Pour la fuite du cdt Abéhi, allez voir ailleurs mais surtout pas du côté de Charles Konan Banny. C’est ce qu’a semblé dire, hier, le porte-parole de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (C.d.v.r.) que dirige l’ex-Premier ministre. Franck Kouassi Sran a soutenu que le président de la C.d.v.r. n’est aucunement responsable de cette évasion parce qu’il n’est pas «ministre de la Défense. Il n’est pas ministre de la sécurité et il n’est pas le président du tribunal militaire ». Il n’avait donc pas, a expliqué Franck Kouassi, le devoir de surveiller les faits et gestes du cdt Abéhi. Selon lui, au lieu de le vouer aux gémonies, Konan Banny devrait plutôt être remercié pour le rôle de facilitation qu’il a joué. En faisant sortir le militaire de la caserne d’Agban jusque chez les nouvelles autorités. Le chargé de communication faisait le point des actions de la commission un peu plus de deux mois après sa création. Il a soutenu que jusqu’à présent, les textes devant permettre un fonctionnement effectif de la C.d.v.r. n’ont pas encore été pris. «Le président de la C.d.v.r. est en contact permanent avec les hautes autorités de l’Etat et les services gouvernementaux pour que toutes les dispositions matérielles et tous les moyens soient dégagés pour permettre à cette importante institution de commencer ses activités», a-t-il confié. Et, de relever que Konan Banny procède actuellement à des consultations en vue de préparer le travail effectif de la commission. Ces rencontres, a expliqué son porte-parole, lui permettront également de choisir ses collaborateurs au sein de la C.d.v.r.
Bamba K. Inza
Bamba K. Inza