« Souriez et le monde vous sourit », tel est le slogan de, Comium-CI. Malheureusement, ce sourire qui illuminait la vie de plusieurs employés et clients de l’entreprise a laissé place à l’inquiétude, l’incertitude, et la psychose. En effet, depuis son entrée officielle sur le marché national de la téléphonie mobile, en 2007 et le temps d’un bref succès commercial, Comium-CI nage en eau trouble. Une crise administrative opposant les actionnaires bat son plein et dépeint considérablement sur l’activité commerciale et marketing de l’entreprise. Nous avons décidé alors de mener des investigations faire éclater la vérité.
Notre périple débute le mercredi 22 juin 2011. Nos deux témoins, des ex-employés de Comium-CI, décident de nous faire des révélations sur toutes les malversations qui font l’objet d’une enquête judiciaire à Comium. Il nous aura fallu plusieurs tentatives pour que ces agents révèlent les informations en leurs possessions. Il est 19 heures 30 minutes à Cocody, ce mercredi, lorsque S.Y et M.T (des initiales que nous donnons aux deux témoins pour des raisons de confidentialité, ndlr) nous rejoignent. Décontractés, nos deux interlocuteurs nous font savoir que leurs démarches n’est pas de mettre l’huile sur le feu, mais de faire comprendre aux uns et aux autres toutes les difficultés rencontrées par le groupe durant ces 4 dernières années et qui les a certainement poussé à partir. Pour eux, le mal de Comium-CI est parti de son premier Directeur des affaires administratives et financières, un libanais du nom de Laurent Dada. " Laurent Dada, est celui par qui l’entreprise a commencé à connaître sa chute", nous révèle S.Y. Ce Daaf aurait, selon nos interlocuteurs, orchestré les premiers mouvements de transfert de fonds de l’entreprise à des destinations inconnues des services comptables de Comium-Ci. A en croire ces ex-employés de Comium-Ci, c’est à partir de Laurent Dada que le ver est entré dans le fruit. Les détournements vont s’enchaîner et prendre une tournure inquiétante avec des méthodes allant des transferts E-Koz, aux entreprises écrans. Et ce, au vu et au su de tout le personnel, nous confie S.Y. "Le président du Conseil d’administration, Eugène Diomandé et Mohamed Salamé ont contracté des partenariats avec des entreprises dans les domaines de l’informatique, de la location de véhicule de transport et de matériels de bureau. A notre grande surprise, ces entreprises appartiennent à ces deux personnalités de l’entreprise. Ils passaient ainsi des marchés à des entreprises écrans qui ne sont autres que leurs propres entreprises. L’exemple le plus édifiant, c’est la location d’un parc automobile à une entreprise nommée Essenci de l’homme d’affaire libanais Zabraoui. " explique M.T qui poursuit…
Lire la suite dans la Tribune de l’Economie du 58 du lundi 11 juillet 2011.
Notre périple débute le mercredi 22 juin 2011. Nos deux témoins, des ex-employés de Comium-CI, décident de nous faire des révélations sur toutes les malversations qui font l’objet d’une enquête judiciaire à Comium. Il nous aura fallu plusieurs tentatives pour que ces agents révèlent les informations en leurs possessions. Il est 19 heures 30 minutes à Cocody, ce mercredi, lorsque S.Y et M.T (des initiales que nous donnons aux deux témoins pour des raisons de confidentialité, ndlr) nous rejoignent. Décontractés, nos deux interlocuteurs nous font savoir que leurs démarches n’est pas de mettre l’huile sur le feu, mais de faire comprendre aux uns et aux autres toutes les difficultés rencontrées par le groupe durant ces 4 dernières années et qui les a certainement poussé à partir. Pour eux, le mal de Comium-CI est parti de son premier Directeur des affaires administratives et financières, un libanais du nom de Laurent Dada. " Laurent Dada, est celui par qui l’entreprise a commencé à connaître sa chute", nous révèle S.Y. Ce Daaf aurait, selon nos interlocuteurs, orchestré les premiers mouvements de transfert de fonds de l’entreprise à des destinations inconnues des services comptables de Comium-Ci. A en croire ces ex-employés de Comium-Ci, c’est à partir de Laurent Dada que le ver est entré dans le fruit. Les détournements vont s’enchaîner et prendre une tournure inquiétante avec des méthodes allant des transferts E-Koz, aux entreprises écrans. Et ce, au vu et au su de tout le personnel, nous confie S.Y. "Le président du Conseil d’administration, Eugène Diomandé et Mohamed Salamé ont contracté des partenariats avec des entreprises dans les domaines de l’informatique, de la location de véhicule de transport et de matériels de bureau. A notre grande surprise, ces entreprises appartiennent à ces deux personnalités de l’entreprise. Ils passaient ainsi des marchés à des entreprises écrans qui ne sont autres que leurs propres entreprises. L’exemple le plus édifiant, c’est la location d’un parc automobile à une entreprise nommée Essenci de l’homme d’affaire libanais Zabraoui. " explique M.T qui poursuit…
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