Au total, 566 militaires ont été rayés des effectifs de l’armée burkinabé sous l’accusation d’avoir pris part entre mars et juin à une série de muniteries à Ouagadougou et dans plusieurs régions du Burkina Faso, a annoncé jeudi au cours d’une conférence de presse le chef d’Etat-major de l’armée burkinabè, le général Nabaré Honoré Traoré.
Selon le général Traoré, sur les 566 militaires 217 ont fait l’objet de procédures judiciaires et en attendant d’être traduits en justice ils ont été internés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).
Pour le reste, la radiation est effective depuis le 7 juillet dernier, a dit le général Traoré, précisant que les militaires radiés sont des soldats de rang dont quelques éléments du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP).
Rébellion, désertion, révoltes, pillages, vols, destruction de biens, désobéissance, sont entre autres, les accusations retenues contre les soldats radiés.
‘’Il n’y a pas pour le moment, d’officiers parmi les radiés’’, a précisé le chef d’Etat-major, avant d’ajouter que l’enquête se poursuit pour démasquer tous les fautifs.
La sanction concerne toutes les garnisons du pays où il y a eu des mutineries, mais la plupart des militaires arrêtés sont issus de la garnison de Bobo-Dioulasso (177 soldats). 18 militaires seulement de Ouagadougou, la capitale, sont pour l’instant, sanctionnés.
De l’avis du général Honoré Nabaré Traoré, le contrat liant les soldats de rang à l’armée burkinabè est renouvelable chaque quatre ans et peut être rompu en cas de faute grave.
Interrogé sur les éventuelles conséquences que représente la radiation des militaires, le général s’est voulu rassurant, assurant que toutes les mesures seront prises pour éviter les risques. Il n’a toutefois pas précisé la nature des mesures arrêtées.
Les mutineries militaires au Burkina Faso se sont déroulées durant les mois de mars, avril, mai et juin derniers, faisant de nombreux dégâts dont des pertes en vies humaines, des pillages de boutiques, des agressions de personnes, des destructions de biens publics et privés.
Pour le chef d’Etat major de l’armée burkinabé, ‘’de tels actes ont porté un coup sérieux à l’image de la hiérarchie militaire et cela ne pouvait rester sans sanction’’.
Source :
APA-Ouagadougou (Burkina Faso)
Selon le général Traoré, sur les 566 militaires 217 ont fait l’objet de procédures judiciaires et en attendant d’être traduits en justice ils ont été internés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).
Pour le reste, la radiation est effective depuis le 7 juillet dernier, a dit le général Traoré, précisant que les militaires radiés sont des soldats de rang dont quelques éléments du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP).
Rébellion, désertion, révoltes, pillages, vols, destruction de biens, désobéissance, sont entre autres, les accusations retenues contre les soldats radiés.
‘’Il n’y a pas pour le moment, d’officiers parmi les radiés’’, a précisé le chef d’Etat-major, avant d’ajouter que l’enquête se poursuit pour démasquer tous les fautifs.
La sanction concerne toutes les garnisons du pays où il y a eu des mutineries, mais la plupart des militaires arrêtés sont issus de la garnison de Bobo-Dioulasso (177 soldats). 18 militaires seulement de Ouagadougou, la capitale, sont pour l’instant, sanctionnés.
De l’avis du général Honoré Nabaré Traoré, le contrat liant les soldats de rang à l’armée burkinabè est renouvelable chaque quatre ans et peut être rompu en cas de faute grave.
Interrogé sur les éventuelles conséquences que représente la radiation des militaires, le général s’est voulu rassurant, assurant que toutes les mesures seront prises pour éviter les risques. Il n’a toutefois pas précisé la nature des mesures arrêtées.
Les mutineries militaires au Burkina Faso se sont déroulées durant les mois de mars, avril, mai et juin derniers, faisant de nombreux dégâts dont des pertes en vies humaines, des pillages de boutiques, des agressions de personnes, des destructions de biens publics et privés.
Pour le chef d’Etat major de l’armée burkinabé, ‘’de tels actes ont porté un coup sérieux à l’image de la hiérarchie militaire et cela ne pouvait rester sans sanction’’.
Source :
APA-Ouagadougou (Burkina Faso)