Des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) grognent. Ils ne savent pas quel sera leur sort à l’issue de la situation de crise et de leur identification par le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC). Hier lundi 6 juin, le chef de patrouille de la brigade de gendarmerie de Koumassi, Mohamed Dicko dit ‘’Chef Odenden’’, était dans nos locaux sis à Marcory Zone 4 C pour lancer un cri du cœur. Mais aussi pour mettre en garde contre toute velléité de renversement du pouvoir en place. « Personne ne peut faire quelque chose contre ce pouvoir parce que nous sommes soutenus par l’ONUCI, la force Licorne. Il y aussi nos éléments qui sont sur le terrain », a fait remarquer ce commandant FRCI, comme pour planter le décor. Il nous a fait savoir que le combat pour l’avènement d’Alassane Ouattara a commencé, pour lui, bien avant les élections. Chef Odenden a expliqué qu’il a pris les armes, avec des jeunes, parce qu’ils étaient brimés et recherchés pour être tués par le CeCOS, dissous par Alassane Ouattara.
Son frère cadet, Abba Dicko aurait été tué, brûlé vif par des jeunes à Koumassi parce qu’il était un proche d’Alassane Ouattara. « Nous avons combattu depuis les campagnes. Nous avons perdu beaucoup d’hommes et maintenant Alassane Ouattara est au pouvoir », s’est-il réjoui. Mais le hic, c’est que ses hommes, au nombre de 83 craignent d’être laissés pour compte après l’opération d’identification des FRCI lancée le 8 mai 2011 et qui coure jusqu’au 23 juin prochain. « Ils sont inquiets. Nous ne voulons pas qu’on vienne nous tendre 100.000 francs ou 200.000 francs CFA et nous dire au revoir. Moi, j’étais mécanicien. Mon garage a été incendié par des militants LMP. Nous nous tournons vers le président Alassane Ouattara et les nouvelles autorités pour savoir ce qui est prévu pour nos éléments. On nous demande de nous faire identifier mais on ne nous dit rien d’autre. J’interpelle les autorités, nous ne voulons pas qu’on laisse nos éléments qui ont aussi combattu », a-t-il déclaré, avouant qu’il s’est fait identifier lui aussi. Pour lui, une chose est de se faire identifier et une autre est de revenir à la vie civile sans rien pour vivre. Car à en croire le chef Odenden, il nourrit lui-même ses éléments sans aucune aide. Les choses deviennent de plus en plus difficiles pour lui et son équipe, s’est-il plaint.
Hervé KPODION
Son frère cadet, Abba Dicko aurait été tué, brûlé vif par des jeunes à Koumassi parce qu’il était un proche d’Alassane Ouattara. « Nous avons combattu depuis les campagnes. Nous avons perdu beaucoup d’hommes et maintenant Alassane Ouattara est au pouvoir », s’est-il réjoui. Mais le hic, c’est que ses hommes, au nombre de 83 craignent d’être laissés pour compte après l’opération d’identification des FRCI lancée le 8 mai 2011 et qui coure jusqu’au 23 juin prochain. « Ils sont inquiets. Nous ne voulons pas qu’on vienne nous tendre 100.000 francs ou 200.000 francs CFA et nous dire au revoir. Moi, j’étais mécanicien. Mon garage a été incendié par des militants LMP. Nous nous tournons vers le président Alassane Ouattara et les nouvelles autorités pour savoir ce qui est prévu pour nos éléments. On nous demande de nous faire identifier mais on ne nous dit rien d’autre. J’interpelle les autorités, nous ne voulons pas qu’on laisse nos éléments qui ont aussi combattu », a-t-il déclaré, avouant qu’il s’est fait identifier lui aussi. Pour lui, une chose est de se faire identifier et une autre est de revenir à la vie civile sans rien pour vivre. Car à en croire le chef Odenden, il nourrit lui-même ses éléments sans aucune aide. Les choses deviennent de plus en plus difficiles pour lui et son équipe, s’est-il plaint.
Hervé KPODION