Grand-Béréby peut retrouver sa cohésion sociale d’antan, après le travail de sensibilisation à la paix accompli par l’un de ses fils : l’ancien député Georges Auguste Denise.
La crise post-électorale a fortement ébranlé la cohésion sociale dans la sous-préfecture de Grand-Béréby, située à 55 Km du département de San-Pedro. L’information a été confirmée, le week-end dernier, par le commandant des opérations des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) de la cité touristique. L’ex-député, Georges Auguste Denise, délégué départemental du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) et président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) local qui y animait une conférence sur « La réconciliation nationale et la cohésion sociale après la crise post-électorale ». Selon les témoignages de l’adjudant-chef-major Coulibaly, lorsque les Frci pénètrent dans cette cité, le 7 avril dernier, l’on est à un doigt de la « guerre interethnique ». Des miliciens étaient fortement équipés d’armes lourdes, notamment les A 52, AK 47, des bitubes et autres RPG 7 et lance-grenades (crapaud). « Le plus important, c’est que, malgré l’intervention des Frci, poursuit l’adjudant-chef-major, la réconciliation n’est pas véritablement scellée entre les populations autochtones et les allochtones. C’est pourquoi j’ai fait appel au député Georges Denise pour venir nous entretenir sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire». Devant un parterre de personnalités composé des chefs traditionnels et de communautés, des représentants du sous-préfet, du maire et du commandant Frci, le président Denise a demandé une minute de silence pour les nombreux morts et disparus de la crise post-électorale. Entamant son exposé, l’ex-député explique que c’est le mensonge, le refus de dire ou d’accepter la vérité qui a conduit le pays dans le précipice. Et qu’il est-là moins pour revenir sur le passé mais plutôt pour parler du présent et de l’avenir en prêchant le message d’Alassane Ouattara. «Ce qui a manqué à la Côte d’Ivoire, c’est la vérité. Le président Alassane Ouattara m’envoie vous dire de pardonner tout ce qui est arrivé. Que chacun pardonne. Il a fait de la réconciliation, de la sécurité et de la cohésion sociale, les pans essentiels de sa matrice d’action. Car, avec une réconciliation réussie et la sécurité revenue nous ne pouvons aller qu’à la reconstruction », a-t-il argumenté. Le message du président local du Rhdp n’est pas tombé dans des oreilles de sourds. L’accueil chaleureux et fraternel à lui réservé par le chef central des Kroumen de Grand-Béréby, Gbamé Nicolas, présageait de la suite. «Si c’est pour la paix, la réconciliation et la cohésion entre les populations, le peuple Krou de Béréby est partant. Allez dire au président que nous avons reçu son message. Et qu’il peut compter sur nous pour le transmettre », s’est voulu rassurant le chef Gbamé. L’imam de la ville, les représentants du maire et du sous-préfet ainsi que le commandant Frci ont rassuré le leader local du Rhdp à œuvrer pour la paix.
Allah Kouamé à San-Pedro
La crise post-électorale a fortement ébranlé la cohésion sociale dans la sous-préfecture de Grand-Béréby, située à 55 Km du département de San-Pedro. L’information a été confirmée, le week-end dernier, par le commandant des opérations des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) de la cité touristique. L’ex-député, Georges Auguste Denise, délégué départemental du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) et président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) local qui y animait une conférence sur « La réconciliation nationale et la cohésion sociale après la crise post-électorale ». Selon les témoignages de l’adjudant-chef-major Coulibaly, lorsque les Frci pénètrent dans cette cité, le 7 avril dernier, l’on est à un doigt de la « guerre interethnique ». Des miliciens étaient fortement équipés d’armes lourdes, notamment les A 52, AK 47, des bitubes et autres RPG 7 et lance-grenades (crapaud). « Le plus important, c’est que, malgré l’intervention des Frci, poursuit l’adjudant-chef-major, la réconciliation n’est pas véritablement scellée entre les populations autochtones et les allochtones. C’est pourquoi j’ai fait appel au député Georges Denise pour venir nous entretenir sur la réconciliation nationale et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire». Devant un parterre de personnalités composé des chefs traditionnels et de communautés, des représentants du sous-préfet, du maire et du commandant Frci, le président Denise a demandé une minute de silence pour les nombreux morts et disparus de la crise post-électorale. Entamant son exposé, l’ex-député explique que c’est le mensonge, le refus de dire ou d’accepter la vérité qui a conduit le pays dans le précipice. Et qu’il est-là moins pour revenir sur le passé mais plutôt pour parler du présent et de l’avenir en prêchant le message d’Alassane Ouattara. «Ce qui a manqué à la Côte d’Ivoire, c’est la vérité. Le président Alassane Ouattara m’envoie vous dire de pardonner tout ce qui est arrivé. Que chacun pardonne. Il a fait de la réconciliation, de la sécurité et de la cohésion sociale, les pans essentiels de sa matrice d’action. Car, avec une réconciliation réussie et la sécurité revenue nous ne pouvons aller qu’à la reconstruction », a-t-il argumenté. Le message du président local du Rhdp n’est pas tombé dans des oreilles de sourds. L’accueil chaleureux et fraternel à lui réservé par le chef central des Kroumen de Grand-Béréby, Gbamé Nicolas, présageait de la suite. «Si c’est pour la paix, la réconciliation et la cohésion entre les populations, le peuple Krou de Béréby est partant. Allez dire au président que nous avons reçu son message. Et qu’il peut compter sur nous pour le transmettre », s’est voulu rassurant le chef Gbamé. L’imam de la ville, les représentants du maire et du sous-préfet ainsi que le commandant Frci ont rassuré le leader local du Rhdp à œuvrer pour la paix.
Allah Kouamé à San-Pedro
