LUXEMBOURG - La justice européenne a annulé mercredi des sanctions décrétées par l`UE à l`encontre de la seconde épouse de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Nadiany Bamba, privée de visa et dont les avoirs avaient été gelés.
Le tribunal de la Cour de justice européenne à Luxembourg a affirmé dans son arrêt que l`UE "n`a pas motivé de manière suffisante en quoi Mme Nadiany Bamba a fait obstruction au processus de paix et à la réconciliation en Côte d`Ivoire".
Directrice du groupe de presse Cyclone qui éditait notamment le quotidien "Le Temps", favorable à Laurent Gbagbo, Mme Bamba avait été sanctionnée par l`UE en janvier pour "obstruction au processus de paix et de réconciliation par l`incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l`élection présidentielle de 2010".
Mme Bamba avait demandé au tribunal européen d`annuler cette décision.
Les juges ont estimé que l`UE aurait dû préciser "les raisons spécifiques et concrètes" qui ont motivé les sanctions. Or, l`UE "s`est contentée d`exposer des considérations vagues et générales" à l`encontre de Mme Bamba, ont-ils déploré.
Laurent Gbagbo est en résidence surveillée dans le nord de la Côte d`Ivoire depuis son arrestation le 11 avril à Abidjan.
Sa chute est intervenue après plus de quatre mois de crise née de son refus de céder le pouvoir après le scrutin de novembre 2010, et dix jours de guerre dans Abidjan. Près de 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le régime du nouveau président Alassane Ouattara.
Le tribunal de la Cour de justice européenne à Luxembourg a affirmé dans son arrêt que l`UE "n`a pas motivé de manière suffisante en quoi Mme Nadiany Bamba a fait obstruction au processus de paix et à la réconciliation en Côte d`Ivoire".
Directrice du groupe de presse Cyclone qui éditait notamment le quotidien "Le Temps", favorable à Laurent Gbagbo, Mme Bamba avait été sanctionnée par l`UE en janvier pour "obstruction au processus de paix et de réconciliation par l`incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l`élection présidentielle de 2010".
Mme Bamba avait demandé au tribunal européen d`annuler cette décision.
Les juges ont estimé que l`UE aurait dû préciser "les raisons spécifiques et concrètes" qui ont motivé les sanctions. Or, l`UE "s`est contentée d`exposer des considérations vagues et générales" à l`encontre de Mme Bamba, ont-ils déploré.
Laurent Gbagbo est en résidence surveillée dans le nord de la Côte d`Ivoire depuis son arrestation le 11 avril à Abidjan.
Sa chute est intervenue après plus de quatre mois de crise née de son refus de céder le pouvoir après le scrutin de novembre 2010, et dix jours de guerre dans Abidjan. Près de 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise, selon le régime du nouveau président Alassane Ouattara.