Le samedi 4 juin dernier, à leur domicile sis à Marcory Zone4, Cité Ran, Brice et Marcelline ont tenu à célébrer le troisième anniversaire de leur belle progéniture, Kouamé Hans Peniel Eliakim. Une belle occasion au cours de laquelle, parents, amis et connaissances ont demandé à Dieu d’accorder d’autres années de bonheur au charmant bout chou, Peniel Eliakim. ‘‘Le Mandat’’ exprime les mêmes vœux à Peniel et lui dit happy birthday !
Élection à la FIF
A l’heure des choix et des perspectives
Des noms circulent, en coulisses, alors que la date du scrutin n’est pas arrêtée. Tout compte fait, l’AG élective à la FIF, aura lieu cette année. Ce sera, pour sûr, le rendez-vous d’un nouveau départ pour le football ivoirien. Et pour cause, le choix du vainqueur devra se faire en fonction des objectifs bien précis.
Quand la politique, du moins le jeu démocratique, défraie plus que jamais la chronique en sport, c’est que l’enjeu est de taille. Un choix judicieux et le développement prend un coup d’accélérateur ; une erreur de casting et l’horizon s’en trouve bouché. En Côte d’Ivoire, cela fait 4 ans, après la réélection de Jacques Anouma en 2007, que le débat enfle dans les salons, les tribunes et autres espaces de rencontre des sportifs, sur le profil du prochain Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Les positions sont aussi tranchées que les divergences de vue qui existent dans l’univers footballistique ivoirien. C’est clair que le président sortant ne fait pas l’unanimité. Si c’était le cas, le débat n’aurait pas eu lieu. Avant même l’éclatement de la crise, une pétition serait signée pour exiger son maintien pendant que l’homme, sans le dire ouvertement, cherchait, par diplomatie, à obtenir l’aval des clubs en vue d’un troisième mandat. A l’évidence, les jeux sont ouverts. Et cela d’autant plus qu’à ce jour, seul Séré William a, officiellement, dévoilé sa volonté de briguer la
présidence de la FIF. Les cas Jean-Louis Billon, Noël Konan Koffi, Eugène Diomandé restent au stade de rumeurs. Que dire alors d’Alain Lobognon qui, fonction ministérielle oblige, a jeté l’éponge le 27 mai dernier, après qu’il ait publié quelques semaines plus tôt (le 02 mai), sur FACEBOOK, son intention de briguer le poste de Jacques Anouma. Qui seront donc les candidats à la FIF pour cette consultation attendue avec beaucoup d’intérêt dans le microcosme sportif ?
Anouma, stop ou encore ?
Apparemment, vu l’importance du challenge, certains calculs (objectifs et mesquins à la fois) se mêlent au jeu. Mais, tout le monde convient qu’il faut à la Côte d’Ivoire un vrai Président à la tête de la FIF. Un homme qui puisse sortir le football ivoirien des miasmes de l’approximation. Forcément, dans une telle optique, la maîtrise du milieu constitue un facteur clé. Président de COSAP, depuis une dizaine d’années, Séré William, pense ainsi avoir le profil pour succéder à Anouma. Pour sa part, Jacques Anouma, semble-t-il, raflerait, les suffrages dans la haute sphère de décision ivoirienne, parce qu’il siège dans les Comités exécutifs de la CAF et de la FIFA. On suppose qu’il est inutile de confier les rênes de la Fédération à quelqu’un qui devrait partir de loin. Une position qui ne rencontre pas l’adhésion Sangaré Mohamadou, observateur avisé du football ivoirien. « S’il faut dessiner un portrait robot du futur Président sur cette base, autant ne pas organiser d’élection.
Avoir un carnet d’adresses fournis ou siéger dans les hautes instances du football, n’est pas une garantie de succès à la tête d’une Fédération. Quand Jacques Anouma venait en 2002, il n’était pas le plus connu des dirigeants ivoiriens », rappelle-t-il, très amer. On pourrait, en outre, se demander ce que l’ancien dirigeant de la JCAT peut encore apporter au football ivoirien, après ses deux mandats qui ont consacré une progression à double vitesse du ballon rond made in Côte d’Ivoire : sous son règne, l’équipe nationale, constellation de stars, a bénéficié d’un traitement professionnel au point d’être le nectar des annonceurs. Contrairement au football local qui a du mal à trouver le point d’appui pour son envol. Il semble même dépassé par les événements. « Si quelqu’un a les solutions
pour sauver le football ivoirien, je lui cèderai la place ». Parole de Jacques dans un entretien accordé à Stade d’Afrique, en septembre 2010. Un aveu d’impuissance du Président sortant qui peut apparaître, aussi, comme un épouvantail pour les potentiels candidats. Car, aux dires du concerné, les conditions et les défis qui échoient au locataire de la Maison de Verre dans les deux prochaines années (2012 et 2013), à savoir, entre autres, le financement des compétitions internationales ( CAN, JO,) etc. sont tels qu’il faudra se bander les muscles pour être à la hauteur de la tâche. Et pourtant, Jacques Anouma bénéficie d’un soutien, désormais, ouvert de présidents de clubs, notamment les têtes fortes de la Conférence des Présidents. Il s’agit de Salif Bictogo du Stella Club d’Adjamé, qui l’a avoué, le 26 mai dernier, en marge de la cérémonie des oscars. Un appui qui, raconte-t-on, n’est riend’autre qu’une gratitude au Président sortant pour ses actions spontanées en faveur de ces clubs.
Lesquels seraient, d’ailleurs, en pleine manœuvre pour convaincre le maximum d’électeurs en vue d’encourager l’ancien Directeur financier de la République à briguer un troisième mandat. Car, celui-ci n’attendrait que cette garantie pour prendre sa décision. Bref ! Disons que cette consultation à la tête de la FIF est, certainement, la dernière du genre, sur la base de l’ancien code électoral. Avec un candidat déclaré qui, une fois élu, choisit ses hommes. A partir de 2015, les nouveaux règlements de la FIFA, seront en vigueur. La candidature personnalisée fera place à une liste électorale.
Comprenant 7 représentants de clubs, 5 représentants de groupes d’intérêt (anciens footballeurs, arbitres, entraîneurs…). Toute chose qui permettra, tant soit peu, aux électeurs de faire un bon casting et d’opérer un choix dans l’intérêt du football ivoirien. En attendant, ce sont les plans d’action des futurs candidats qui devront guider l’électorat plutôt que le sentimentalisme ou encore les rapports de copinage, dont le résultat on le sait, est une régression du football local. Autrement dit, il faut une nouvelle vision pour enclencher le réveil du football local qui bat de l’aile. Si Jacques Anouma propose une nouvelle recette viable, donc porteuse d’espoir, il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas reconduit. Dans le cas contraire, ce sera stop. Il en va de même pour Eugène Diomandé, considéré comme un bon pion, mais qui aurait conditionné sa candidature à celle d’Anouma. Il se raconte, en coulisses, que « Le Magicien ne se présentera » que si Anouma est non partant.
Pourquoi une telle option ? N’a-t-il pas de vrais projets pour sauver le football ivoirien ? Ou bien, membre influent de la Conférence des Présidents, aurait-il déjà mordu à l’appât de la solidarité derrière l’ancien dirigeant de la JCAT? C’est visiblement le cas, car par cette démarche, il garantit sa place au sein de la short-liste de potentiels candidats préparés par la Conférence pour pallier une éventuelle défection du président sortant. Sur cette liste, se trouveraient, bien sûr, Eugène Diomandé, Salif Bictogo et Sory Diabaté. Les autres aspirants au poste doivent, aussi, dévoiler leur batterie de stratégies qui s’écarte des sentiers battus. C’est à ce seul prix qu’ils peuvent triompher.
En attendant, l’Assemblée générale mixte du 18 juin prochain s’annonce comme le rendez-vous quiva permettre de se faire une idée claire des réalités de cette importante échéance.
MARTIAL GALE
Élection à la FIF
A l’heure des choix et des perspectives
Des noms circulent, en coulisses, alors que la date du scrutin n’est pas arrêtée. Tout compte fait, l’AG élective à la FIF, aura lieu cette année. Ce sera, pour sûr, le rendez-vous d’un nouveau départ pour le football ivoirien. Et pour cause, le choix du vainqueur devra se faire en fonction des objectifs bien précis.
Quand la politique, du moins le jeu démocratique, défraie plus que jamais la chronique en sport, c’est que l’enjeu est de taille. Un choix judicieux et le développement prend un coup d’accélérateur ; une erreur de casting et l’horizon s’en trouve bouché. En Côte d’Ivoire, cela fait 4 ans, après la réélection de Jacques Anouma en 2007, que le débat enfle dans les salons, les tribunes et autres espaces de rencontre des sportifs, sur le profil du prochain Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Les positions sont aussi tranchées que les divergences de vue qui existent dans l’univers footballistique ivoirien. C’est clair que le président sortant ne fait pas l’unanimité. Si c’était le cas, le débat n’aurait pas eu lieu. Avant même l’éclatement de la crise, une pétition serait signée pour exiger son maintien pendant que l’homme, sans le dire ouvertement, cherchait, par diplomatie, à obtenir l’aval des clubs en vue d’un troisième mandat. A l’évidence, les jeux sont ouverts. Et cela d’autant plus qu’à ce jour, seul Séré William a, officiellement, dévoilé sa volonté de briguer la
présidence de la FIF. Les cas Jean-Louis Billon, Noël Konan Koffi, Eugène Diomandé restent au stade de rumeurs. Que dire alors d’Alain Lobognon qui, fonction ministérielle oblige, a jeté l’éponge le 27 mai dernier, après qu’il ait publié quelques semaines plus tôt (le 02 mai), sur FACEBOOK, son intention de briguer le poste de Jacques Anouma. Qui seront donc les candidats à la FIF pour cette consultation attendue avec beaucoup d’intérêt dans le microcosme sportif ?
Anouma, stop ou encore ?
Apparemment, vu l’importance du challenge, certains calculs (objectifs et mesquins à la fois) se mêlent au jeu. Mais, tout le monde convient qu’il faut à la Côte d’Ivoire un vrai Président à la tête de la FIF. Un homme qui puisse sortir le football ivoirien des miasmes de l’approximation. Forcément, dans une telle optique, la maîtrise du milieu constitue un facteur clé. Président de COSAP, depuis une dizaine d’années, Séré William, pense ainsi avoir le profil pour succéder à Anouma. Pour sa part, Jacques Anouma, semble-t-il, raflerait, les suffrages dans la haute sphère de décision ivoirienne, parce qu’il siège dans les Comités exécutifs de la CAF et de la FIFA. On suppose qu’il est inutile de confier les rênes de la Fédération à quelqu’un qui devrait partir de loin. Une position qui ne rencontre pas l’adhésion Sangaré Mohamadou, observateur avisé du football ivoirien. « S’il faut dessiner un portrait robot du futur Président sur cette base, autant ne pas organiser d’élection.
Avoir un carnet d’adresses fournis ou siéger dans les hautes instances du football, n’est pas une garantie de succès à la tête d’une Fédération. Quand Jacques Anouma venait en 2002, il n’était pas le plus connu des dirigeants ivoiriens », rappelle-t-il, très amer. On pourrait, en outre, se demander ce que l’ancien dirigeant de la JCAT peut encore apporter au football ivoirien, après ses deux mandats qui ont consacré une progression à double vitesse du ballon rond made in Côte d’Ivoire : sous son règne, l’équipe nationale, constellation de stars, a bénéficié d’un traitement professionnel au point d’être le nectar des annonceurs. Contrairement au football local qui a du mal à trouver le point d’appui pour son envol. Il semble même dépassé par les événements. « Si quelqu’un a les solutions
pour sauver le football ivoirien, je lui cèderai la place ». Parole de Jacques dans un entretien accordé à Stade d’Afrique, en septembre 2010. Un aveu d’impuissance du Président sortant qui peut apparaître, aussi, comme un épouvantail pour les potentiels candidats. Car, aux dires du concerné, les conditions et les défis qui échoient au locataire de la Maison de Verre dans les deux prochaines années (2012 et 2013), à savoir, entre autres, le financement des compétitions internationales ( CAN, JO,) etc. sont tels qu’il faudra se bander les muscles pour être à la hauteur de la tâche. Et pourtant, Jacques Anouma bénéficie d’un soutien, désormais, ouvert de présidents de clubs, notamment les têtes fortes de la Conférence des Présidents. Il s’agit de Salif Bictogo du Stella Club d’Adjamé, qui l’a avoué, le 26 mai dernier, en marge de la cérémonie des oscars. Un appui qui, raconte-t-on, n’est riend’autre qu’une gratitude au Président sortant pour ses actions spontanées en faveur de ces clubs.
Lesquels seraient, d’ailleurs, en pleine manœuvre pour convaincre le maximum d’électeurs en vue d’encourager l’ancien Directeur financier de la République à briguer un troisième mandat. Car, celui-ci n’attendrait que cette garantie pour prendre sa décision. Bref ! Disons que cette consultation à la tête de la FIF est, certainement, la dernière du genre, sur la base de l’ancien code électoral. Avec un candidat déclaré qui, une fois élu, choisit ses hommes. A partir de 2015, les nouveaux règlements de la FIFA, seront en vigueur. La candidature personnalisée fera place à une liste électorale.
Comprenant 7 représentants de clubs, 5 représentants de groupes d’intérêt (anciens footballeurs, arbitres, entraîneurs…). Toute chose qui permettra, tant soit peu, aux électeurs de faire un bon casting et d’opérer un choix dans l’intérêt du football ivoirien. En attendant, ce sont les plans d’action des futurs candidats qui devront guider l’électorat plutôt que le sentimentalisme ou encore les rapports de copinage, dont le résultat on le sait, est une régression du football local. Autrement dit, il faut une nouvelle vision pour enclencher le réveil du football local qui bat de l’aile. Si Jacques Anouma propose une nouvelle recette viable, donc porteuse d’espoir, il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas reconduit. Dans le cas contraire, ce sera stop. Il en va de même pour Eugène Diomandé, considéré comme un bon pion, mais qui aurait conditionné sa candidature à celle d’Anouma. Il se raconte, en coulisses, que « Le Magicien ne se présentera » que si Anouma est non partant.
Pourquoi une telle option ? N’a-t-il pas de vrais projets pour sauver le football ivoirien ? Ou bien, membre influent de la Conférence des Présidents, aurait-il déjà mordu à l’appât de la solidarité derrière l’ancien dirigeant de la JCAT? C’est visiblement le cas, car par cette démarche, il garantit sa place au sein de la short-liste de potentiels candidats préparés par la Conférence pour pallier une éventuelle défection du président sortant. Sur cette liste, se trouveraient, bien sûr, Eugène Diomandé, Salif Bictogo et Sory Diabaté. Les autres aspirants au poste doivent, aussi, dévoiler leur batterie de stratégies qui s’écarte des sentiers battus. C’est à ce seul prix qu’ils peuvent triompher.
En attendant, l’Assemblée générale mixte du 18 juin prochain s’annonce comme le rendez-vous quiva permettre de se faire une idée claire des réalités de cette importante échéance.
MARTIAL GALE