, ont été accueillis par la chefferie coutumière Akouè et ont positivement échangé avec Charles Konan Banny, en présence des chefs venus du grand nord, de Bouaké sous le regard du prince venu de la cour royale d’Abengourou. Après les civilités, selon la tradition, Gbizié Lambert, président du conseil des chefs, publiquement déclaré : « Le peuple Bété de Gagnoa reconnaît Alassane Ouattara comme président de la République. » Avant de charger le président de la commission « dialogue, vérité et réconciliation » de dire au chef de l’Etat, qu’ils adhèrent sans réserve à sa politique. Singulièrement au Premier ministre Charles Banny, le peuple Bété de Gagnoa affirme que sa nomination ne souffre d’aucune ambiguïté.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tous les chefs issus des 165 villages, des 15 cantons et 8 sous-préfectures de Gagnoa ont choisi de se mettre à sa disposition pour l’accompagner dans cette lourde et exaltante mission. « Nous nous mettons en mission pour vous auprès de nos frères de Daloa, Issia et Soubré pour leur transmettre notre conviction d’aller à la paix avec les nouvelles autorités du pays», a indiqué le président du conseil des chefs, Gbizié Lambert.
Concernant Laurent Gbagbo et les autres détenus, le porte-parole des chefs de Gagnoa, a souhaité que si d’aventure ils devraient être jugés, qu’ils le soient dans le respect des conventions internationales et les lois nationales. Car, dit-il, selon un proverbe bété : « Le chimpanzé, quelle que soit la laideur de son fils, quelle que soit la faute commise par son fils, ne jette jamais son bébé par terre. » Pour dire, que Laurent Gbagbo, quelle que soit sa faute commise, reste et demeure leur fils, leur frère. Ils n’ont jamais le droit de le renier, a précisé le chef Gbizié.
Précisant l’objet de leur présence, le président du conseil des chefs a souligné qu’ils sont à Yamoussoukro pour la réconciliation, la paix dans notre pays, entre les enfants du pays.
Tout en souhaitant que le président de la commission contribue efficacement à faire baisser la tension sociale au sein des populations autochtones, des villages et campements du département de Gagnoa. De sensibiliser les nouvelles autorités sur la nécessité de rassurer ces populations. C’est pourquoi, ils prennent à témoin l’opinion nationale et internationale quant à leur attachement à la République.
Pour y arriver, le peuple Bété invite le président de la Commission « Dialogue, vérité et réconciliation » à Gagnoa pour constater l’effectivité des exactions, pillages vols commis dans le département. Aussi, le charge-t-il, de dire au chef de l’Etat, que le peuple Bété de Gagnoa l’invite dans sa première sortie à l’intérieur du pays.
Pour Charles Konan Banny, les Ivoiriens savent que le président lui a confié la lourde responsabilité de conduire le volet de la réconciliation de tous les fils de Côte d’Ivoire, après l’épreuve dramatique que nous avons tous traversée. «Ce volet est tellement important à ses yeux que, c’est sur cette base qu’il reconstruira le pays, en faire un pays de paix. Surtout une nation forte, où il fera bon vivre. Les ivoiriens ont déjà commencé cette mission et vous venez de voir un échantillon avec le peuple Bété aujourd’hui. J’aurai seulement souhaité que nous allions dans l’ordre» a-t-il expliqué.
A propos des invitations le concernant et celle du président de la république, le président de la commission « dialogue, vérité réconciliation » n’a pas hésité un seul instant à l’accepter et à dire qu’il fera tout pour que le chef de l’Etat soit à Gagnoa.
Jacquelin Mintoh (Correspondant)
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tous les chefs issus des 165 villages, des 15 cantons et 8 sous-préfectures de Gagnoa ont choisi de se mettre à sa disposition pour l’accompagner dans cette lourde et exaltante mission. « Nous nous mettons en mission pour vous auprès de nos frères de Daloa, Issia et Soubré pour leur transmettre notre conviction d’aller à la paix avec les nouvelles autorités du pays», a indiqué le président du conseil des chefs, Gbizié Lambert.
Concernant Laurent Gbagbo et les autres détenus, le porte-parole des chefs de Gagnoa, a souhaité que si d’aventure ils devraient être jugés, qu’ils le soient dans le respect des conventions internationales et les lois nationales. Car, dit-il, selon un proverbe bété : « Le chimpanzé, quelle que soit la laideur de son fils, quelle que soit la faute commise par son fils, ne jette jamais son bébé par terre. » Pour dire, que Laurent Gbagbo, quelle que soit sa faute commise, reste et demeure leur fils, leur frère. Ils n’ont jamais le droit de le renier, a précisé le chef Gbizié.
Précisant l’objet de leur présence, le président du conseil des chefs a souligné qu’ils sont à Yamoussoukro pour la réconciliation, la paix dans notre pays, entre les enfants du pays.
Tout en souhaitant que le président de la commission contribue efficacement à faire baisser la tension sociale au sein des populations autochtones, des villages et campements du département de Gagnoa. De sensibiliser les nouvelles autorités sur la nécessité de rassurer ces populations. C’est pourquoi, ils prennent à témoin l’opinion nationale et internationale quant à leur attachement à la République.
Pour y arriver, le peuple Bété invite le président de la Commission « Dialogue, vérité et réconciliation » à Gagnoa pour constater l’effectivité des exactions, pillages vols commis dans le département. Aussi, le charge-t-il, de dire au chef de l’Etat, que le peuple Bété de Gagnoa l’invite dans sa première sortie à l’intérieur du pays.
Pour Charles Konan Banny, les Ivoiriens savent que le président lui a confié la lourde responsabilité de conduire le volet de la réconciliation de tous les fils de Côte d’Ivoire, après l’épreuve dramatique que nous avons tous traversée. «Ce volet est tellement important à ses yeux que, c’est sur cette base qu’il reconstruira le pays, en faire un pays de paix. Surtout une nation forte, où il fera bon vivre. Les ivoiriens ont déjà commencé cette mission et vous venez de voir un échantillon avec le peuple Bété aujourd’hui. J’aurai seulement souhaité que nous allions dans l’ordre» a-t-il expliqué.
A propos des invitations le concernant et celle du président de la république, le président de la commission « dialogue, vérité réconciliation » n’a pas hésité un seul instant à l’accepter et à dire qu’il fera tout pour que le chef de l’Etat soit à Gagnoa.
Jacquelin Mintoh (Correspondant)
