A l’initiative de la Jeune Chambre internationale d’Agboville, le président du Mouvement des forces d’avenir, Anaky Kobena, a animé, samedi, une conférence publique sur le thème « L’entrepreneuriat en période post-électorale ». Troquant sa veste politique contre celle de l’opérateur économique, c’est avec passion qu’il s’est entretenu avec la jeunesse d’Agboville, à la salle des fêtes de la mairie de ladite ville.
Face à l’inquiétude des uns et des autres sur la survie et le succès de leurs entreprises, Anaky Kobena a reconnu que l’un des gros problèmes de l’industrie ivoirienne, c’est la corruption. Aussi, estime-t-il que, dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance, le gouvernement devra s’y attaquer. « Le premier défi de ce nouveau gouvernement, c’est de réduire la corruption. La corruption, on ne la tue pas facilement. Mais, il faut au moins commencer par quelque chose. Et là, il faut des exemples forts, sans faire dans la dentelle. Vraiment, il faut piquer. Nous savons tous comment les réseaux de corruption fonctionnent ; nous savons comment certains, sans corruption, ne pourraient pas faire leurs activités ou ne pourraient même pas être des opérateurs économiques. Il faut donc prendre son courage à deux mains et casser ça. Je pense que la volonté est là, elle existe ! Les personnes qui peuvent exécuter cela sont-là ! Il n’y a pas de raison, à mon avis, qu’on n’y arrive pas. Tant qu’on n’arrivera pas à éradiquer cette corruption, le pays ne se développera jamais », a soutenu Anaky Kobena. Selon lui, l’Etat qui n’a plus de travail à offrir à ses citoyens, doit mettre à leur disposition, des mécanismes d’encadrement pour les accompagner dans leurs entreprises. Et cela devra se traduire par une volonté politique. « Il faut que l’Etat joue le rôle de père de famille pour trouver les capitaux. « L’Etat de Côte d’Ivoire doit accepter de prendre des risques en mettant à la disposition de la jeunesse, 50 millions. Mais, pour ne pas tomber dans les erreurs du passé, l’Etat ne doit pas jouer le rôle de banquier. Il doit trouver des banques spécialisées dans la gestion et la distribution de fonds. Et, ces banques ne devront pas distribuer ces fonds en fonction de la confiance que l’Etat accorde à untel, mais en fonction de la compétence de celui qui sollicite l’aide », a-t-il affirmé.
Outre les différentes mesures que devra prendre l’Etat pour faciliter l’esprit d’entrepreneuriat, le président du Mfa a indiqué les critères inhérents à la création d’une entreprise. « Pour créer une entreprise, il faut tenir compte de quatre facteurs : un marché, un savoir-faire, le capital et des moyens et une motivation personnelle », a-t-il expliqué au public. Accueillis dès leur arrivée, à l’entrée de la ville, par la délégation locale du Mfa, Anaky et sa suite se sont d’abord rendus chez le préfet de la région de l’Agneby, Bako Digbé Anatole, avant de prendre la direction de la salle des fêtes de la mairie.
Anne-Marie Eba
Face à l’inquiétude des uns et des autres sur la survie et le succès de leurs entreprises, Anaky Kobena a reconnu que l’un des gros problèmes de l’industrie ivoirienne, c’est la corruption. Aussi, estime-t-il que, dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance, le gouvernement devra s’y attaquer. « Le premier défi de ce nouveau gouvernement, c’est de réduire la corruption. La corruption, on ne la tue pas facilement. Mais, il faut au moins commencer par quelque chose. Et là, il faut des exemples forts, sans faire dans la dentelle. Vraiment, il faut piquer. Nous savons tous comment les réseaux de corruption fonctionnent ; nous savons comment certains, sans corruption, ne pourraient pas faire leurs activités ou ne pourraient même pas être des opérateurs économiques. Il faut donc prendre son courage à deux mains et casser ça. Je pense que la volonté est là, elle existe ! Les personnes qui peuvent exécuter cela sont-là ! Il n’y a pas de raison, à mon avis, qu’on n’y arrive pas. Tant qu’on n’arrivera pas à éradiquer cette corruption, le pays ne se développera jamais », a soutenu Anaky Kobena. Selon lui, l’Etat qui n’a plus de travail à offrir à ses citoyens, doit mettre à leur disposition, des mécanismes d’encadrement pour les accompagner dans leurs entreprises. Et cela devra se traduire par une volonté politique. « Il faut que l’Etat joue le rôle de père de famille pour trouver les capitaux. « L’Etat de Côte d’Ivoire doit accepter de prendre des risques en mettant à la disposition de la jeunesse, 50 millions. Mais, pour ne pas tomber dans les erreurs du passé, l’Etat ne doit pas jouer le rôle de banquier. Il doit trouver des banques spécialisées dans la gestion et la distribution de fonds. Et, ces banques ne devront pas distribuer ces fonds en fonction de la confiance que l’Etat accorde à untel, mais en fonction de la compétence de celui qui sollicite l’aide », a-t-il affirmé.
Outre les différentes mesures que devra prendre l’Etat pour faciliter l’esprit d’entrepreneuriat, le président du Mfa a indiqué les critères inhérents à la création d’une entreprise. « Pour créer une entreprise, il faut tenir compte de quatre facteurs : un marché, un savoir-faire, le capital et des moyens et une motivation personnelle », a-t-il expliqué au public. Accueillis dès leur arrivée, à l’entrée de la ville, par la délégation locale du Mfa, Anaky et sa suite se sont d’abord rendus chez le préfet de la région de l’Agneby, Bako Digbé Anatole, avant de prendre la direction de la salle des fêtes de la mairie.
Anne-Marie Eba