Réuni en Assemblée générale extraordinaire, le samedi 25 juin 2011, à la Bourse du travail de Treichville, le Syneplaci (Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire) a dénoncé les problèmes de salaire et la précarité dans laquelle vivent les membres de leur corporation. Le syndicat a surtout menacé, les jours à venir, d’entrer en grève si rien n’est fait pour remédier au problème.
Ce sont deux (02) semaines, que Camara Oumar, Secrétaire général du Syneplaci et ses camarades donnent au gouvernement pour se pencher sur leurs problèmes qui sont entre autres, l’aide spéciale du Président de la République aux enseignants et autres personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire, l’application des nouveaux salaires et surtout les arriérés de rémunérations de la période postélectorale. Ce sont cinq mois de salaires impayés que réclament ces enseignants. Une situation décriée, selon les dires de Camara Oumar, à travers les dépôts d’une sommation (depuis le mois d’octobre 2010) et d’un préavis de grève (le 14 mai 2011), devant le patronat et le gouvernement. Toutes ces actions, à l’entendre, n’ont pas donné de suite. Pour le Syneplaci, rien ne justifie ces arriérés de salaires. « Au mois de mars, il n’y a plus eu de frais de scolarité à part quelques miettes. Aujourd’hui, les fondateurs ont 99% des frais de scolarité dans leurs mains. Pourquoi dire aujourd’hui, qu’il y a chômage technique parce que vous n’avez pas d’argent ? Même s’il n’y a pas d’élèves, mais l’élève a déjà fini de payer sa scolarité. Concrètement, ça n’a pas de sens », s’indigne-t-il. Pour lui, cette entité rame à contre-courant de la marche à suivre. « Le patronat, au lieu de rechercher une solution, demande aux fondateurs de considérer cette période comme un chômage technique. Ce qui contribue à envenimer la situation », déplore-t-il. Soulignant que le Syneplaci est ouvert au dialogue, Camara Oumar demande au gouvernement de prendre à bras le corps ce problème afin de sauver l’année scolaire déjà grippée par les effets pervers de la crise postélectorale. « On ne peut pas redorer le blason de l’école, sans redorer la dignité de l’enseignant. Or l’école en Côte d’Ivoire, c’est à 70% dans le privé. Ce qui veut dire que 70% des enseignants sont dans des difficultés », a-t-il conclu.
R. Dibi
Ce sont deux (02) semaines, que Camara Oumar, Secrétaire général du Syneplaci et ses camarades donnent au gouvernement pour se pencher sur leurs problèmes qui sont entre autres, l’aide spéciale du Président de la République aux enseignants et autres personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire, l’application des nouveaux salaires et surtout les arriérés de rémunérations de la période postélectorale. Ce sont cinq mois de salaires impayés que réclament ces enseignants. Une situation décriée, selon les dires de Camara Oumar, à travers les dépôts d’une sommation (depuis le mois d’octobre 2010) et d’un préavis de grève (le 14 mai 2011), devant le patronat et le gouvernement. Toutes ces actions, à l’entendre, n’ont pas donné de suite. Pour le Syneplaci, rien ne justifie ces arriérés de salaires. « Au mois de mars, il n’y a plus eu de frais de scolarité à part quelques miettes. Aujourd’hui, les fondateurs ont 99% des frais de scolarité dans leurs mains. Pourquoi dire aujourd’hui, qu’il y a chômage technique parce que vous n’avez pas d’argent ? Même s’il n’y a pas d’élèves, mais l’élève a déjà fini de payer sa scolarité. Concrètement, ça n’a pas de sens », s’indigne-t-il. Pour lui, cette entité rame à contre-courant de la marche à suivre. « Le patronat, au lieu de rechercher une solution, demande aux fondateurs de considérer cette période comme un chômage technique. Ce qui contribue à envenimer la situation », déplore-t-il. Soulignant que le Syneplaci est ouvert au dialogue, Camara Oumar demande au gouvernement de prendre à bras le corps ce problème afin de sauver l’année scolaire déjà grippée par les effets pervers de la crise postélectorale. « On ne peut pas redorer le blason de l’école, sans redorer la dignité de l’enseignant. Or l’école en Côte d’Ivoire, c’est à 70% dans le privé. Ce qui veut dire que 70% des enseignants sont dans des difficultés », a-t-il conclu.
R. Dibi