Après des mois de vie dans des camps de réfugiés et dans des habitations de fortune au Libéria, les Ivoiriens de l'ouest ayant fui les atrocités pour se réfugier au Libéria sont en train de rentrer dans leurs villages et quartiers. Le premier convoi est entré à Bloléquin, hier, dans la soirée.
Ils sont, pour ce premier pas, 1028 hommes, femmes et enfants (issus des camps et villages de Solo-town, de Zahi-town, de Tuzon, de To-town…) à vouloir regagner depuis hier leurs terres dans l'ouest ivoirien, particulièrement dans le département de Bloléquin. L'organisation de ce retour est menée de bout en bout par le Ministre Dagobert Banzio, appuyé par le HCR, le PAM, l'OMS, OCHA, MSF et les gouvernements ivoirien et libérien. Hier, partis de Zwedru (chef-lieu du comté du Grand Geddeh au Libéria), les 1058 Ivoiriens, majoritairement Guéré, doivent être transportés par les soins du Ministre Banzio, jusqu'à la frontière ivoiro-libérienne à Pékanhouébly. De là, le commandant Losseni Fofana (Loss), Chef du groupement tactique des FRCI de Man, organise un convoi, à l'aide des cargos et les fait escorter jusqu'à Bloléquin, afin que chacun et chacune puissent rejoindre qui son quartier dans la ville, qui son village. L'équipe partie d'Abidjan, envoyée par le Ministre Banzio, était dirigée par Zoué Doh Jean Guillaume, épaulé par le coordonnateur départemental du RHDP, Kahi Dezon Léopold. Elle a pour mission, sur instruction du gouvernement ivoirien, de coordonner et de veiller au bon déroulement, d'accueillir ces parents qui rentrent d'un exil de survie et de les aider à se réinstaller, avec l'appui des organisations humanitaires présentes dans la région. Hier, au moment où nous mettions sous presse, ce sont quelque 500 personnes qui ont déjà traversé la frontière ivoiro-libérienne. Le déplacement massif, initialement escompté par les initiateurs au retour, est contrarié par des difficultés du côté libérien : le très mauvais état des pistes et la vétusté des véhicules. Toutefois, on espère que dans les jours à venir, le retour sera de plus en plus fluide et que les organisations humanitaires vont s'inscrire résolument dans la logique du retour spontané en soutenant matériellement la réinsertion des ex-réfugiés. Ce test sera suivi d'une opération d'envergure de retour de tous les réfugiés de Toulépleu, Bloléquin, Guiglo et Taï au Libéria
Eddy PEHE
Ils sont, pour ce premier pas, 1028 hommes, femmes et enfants (issus des camps et villages de Solo-town, de Zahi-town, de Tuzon, de To-town…) à vouloir regagner depuis hier leurs terres dans l'ouest ivoirien, particulièrement dans le département de Bloléquin. L'organisation de ce retour est menée de bout en bout par le Ministre Dagobert Banzio, appuyé par le HCR, le PAM, l'OMS, OCHA, MSF et les gouvernements ivoirien et libérien. Hier, partis de Zwedru (chef-lieu du comté du Grand Geddeh au Libéria), les 1058 Ivoiriens, majoritairement Guéré, doivent être transportés par les soins du Ministre Banzio, jusqu'à la frontière ivoiro-libérienne à Pékanhouébly. De là, le commandant Losseni Fofana (Loss), Chef du groupement tactique des FRCI de Man, organise un convoi, à l'aide des cargos et les fait escorter jusqu'à Bloléquin, afin que chacun et chacune puissent rejoindre qui son quartier dans la ville, qui son village. L'équipe partie d'Abidjan, envoyée par le Ministre Banzio, était dirigée par Zoué Doh Jean Guillaume, épaulé par le coordonnateur départemental du RHDP, Kahi Dezon Léopold. Elle a pour mission, sur instruction du gouvernement ivoirien, de coordonner et de veiller au bon déroulement, d'accueillir ces parents qui rentrent d'un exil de survie et de les aider à se réinstaller, avec l'appui des organisations humanitaires présentes dans la région. Hier, au moment où nous mettions sous presse, ce sont quelque 500 personnes qui ont déjà traversé la frontière ivoiro-libérienne. Le déplacement massif, initialement escompté par les initiateurs au retour, est contrarié par des difficultés du côté libérien : le très mauvais état des pistes et la vétusté des véhicules. Toutefois, on espère que dans les jours à venir, le retour sera de plus en plus fluide et que les organisations humanitaires vont s'inscrire résolument dans la logique du retour spontané en soutenant matériellement la réinsertion des ex-réfugiés. Ce test sera suivi d'une opération d'envergure de retour de tous les réfugiés de Toulépleu, Bloléquin, Guiglo et Taï au Libéria
Eddy PEHE