Les politiques et autres personnes sanctionnés par l’Union européenne pendant la crise post-électorale ne sont pas au bout de leurs peines. Selon Thierry de Saint Maurice, ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, les sanctions prises à l’encontre de certaines personnalités qui s’étaient rendues responsables de violations de droits de l’Homme sont toujours en vigueur. Et, elles ne pourront être réexaminées qu’au terme d’un dialogue politique approfondi avec le chef de l’Etat et le gouvernement. C’est ce qu’a annoncé, hier, Thierry de Saint Maurice à la fin d’une audience que lui a accordée Coulibaly Gnénéma, ministre chargé des droits de l’Homme et des libertés publiques. Poursuivant dans sa logique, l’ambassadeur a noté que l’Union européenne est très impliquée dans le suivi de l’application des droits de l’Homme, spécialement en Côte d’Ivoire où on a déploré, ces derniers mois, de graves atteintes aux droits de l’Homme. Comment traiter la question des droits de l’Homme sous l’ère Ouattara a été un volet de la discussion entre les deux hommes.
Adélaïde Konin
Bouaké
Adélaïde Konin
Bouaké