Depuis octobre 2010, une vingtaine de vigiles du ministère de la fonction publique sont sans salaire. Excédés, ils en appellent aux nouvelles autorités.
Les agents qui assurent la sécurité dans les services de la Fonction publique broient du noir. Sans salaires depuis octobre 2010, ils revendiquent neuf mois d’arriérés. Employés par la société de gardiennage Intercor, ils sont exercent dans les structures publiques dont le bloc ministériel, la cité administrative, la Fonction publique, la Santé, les impôts dans les villes et dans les Chu. Selon des sources introduites, cette entreprise dirigée par Mohamed Soukounan est partenaire de l’Etat dans la sécurité privée, dans l’entretien des services et de la salubrité. Malgré cette collaboration juteuses, les «ouvriers de la sécurité» Intercor payés à 35.000 Fcfa le mois ne touchent ce « petit argent ». Un vigile excédé témoigne « Pendant les heures chaudes de la bataille du Plateau (31 mars au 11 avril 2011), nous avons bravé les tirs d’armes lourdes et les violents combats pour éviter le pillage de plusieurs bureaux. Le ministère de la Fonction publique en donne la preuve. Ses bureaux sont restés intacts grâce à notre présence». Il ajoute que plusieurs ont trouvé la mort à la cité administrative (Tour D). Malgré tous ces sacrifices le patron reste sourd à leurs revendications et menace de les renvoyer. Le Pdg que nous avons joint au téléphone hier a reconnu les faits. «C’est vrai qu’ils ne sont pas payés depuis neuf mois. Mais ce n’est pas ma faute. L’Etat avec qui nous sommes en contrat ne paye pas nos prestations. Depuis 2008 jusqu’à 2011, nous ne sommes pas encore entrés en possession de nos dus », explique Mohamed Soukounan. A l’en croire, ses employés auront gain de cause lorsque l’Etat honorera de ses factures. Pendant ce temps, ces travailleurs, exposés à tous les dangers continuent le dur métier de vigile. Avec le regard tourné vers les autorités pour une solution heureuse à leur situation.
Dacoury Vincent, Stagiaire
Les agents qui assurent la sécurité dans les services de la Fonction publique broient du noir. Sans salaires depuis octobre 2010, ils revendiquent neuf mois d’arriérés. Employés par la société de gardiennage Intercor, ils sont exercent dans les structures publiques dont le bloc ministériel, la cité administrative, la Fonction publique, la Santé, les impôts dans les villes et dans les Chu. Selon des sources introduites, cette entreprise dirigée par Mohamed Soukounan est partenaire de l’Etat dans la sécurité privée, dans l’entretien des services et de la salubrité. Malgré cette collaboration juteuses, les «ouvriers de la sécurité» Intercor payés à 35.000 Fcfa le mois ne touchent ce « petit argent ». Un vigile excédé témoigne « Pendant les heures chaudes de la bataille du Plateau (31 mars au 11 avril 2011), nous avons bravé les tirs d’armes lourdes et les violents combats pour éviter le pillage de plusieurs bureaux. Le ministère de la Fonction publique en donne la preuve. Ses bureaux sont restés intacts grâce à notre présence». Il ajoute que plusieurs ont trouvé la mort à la cité administrative (Tour D). Malgré tous ces sacrifices le patron reste sourd à leurs revendications et menace de les renvoyer. Le Pdg que nous avons joint au téléphone hier a reconnu les faits. «C’est vrai qu’ils ne sont pas payés depuis neuf mois. Mais ce n’est pas ma faute. L’Etat avec qui nous sommes en contrat ne paye pas nos prestations. Depuis 2008 jusqu’à 2011, nous ne sommes pas encore entrés en possession de nos dus », explique Mohamed Soukounan. A l’en croire, ses employés auront gain de cause lorsque l’Etat honorera de ses factures. Pendant ce temps, ces travailleurs, exposés à tous les dangers continuent le dur métier de vigile. Avec le regard tourné vers les autorités pour une solution heureuse à leur situation.
Dacoury Vincent, Stagiaire