Le président de la Commission Dialogue Vérité et réconciliation a été reçu par le Premier ministre hier, à la Primature. A sa sortie d’audience, Charles Konan Banny a dit à la presse être venu parler de la réconciliation avec Guillaume Soro.
« Le travail a commencé. J’observe que les uns et les autres se lèvent tôt pour venir au travail. Moi aussi, je me suis levé tôt pour aller au travail. Je sors d’une réunion avec la communauté musulmane de Côte d’Ivoire où nous avons parlé de la Commission Dialogue vérité et réconciliation. Je suis venu voir le Premier ministre dans la même veine ».
Question: Pouvez-vous nous dire aujourd’hui si vous avez une idée de votre feuille de route?
CKB: Ma feuille de route, c’est la réconciliation. Mais comme nous sommes dans un pays organisé, ce sont des textes qu’il faut. Le Président de la République a pris le premier texte. En tant que Président de cette Commission, je dois faire des propositions au gouvernement. Le Président devant le premier Conseil de gouvernement, a souhaité que les propositions soient également faites par le gouvernement.
Q: Quand est-ce que la commission va commencer à siéger?
CKB: Quand le Président aura fini de signer tous les textes. Pour proposer ces textes, j’en parle non seulement avec le Premier ministre mais également avec monsieur le Président.
Q: Il y a des voix qui s’élèvent pour critiquer la composition de votre commission. Qu’en dîtes-vous?
CKB : Pour le moment, il n’y a rien. Je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens. Je souhaite que plus rien ne soit comme avant. Que nos mauvais comportements de défiance des uns vis-à-vis des autres cessent et que nous tournions la page. J’ai suivi la guerre comme tous les autres Ivoiriens. La devise de l’UNESCO dit: «C’est dans l’esprit des hommes que nait la guerre, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut élever les défenses de la paix». Je suis exactement dans cette disposition d’esprit. Les Ivoiriens sont effectivement pressés d’aller à la réconciliation. Le Président est en train d’examiner les textes mais, en attendant, cela ne nous coûte rien d’être positif. Il faut se faire confiance. Il y a à se réconcilier avec les voisins, avec soi-même. La réconciliation, ce n’est pas une grande messe. Chacun de nous doit faire son examen de conscience. Je leur demande maintenant de le faire. Ainsi on se prépare les esprits à la réconciliation. Chers amis de la presse, vous êtes très importants dans le processus. Faites l’écho des choses positives. C’est l’avenir de notre pays qui est en jeu. Je demande à nos compatriotes d’être patients. Et surtout d’être dans les dispositions d’esprit pour aller vers cette grande œuvre. Nous sommes engagés dans une mission qui dépasse les hommes.
« Le travail a commencé. J’observe que les uns et les autres se lèvent tôt pour venir au travail. Moi aussi, je me suis levé tôt pour aller au travail. Je sors d’une réunion avec la communauté musulmane de Côte d’Ivoire où nous avons parlé de la Commission Dialogue vérité et réconciliation. Je suis venu voir le Premier ministre dans la même veine ».
Question: Pouvez-vous nous dire aujourd’hui si vous avez une idée de votre feuille de route?
CKB: Ma feuille de route, c’est la réconciliation. Mais comme nous sommes dans un pays organisé, ce sont des textes qu’il faut. Le Président de la République a pris le premier texte. En tant que Président de cette Commission, je dois faire des propositions au gouvernement. Le Président devant le premier Conseil de gouvernement, a souhaité que les propositions soient également faites par le gouvernement.
Q: Quand est-ce que la commission va commencer à siéger?
CKB: Quand le Président aura fini de signer tous les textes. Pour proposer ces textes, j’en parle non seulement avec le Premier ministre mais également avec monsieur le Président.
Q: Il y a des voix qui s’élèvent pour critiquer la composition de votre commission. Qu’en dîtes-vous?
CKB : Pour le moment, il n’y a rien. Je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens. Je souhaite que plus rien ne soit comme avant. Que nos mauvais comportements de défiance des uns vis-à-vis des autres cessent et que nous tournions la page. J’ai suivi la guerre comme tous les autres Ivoiriens. La devise de l’UNESCO dit: «C’est dans l’esprit des hommes que nait la guerre, c’est dans l’esprit des hommes qu’il faut élever les défenses de la paix». Je suis exactement dans cette disposition d’esprit. Les Ivoiriens sont effectivement pressés d’aller à la réconciliation. Le Président est en train d’examiner les textes mais, en attendant, cela ne nous coûte rien d’être positif. Il faut se faire confiance. Il y a à se réconcilier avec les voisins, avec soi-même. La réconciliation, ce n’est pas une grande messe. Chacun de nous doit faire son examen de conscience. Je leur demande maintenant de le faire. Ainsi on se prépare les esprits à la réconciliation. Chers amis de la presse, vous êtes très importants dans le processus. Faites l’écho des choses positives. C’est l’avenir de notre pays qui est en jeu. Je demande à nos compatriotes d’être patients. Et surtout d’être dans les dispositions d’esprit pour aller vers cette grande œuvre. Nous sommes engagés dans une mission qui dépasse les hommes.