La situation sécuritaire est devenue intenable pour les usagers de l'axe Duékoué- Man confrontés depuis une dizaine de jours à la recrudescence de l'activité des coupeurs de route. En l'espace d'une semaine, pas moins de sept personnes ont perdu la vie fusillées par des bandits de plus en plus cruels. “Ils ont tiré sur nous. Quand je suis sortie je leur ai présenté mon sac contenant plus de deux cent mille avec mon téléphone portable. C'est après avoir pris tout ce qui était sur moi qu'ils ont tiré sur mon bras à bout portant avec une lance grenade. Mon bras s'est coupé ", raconte Diabaté Aïcha Léa, une victime des malfrats qui s'est retrouvée avec un bras amputé suite à une attaque.
Le mardi aux premières heures de la matinée, un chauffeur de mini car de transport reliant Man à Abidjan, T. Yacou est passé de vie à trépas à l'occasion d'une opération musclée des coupeurs de route. Selon certains témoignages des passagers du véhicule, avant leur forfait, les délinquants auraient expliqué qu'en souhaitant la levée des barrages, les transporteurs se seraient tirés une balle dans la tête. L'allusion aux éléments incontrôlés des Forces républicaines est à peine voilée. Le commandement du Fuseau ouest des Frci s'est donc mis en branle en vue de nettoyer les écuries et rassurer les usagers de la route traumatisés par les derniers développements de l'actualité routière locale. " Une opération de ratissage a débuté mardi de Man jusqu'à Guéssabo. Nous allons traquer tous ceux qui troublent la quiétude des populations ", a indiqué sans plus de précisions le responsable de la cellule communication des Frci de Man. Fortement perturbés par l'offensive des malfaiteurs, les transporteurs de la cité des montagnes ont décidé d'observer un arrêt de travail à compter de mercredi (ndlr: 6 juillet). Aucun véhicule n'a quitté la ville de Man, les opérateurs attendant une réaction vigoureuse des autorités. Elle est venue dans la même soirée de mercredi sous la forme d'une réunion de crise convoquée par le préfet de région, Amani Yao, avec les transporteurs en présence du commandant du Fuseau ouest lui-même. Fofana Losséni s'est dit préoccupé de la situation et a décliné toute responsabilité de ses hommes. " Il ne faut pas faire d'amalgame. Certaines personnes racontent que ce sont les Frci qui braquent les populations afin de faire revenir les check points. Je m'inscris en faux contre ces allégations. Nous sortons d'une situation de crise et les armes circulent encore ", s'est défendu Fofana Losséni.
JEAN MARC SAHI
Le mardi aux premières heures de la matinée, un chauffeur de mini car de transport reliant Man à Abidjan, T. Yacou est passé de vie à trépas à l'occasion d'une opération musclée des coupeurs de route. Selon certains témoignages des passagers du véhicule, avant leur forfait, les délinquants auraient expliqué qu'en souhaitant la levée des barrages, les transporteurs se seraient tirés une balle dans la tête. L'allusion aux éléments incontrôlés des Forces républicaines est à peine voilée. Le commandement du Fuseau ouest des Frci s'est donc mis en branle en vue de nettoyer les écuries et rassurer les usagers de la route traumatisés par les derniers développements de l'actualité routière locale. " Une opération de ratissage a débuté mardi de Man jusqu'à Guéssabo. Nous allons traquer tous ceux qui troublent la quiétude des populations ", a indiqué sans plus de précisions le responsable de la cellule communication des Frci de Man. Fortement perturbés par l'offensive des malfaiteurs, les transporteurs de la cité des montagnes ont décidé d'observer un arrêt de travail à compter de mercredi (ndlr: 6 juillet). Aucun véhicule n'a quitté la ville de Man, les opérateurs attendant une réaction vigoureuse des autorités. Elle est venue dans la même soirée de mercredi sous la forme d'une réunion de crise convoquée par le préfet de région, Amani Yao, avec les transporteurs en présence du commandant du Fuseau ouest lui-même. Fofana Losséni s'est dit préoccupé de la situation et a décliné toute responsabilité de ses hommes. " Il ne faut pas faire d'amalgame. Certaines personnes racontent que ce sont les Frci qui braquent les populations afin de faire revenir les check points. Je m'inscris en faux contre ces allégations. Nous sortons d'une situation de crise et les armes circulent encore ", s'est défendu Fofana Losséni.
JEAN MARC SAHI
