Lors des tournées d’échanges initiées mardi et mercredi par une délégation de la Sodertour-Lacs et de la direction régionale du Tourisme conduite par le préfet de la région des Lacs, André Assoumou Ekponon, les populations riveraines de la réserve de faune d’Abokouamékro ont donné leur accord pour sa réhabilitation, après avoir posé quelques conditions.
D’Agnérékoffikro à Pranouan, en passant par Yobouébo, Tokoréyaokro, Koimoidibykro, Morokinkro Gofabo et Abokouamékro, les populations avaient les mêmes griefs et doléances.
« Du temps du président Houphouët-Boigny, les nombreuses promesses faites n’ont pas été tenues. Expropriés de nos terres sans contrepartie, emprisonnés et humiliés par des agents des Eaux et Forêts, nous vivions très difficilement et avons fini par aider les animaux à détruire la clôture du parc afin d’y accéder pour pratiquer nos cultures vivrières et de rente », ont expliqué ici et là les populations visitées par la délégation du préfet Ekponon.
Ces populations ont en outre dénoncé le manque criant d’infrastructures scolaires, sanitaires et surtout routières avant de souligner que la réhabilitation devra se faire cette fois en tenant compte de leurs avis et suggestions.
« Nous voulons oublier le passé et accepter la réhabilitation de la réserve. Que cela nous fasse prospérer, procure des emplois prioritairement à nos enfants diplômés et à nos jeunes analphabètes ruraux. Il faudra créer des écoles, des centres de santé mais surtout des routes pour nous désenclaver », ont-ils clamé.
Les populations veulent que l’expropriation des terres soit compensée par la mise en valeur et à disposition des terrains riverains de la réserve pour qu’elles y pratiquent leurs cultures de subsistance, voire de rente.
En retour, le préfet et le directeur de l’Hôtel Président, Sidibé Daouda, représentant le directeur général de la Sodertour-Lacs, ont rassuré les uns et les autres. « Il est vrai, 20 ans après, tous les objectifs n’ont pas été atteints. Comme la Côte d’Ivoire prend un nouveau souffle avec le Président Alassane Ouattara, il était bon de venir recueillir les actions qui sont à la base de l’échec du passé », a expliqué André Ekponon.
Quand M. Sidibé Daouda, il a déclaré aux populations : « vous serez pleinement associés du début à la finalisation du projet. Il est même le vôtre. Comprenez donc que vous devez vous mettre à la disposition de l’Etat en cédant les terres concernées par la réhabilitation de la réserve ; et vous ne regretterez pas cette fois. Vous avez tout à gagner ».
Suite à ces assurances, les populations qui en avaient gros sur le cœur ont accepté de donner leur accord pour la réhabilitation de la réserve de faune d’Abokouamékro, tout en remettant des documents renfermant toutes leurs préoccupations. « Vos préoccupations seront transmises au ministre du Tourisme puis au gouvernement », a encore rassuré le préfet de région.
(AIP)
zgrp/cmas
D’Agnérékoffikro à Pranouan, en passant par Yobouébo, Tokoréyaokro, Koimoidibykro, Morokinkro Gofabo et Abokouamékro, les populations avaient les mêmes griefs et doléances.
« Du temps du président Houphouët-Boigny, les nombreuses promesses faites n’ont pas été tenues. Expropriés de nos terres sans contrepartie, emprisonnés et humiliés par des agents des Eaux et Forêts, nous vivions très difficilement et avons fini par aider les animaux à détruire la clôture du parc afin d’y accéder pour pratiquer nos cultures vivrières et de rente », ont expliqué ici et là les populations visitées par la délégation du préfet Ekponon.
Ces populations ont en outre dénoncé le manque criant d’infrastructures scolaires, sanitaires et surtout routières avant de souligner que la réhabilitation devra se faire cette fois en tenant compte de leurs avis et suggestions.
« Nous voulons oublier le passé et accepter la réhabilitation de la réserve. Que cela nous fasse prospérer, procure des emplois prioritairement à nos enfants diplômés et à nos jeunes analphabètes ruraux. Il faudra créer des écoles, des centres de santé mais surtout des routes pour nous désenclaver », ont-ils clamé.
Les populations veulent que l’expropriation des terres soit compensée par la mise en valeur et à disposition des terrains riverains de la réserve pour qu’elles y pratiquent leurs cultures de subsistance, voire de rente.
En retour, le préfet et le directeur de l’Hôtel Président, Sidibé Daouda, représentant le directeur général de la Sodertour-Lacs, ont rassuré les uns et les autres. « Il est vrai, 20 ans après, tous les objectifs n’ont pas été atteints. Comme la Côte d’Ivoire prend un nouveau souffle avec le Président Alassane Ouattara, il était bon de venir recueillir les actions qui sont à la base de l’échec du passé », a expliqué André Ekponon.
Quand M. Sidibé Daouda, il a déclaré aux populations : « vous serez pleinement associés du début à la finalisation du projet. Il est même le vôtre. Comprenez donc que vous devez vous mettre à la disposition de l’Etat en cédant les terres concernées par la réhabilitation de la réserve ; et vous ne regretterez pas cette fois. Vous avez tout à gagner ».
Suite à ces assurances, les populations qui en avaient gros sur le cœur ont accepté de donner leur accord pour la réhabilitation de la réserve de faune d’Abokouamékro, tout en remettant des documents renfermant toutes leurs préoccupations. « Vos préoccupations seront transmises au ministre du Tourisme puis au gouvernement », a encore rassuré le préfet de région.
(AIP)
zgrp/cmas
