Sacko Mamadou, président des commerçants du grand marché de Daloa:
«Nous n’avons de problèmes avec personne»
«Kossougro était là. Nous travaillions avec lui sans problème. Il travaillait bien et je ne vois pas pourquoi, nous allons dire aujourd’hui, que nous ne voulons pas de lui. Mais, si c’est la loi qui installe Diabaté, que pouvons-nous faire ?»
Mme Kpassa Victoria, président des commerçants du marché de Tazibo : «Kossougro a été élu, il n’a pas été nommé»
«Dans notre marché, il n’y a pas de problème, les femmes s’entendent bien, qu’elles soient Senoufo, Bété, Malinké ou Akan. Le mercredi 6 juillet 2011, on nous a convoqués à la mairie pour nous dire voilà ‘’le nouveau maire’’, en la personne de M. Diabaté. Je suis partie parce que je ne veux pas faire la politique de la chaise vide. Nous avons été surpris qu’on ait destitué Kossougro. Même la maison de Kossougro, n’a pas échappé aux pillages. Elle est même occupée jusqu’aujourd’hui, par des éléments des FRCI. C’est dans ce contexte, que Diabaté a été nommé à sa place. Kossougro est notre frère, il n’a rien fait de mal et on l’a énlevé. Cela nous fait mal, mais nous ne pouvons rien faire, parce que les gens ont les armes. Kossougro a été élu, il n’a pas été nommé. Si on doit enlever, c’est par les élections et non comme on l’a fait. Daloa est son village, il doit revenir.»
Touré Lacina, enseignant:
«Qu’on laisse Kossougro poursuivre le travail»
«Diabaté était membre de la municipalité du temps de Feu Guedé Guina(ex-maire) dont il fut le premier adjoint. Après le décès de celui-ci, il a assuré l’intérim jusqu’à l’élection, qui a porté Me Kossougro à la tête de la commune. Mais, qu’a-t-il fait durant toute cette période de transition? Aucune réalisation de sa part, ne plaide en faveur de son retour comme maire de Daloa, fut-il même intérimaire. Qu’on laisse Kossougro poursuivre le travail qu’il a amorcé avec beaucoup de succès.»
Mme Henriette Lago,
fonctionnaire :
«Que le ministre retire son arrêté»
«Cet arrêté du ministre de l’Intérieur vient doucher l’élan de réconciliation à Daloa, car, c’est un mauvais procès contre Kossougro. Le développement n’a pas de coloration politique. Les réalisations de Kossougro à Daloa sont visibles et profitent à tous, que l’on soit RHDP ou Lmp. Imposer Diabaté à la tête de la commune parce qu’il est proche du nouveau Président de République, n’aura pour seule mérite que, d’aggraver la fracture sociale héritée de la guerre entre les populations vivant à Daloa. Car, le village de Kossougro, c’est tout de même Lobia en plein cœur de Daloa, village fondé par Zoukou Gbeuly. Il n’est pas certain que, ses parents laissent aussi longtemps cette injustice se perpétuer. C’est pourquoi, nous demandons respectueusement au ministre de l’Intérieur, le retrait pur et simple de cet arrêté, pour sauver la paix et la cohésion à Daloa.»
N’Goran Yao, planteur :
«Qu’on laisse Kossougro achever son mandat»
«Evitons de monter davantage les communautés les unes contre les autres. Cet arrêté du ministre de l’Intérieur peut être, si l’on y prend garde, source de tension grave et imprévisible à Daloa. Nous ne sommes plus trop loin des élections municipales, que l’on laisse Kossougro achévé son mandat. je suis Pdci 100%, mais je ne suis pas d’accord, pour ce qu’on fait à Kossougro».
Tra Bi Irié,sans emploi: «Qu’on arrête la chasse aux sorcières»
«L’arrivée de Kossougro à la tête de Daloa nous a comblés de beaucoup d’espoirs, notamment celui de voir notre ville Daloa, épouser l’ère des technologies modernes, à savoir les feux tricolores dans nos rues, l’air de plus en plus pur avec la disparition des dépôts sauvages d’ordures ménagères et bien d’autres réalisations. Nous espérons de grandes choses avec Kossougro à la tête de la commune. Que l’on arrête la chasse aux sorcières. Kossougro a employé beaucoup de jeunes et pouvait m’employer aussi et on l’emmerde».
Tapé P : agent municipal
«Je soutiens le ministre de l’intérieur»
« Moi, je soutiens la décision du ministre de l’Intérieur. Mais, je pense qu’il n’y avait pas urgence et qu’il aurait pu convoquer, le maire, pour l’entendre. Il pouvait également, attendre de lire la demande d’explication du maire ».
Ismaël K, élève :
«Diabaté Karamoko a été victime d’une injustice»
«Diabaté Karamoko a été victime d’une injustice. Kossougro pouvait attendre que les élections arrivent, et permettre à l’intérimaire de Guédé Guina de terminer le mandat».
Affoué A. Commerçante :
«Le Président Ouattara et le ministre ont fait leur travail»
«Pour moi, les autorités n’ont rien contre le maire. La sanction est administrative. Elle n’est pas politique. C’est vrai qu’il y a des gens qui tentent de montrer des complots à Abidjan contre le maire, mais je sais que, le Président Ouattara ne permettra pas d’injustice».
Soumahoro Aboubacar dit Bitogo, président des commerçants du black market de Daloa:
«Nos mamans du grand marché de Daloa appellent Kossougro’’ Dieu donné’’»
«Je ne suis pas au courant de ce scandale de cinq millions de FCFA. Mais, ce que je sais, c’est que la construction du centre commercial était un projet de feu Guedé Guina signé avec le prometteur M. Ziad depuis 2005 que Me Kossougro a activé après la pose de première pierre, M.Ziad nous a donné dix-huit mois pour la livraison. Les dix-huit mois de Kossougro à la tête de la mairie, tout le monde a les preuves. Nos mamans du grand marché de Daloa appellent Kossougro’’ Dieu donné’’ pour ce qu’il fait. Qu’il continue ce qu’il a commencé».
Propos recueillis par M.O à Daloa
«Nous n’avons de problèmes avec personne»
«Kossougro était là. Nous travaillions avec lui sans problème. Il travaillait bien et je ne vois pas pourquoi, nous allons dire aujourd’hui, que nous ne voulons pas de lui. Mais, si c’est la loi qui installe Diabaté, que pouvons-nous faire ?»
Mme Kpassa Victoria, président des commerçants du marché de Tazibo : «Kossougro a été élu, il n’a pas été nommé»
«Dans notre marché, il n’y a pas de problème, les femmes s’entendent bien, qu’elles soient Senoufo, Bété, Malinké ou Akan. Le mercredi 6 juillet 2011, on nous a convoqués à la mairie pour nous dire voilà ‘’le nouveau maire’’, en la personne de M. Diabaté. Je suis partie parce que je ne veux pas faire la politique de la chaise vide. Nous avons été surpris qu’on ait destitué Kossougro. Même la maison de Kossougro, n’a pas échappé aux pillages. Elle est même occupée jusqu’aujourd’hui, par des éléments des FRCI. C’est dans ce contexte, que Diabaté a été nommé à sa place. Kossougro est notre frère, il n’a rien fait de mal et on l’a énlevé. Cela nous fait mal, mais nous ne pouvons rien faire, parce que les gens ont les armes. Kossougro a été élu, il n’a pas été nommé. Si on doit enlever, c’est par les élections et non comme on l’a fait. Daloa est son village, il doit revenir.»
Touré Lacina, enseignant:
«Qu’on laisse Kossougro poursuivre le travail»
«Diabaté était membre de la municipalité du temps de Feu Guedé Guina(ex-maire) dont il fut le premier adjoint. Après le décès de celui-ci, il a assuré l’intérim jusqu’à l’élection, qui a porté Me Kossougro à la tête de la commune. Mais, qu’a-t-il fait durant toute cette période de transition? Aucune réalisation de sa part, ne plaide en faveur de son retour comme maire de Daloa, fut-il même intérimaire. Qu’on laisse Kossougro poursuivre le travail qu’il a amorcé avec beaucoup de succès.»
Mme Henriette Lago,
fonctionnaire :
«Que le ministre retire son arrêté»
«Cet arrêté du ministre de l’Intérieur vient doucher l’élan de réconciliation à Daloa, car, c’est un mauvais procès contre Kossougro. Le développement n’a pas de coloration politique. Les réalisations de Kossougro à Daloa sont visibles et profitent à tous, que l’on soit RHDP ou Lmp. Imposer Diabaté à la tête de la commune parce qu’il est proche du nouveau Président de République, n’aura pour seule mérite que, d’aggraver la fracture sociale héritée de la guerre entre les populations vivant à Daloa. Car, le village de Kossougro, c’est tout de même Lobia en plein cœur de Daloa, village fondé par Zoukou Gbeuly. Il n’est pas certain que, ses parents laissent aussi longtemps cette injustice se perpétuer. C’est pourquoi, nous demandons respectueusement au ministre de l’Intérieur, le retrait pur et simple de cet arrêté, pour sauver la paix et la cohésion à Daloa.»
N’Goran Yao, planteur :
«Qu’on laisse Kossougro achever son mandat»
«Evitons de monter davantage les communautés les unes contre les autres. Cet arrêté du ministre de l’Intérieur peut être, si l’on y prend garde, source de tension grave et imprévisible à Daloa. Nous ne sommes plus trop loin des élections municipales, que l’on laisse Kossougro achévé son mandat. je suis Pdci 100%, mais je ne suis pas d’accord, pour ce qu’on fait à Kossougro».
Tra Bi Irié,sans emploi: «Qu’on arrête la chasse aux sorcières»
«L’arrivée de Kossougro à la tête de Daloa nous a comblés de beaucoup d’espoirs, notamment celui de voir notre ville Daloa, épouser l’ère des technologies modernes, à savoir les feux tricolores dans nos rues, l’air de plus en plus pur avec la disparition des dépôts sauvages d’ordures ménagères et bien d’autres réalisations. Nous espérons de grandes choses avec Kossougro à la tête de la commune. Que l’on arrête la chasse aux sorcières. Kossougro a employé beaucoup de jeunes et pouvait m’employer aussi et on l’emmerde».
Tapé P : agent municipal
«Je soutiens le ministre de l’intérieur»
« Moi, je soutiens la décision du ministre de l’Intérieur. Mais, je pense qu’il n’y avait pas urgence et qu’il aurait pu convoquer, le maire, pour l’entendre. Il pouvait également, attendre de lire la demande d’explication du maire ».
Ismaël K, élève :
«Diabaté Karamoko a été victime d’une injustice»
«Diabaté Karamoko a été victime d’une injustice. Kossougro pouvait attendre que les élections arrivent, et permettre à l’intérimaire de Guédé Guina de terminer le mandat».
Affoué A. Commerçante :
«Le Président Ouattara et le ministre ont fait leur travail»
«Pour moi, les autorités n’ont rien contre le maire. La sanction est administrative. Elle n’est pas politique. C’est vrai qu’il y a des gens qui tentent de montrer des complots à Abidjan contre le maire, mais je sais que, le Président Ouattara ne permettra pas d’injustice».
Soumahoro Aboubacar dit Bitogo, président des commerçants du black market de Daloa:
«Nos mamans du grand marché de Daloa appellent Kossougro’’ Dieu donné’’»
«Je ne suis pas au courant de ce scandale de cinq millions de FCFA. Mais, ce que je sais, c’est que la construction du centre commercial était un projet de feu Guedé Guina signé avec le prometteur M. Ziad depuis 2005 que Me Kossougro a activé après la pose de première pierre, M.Ziad nous a donné dix-huit mois pour la livraison. Les dix-huit mois de Kossougro à la tête de la mairie, tout le monde a les preuves. Nos mamans du grand marché de Daloa appellent Kossougro’’ Dieu donné’’ pour ce qu’il fait. Qu’il continue ce qu’il a commencé».
Propos recueillis par M.O à Daloa