Adama Bictogo a échangé, hier, avec les populations autochtones et allogènes d’Agboville dans le cadre de la réconciliation nationale. Il leur a demandé de faire bloc autour d’Alassane Ouattara qui est le président de tous.
Aujourd’hui, on dirait que le président de la République n’est pas celui des Abbey et des Krobou. Agboville en souffre ». Lorsque le chef N’Guesso, qui a également soutenu qu’Alassane Ouattara « est notre président », lâche cette phrase, une sorte de malaise s’empare de l’assistance venue échanger, hier, sur l’esplanade de la salle des fêtes de la mairie d’Agboville. La bombe a été désamorcée par Adama Bictogo, initiateur de cette rencontre en faveur de la réconciliation. « Il n’y a pas de président pour d’autres ethnies et un autre pour les Abbey. Il y en a un pour tous les Ivoiriens », a répliqué le ministre de l’Intégration africaine. « Le président de la République ne veut pas d’une Côte d’Ivoire catégorisée mais d’un pays où tous les Ivoiriens ont le même droit », a-t-il renchéri. L’intervenant a invité la population d’Agboville à prendre la question de la réconciliation nationale à bras-le-corps. « Vous pouvez dire à tous nos frères qui sont hors d’Agboville qu’ils peuvent et doivent venir chez eux. Le président ne souhaite pas qu’un fils du pays soit dehors », a-t-il répondu au chef N’Guesso qui avait soutenu que, pour des raisons de sécurité, certains ressortissants du département ne peuvent pas revenir. L’animateur a exhorté les Agbovillois à se débarrasser de la haine et à cultiver l’union : « ce qui doit nous unir c’est le développement du département ». Il a invité les Abbey à s’impliquer véritablement dans ce projet. Leur rappelant qu’ils n’ont pas « le droit d’être des spectateurs ». Adama Bictogo a soutenu que la réconciliation ne peut se faire sans vérité. Pour lui, nous devons connaître les causes réelles de ce qui nous oppose. L’intégration, a-t-il expliqué, permettra de conduire les richesses des autres pays vers les ports ivoiriens. Ce qui engendrera des richesses et aussi des emplois. Il a promis à la population de s’impliquer personnellement afin que la Cotivo rouvre. La rencontre s’est déroulée en présence du corps préfectoral du département. « Que cette cérémonie soit le point de départ de la réconciliation », a soutenu le curé Noël Djamby. « En faisant le choix de la réconciliation, le président s’inscrit dans la voie divine. Car, Dieu conseille les bonnes œuvres. Or, la réconciliation est une œuvre utile », a argué l’imam Diarra Ibrahim.
Bamba K. Inza
Aujourd’hui, on dirait que le président de la République n’est pas celui des Abbey et des Krobou. Agboville en souffre ». Lorsque le chef N’Guesso, qui a également soutenu qu’Alassane Ouattara « est notre président », lâche cette phrase, une sorte de malaise s’empare de l’assistance venue échanger, hier, sur l’esplanade de la salle des fêtes de la mairie d’Agboville. La bombe a été désamorcée par Adama Bictogo, initiateur de cette rencontre en faveur de la réconciliation. « Il n’y a pas de président pour d’autres ethnies et un autre pour les Abbey. Il y en a un pour tous les Ivoiriens », a répliqué le ministre de l’Intégration africaine. « Le président de la République ne veut pas d’une Côte d’Ivoire catégorisée mais d’un pays où tous les Ivoiriens ont le même droit », a-t-il renchéri. L’intervenant a invité la population d’Agboville à prendre la question de la réconciliation nationale à bras-le-corps. « Vous pouvez dire à tous nos frères qui sont hors d’Agboville qu’ils peuvent et doivent venir chez eux. Le président ne souhaite pas qu’un fils du pays soit dehors », a-t-il répondu au chef N’Guesso qui avait soutenu que, pour des raisons de sécurité, certains ressortissants du département ne peuvent pas revenir. L’animateur a exhorté les Agbovillois à se débarrasser de la haine et à cultiver l’union : « ce qui doit nous unir c’est le développement du département ». Il a invité les Abbey à s’impliquer véritablement dans ce projet. Leur rappelant qu’ils n’ont pas « le droit d’être des spectateurs ». Adama Bictogo a soutenu que la réconciliation ne peut se faire sans vérité. Pour lui, nous devons connaître les causes réelles de ce qui nous oppose. L’intégration, a-t-il expliqué, permettra de conduire les richesses des autres pays vers les ports ivoiriens. Ce qui engendrera des richesses et aussi des emplois. Il a promis à la population de s’impliquer personnellement afin que la Cotivo rouvre. La rencontre s’est déroulée en présence du corps préfectoral du département. « Que cette cérémonie soit le point de départ de la réconciliation », a soutenu le curé Noël Djamby. « En faisant le choix de la réconciliation, le président s’inscrit dans la voie divine. Car, Dieu conseille les bonnes œuvres. Or, la réconciliation est une œuvre utile », a argué l’imam Diarra Ibrahim.
Bamba K. Inza