La France estime désormais nécessaire de trouver une "solution politique" à la crise libyenne et estime qu’elle "est en train de prendre forme". Plusieurs "contacts" ont eu lieu entre Paris et Tripoli. Après quatre mois de guerre et alors que le « Guide » libyen résiste, la France semble désormais pressée de trouver une solution politique pour se désengager de la crise libyenne. Dans un discours devant l’Assemblée nationale, dont il réclame l’autorisation de continuer les opérations militaires en Libye, le Premier ministre français François Fillon a estimé qu’une « solution politique en Libye est plus que jamais indispensable et elle commence à prendre forme ».
"Contacts" ou "négociations" ?
Cette déclaration intervient alors que des contacts ont lieu entre la France et des hommes du régime de Mouammar Kaddafi. Seif el-Islam Kaddafi, le fils du « Guide » libyen, l’avait affirmé dans un entretien à la presse algérienne paru lundi. « Nous tenons en réalité les véritables négociations avec la France et non avec les rebelles » libyens, avait-il déclaré. Sur les ondes de France info, mardi matin, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a reconnu l’existence de « contacts ». « Il y a effectivement des contacts, ce n'est pas au jour d'aujourd'hui une véritable négociation », avait-il ajouté. Dans un entretien au Figaro paru mardi, le Premier ministre libyen, Baghdadi al-Mahmoudi, s’est pour sa part dit prêt à des négociations « sans conditions préalables », en affirmant que « le Guide n'interviendra pas dans ces discussions».
Départ de Kaddafi
Alors que les rebelles du Conseil national de la transition (CNT) avaient fait du départ de Mouammar Kaddafi un préalable à toute négociation, Paris, qui est l’un de leurs principaux soutiens, a semblé faire évoluer son discours dimanche. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet avait ainsi évoqué la possibilité de garder Mouammar Kaddafi « dans une autre pièce de son palais, avec un autre titre ». En énumérant les conditions de la fin des opérations militaires en Libye devant l’Assemblée nationale mardi, François Fillon s’est voulu ferme. Il faudra notamment « un cessez-le-feu authentique et vérifiable qui suppose notamment un retour des forces de Kaddafi dans leurs casernes, la fin des exactions contre les populations civiles et le libre accès de l'aide humanitaire » a-t-il affirmé. Dernière condition, à propos du « Guide » libyen : il faudra qu’il se retire « du pouvoir » a déclaré François Fillon.
"Contacts" ou "négociations" ?
Cette déclaration intervient alors que des contacts ont lieu entre la France et des hommes du régime de Mouammar Kaddafi. Seif el-Islam Kaddafi, le fils du « Guide » libyen, l’avait affirmé dans un entretien à la presse algérienne paru lundi. « Nous tenons en réalité les véritables négociations avec la France et non avec les rebelles » libyens, avait-il déclaré. Sur les ondes de France info, mardi matin, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a reconnu l’existence de « contacts ». « Il y a effectivement des contacts, ce n'est pas au jour d'aujourd'hui une véritable négociation », avait-il ajouté. Dans un entretien au Figaro paru mardi, le Premier ministre libyen, Baghdadi al-Mahmoudi, s’est pour sa part dit prêt à des négociations « sans conditions préalables », en affirmant que « le Guide n'interviendra pas dans ces discussions».
Départ de Kaddafi
Alors que les rebelles du Conseil national de la transition (CNT) avaient fait du départ de Mouammar Kaddafi un préalable à toute négociation, Paris, qui est l’un de leurs principaux soutiens, a semblé faire évoluer son discours dimanche. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet avait ainsi évoqué la possibilité de garder Mouammar Kaddafi « dans une autre pièce de son palais, avec un autre titre ». En énumérant les conditions de la fin des opérations militaires en Libye devant l’Assemblée nationale mardi, François Fillon s’est voulu ferme. Il faudra notamment « un cessez-le-feu authentique et vérifiable qui suppose notamment un retour des forces de Kaddafi dans leurs casernes, la fin des exactions contre les populations civiles et le libre accès de l'aide humanitaire » a-t-il affirmé. Dernière condition, à propos du « Guide » libyen : il faudra qu’il se retire « du pouvoir » a déclaré François Fillon.