L’Ong MIIIDA (Mouvement International/Immigration et Intégration de la Diaspora africaine) a organisé une conférence-débat, le jeudi 23 juin dernier, à l’Hôtel du District d’Abidjan-Plateau, sur le thème ‘’Programme gouvernemental « Réconciliation, reconstruction et commission ‘’Dialogue, vérité et réconciliation’’ : Les communautés étrangères ont-elles un rôle à jouer ? ». Selon le secrétaire exécutif de ladite Ong, Me Bayala Abou Célestin, la crise postélectorale a affecté aussi bien les populations autochtones, aborigènes qu’étrangères. Les populations étrangères, dit-il, ont subi les dégâts collatéraux de la crise ivoirienne, qui se sont manifestés sous diverses formes, à savoir expropriation, spoliation de terres, pillages, exactions et exécutions sommaires. C’est pourquoi, l’homme de droit propose qu’il est important de mettre au sein de la Commission ‘’Dialogue, vérité et réconciliation’’, des représentants de la communauté étrangère vivant sur le sol ivoirien. Ce qui, soulignera-t-il, sera un gage de cohésion sociale. Basée en Côte d’Ivoire depuis le 31 octobre 2001, l’Ong MIIIDA essaie de cerner les problèmes liés à la gestion des besoins des Diasporas africaines ; notamment en matière d’assistance juridique, sécuritaire, immobilière, communicationnelle, etc.
KDM
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