Arrivé à Lakota le week-end dernier, Gaza Gazo avait un agenda très chargé. Elu en 2001, à 67% et pourtant licencié « injustement » de la municipalité, par l’ancien régime en 2007, Gaza Gazo, a mis à profit son séjour sur sa terre natale, pour rencontrer diverses associations de la société civile. Tous réclament son retour.
Ce sont successivement les jeunes et les femmes d’Akabreboua, les représentants de la JPDCI, du RJR, tous membres du RJDP de Lakota qui ont échangé avec leur «maire». Pendant ces différentes rencontres, la préoccupation des jeunes et des femmes était de revoir Gaza Gazo aux affaires: « Nous voulons que notre maire soit réhabilité, et nous nous lèverons désormais, pour dire non à toutes formes d’injustices ici à Lakota !», n’ont-ils cessé de répéter. Pour certains, si à Gagnoa et à Marcory, des maires ont été installés, la logique voudrait que cela se fasse pour Lakota. Pour d’autres, la réhabilitation de Gaza Gazo, «cadre avec les notions de justice et de rétablissement de la vérité», ce qui, poursuivent-ils, «jette les bases d’une vraie réconciliation à Lakota». Accueillie par la Jeunesse Unie pour la Paix et le Développement (JUPAD), organisation de la société civile composée des jeunes de toutes sensibilités politiques, ethniques et religieuses, la JUPAD représentée par Messieurs Lobognon Innocent et Yacou Batili, respectivement président national et Secrétaire à la Communication de l’organisation, ont apporté un soutien de taille à celui-ci. A leur suite, au cours de ces échanges, Gaza Gazo a instruit ses visiteurs en ces termes : « Vos demandes respectives sont légitimes. Même le Président Henri Konan Bédié me l’a signifié, lorsque je suis allé le rencontrer à Daoukro. Mais avant lui, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Monsieur Hamed BAKAYOKO, a promis me réhabiliter. Il a même donné des instructions à son Directeur de Cabinet dans ce sens, depuis plus d’un mois. Moi Gaza, je suis prêt à travailler pour le développement de ma ville et des populations qui m’ont élu. Sachez aussi que, pour me démettre de la mairie, c’est dans le journal «Notre Voie», que j’ai appris en 2007, qu’un arrêté ministériel aurait été pris. Document qui ne m’avait jamais été notifié», a-t-il fait savoir. Au finish, le Rjdp a organisé une réunion au cours de laquelle, Gaza Gazo a réitéré sa volonté de voir le département de Lakota se réconcilier, ainsi que le fauteuil de maire occupé. A ce propos, des actions diligentes sont prévues les jours à venir.
A Dedi
Ce sont successivement les jeunes et les femmes d’Akabreboua, les représentants de la JPDCI, du RJR, tous membres du RJDP de Lakota qui ont échangé avec leur «maire». Pendant ces différentes rencontres, la préoccupation des jeunes et des femmes était de revoir Gaza Gazo aux affaires: « Nous voulons que notre maire soit réhabilité, et nous nous lèverons désormais, pour dire non à toutes formes d’injustices ici à Lakota !», n’ont-ils cessé de répéter. Pour certains, si à Gagnoa et à Marcory, des maires ont été installés, la logique voudrait que cela se fasse pour Lakota. Pour d’autres, la réhabilitation de Gaza Gazo, «cadre avec les notions de justice et de rétablissement de la vérité», ce qui, poursuivent-ils, «jette les bases d’une vraie réconciliation à Lakota». Accueillie par la Jeunesse Unie pour la Paix et le Développement (JUPAD), organisation de la société civile composée des jeunes de toutes sensibilités politiques, ethniques et religieuses, la JUPAD représentée par Messieurs Lobognon Innocent et Yacou Batili, respectivement président national et Secrétaire à la Communication de l’organisation, ont apporté un soutien de taille à celui-ci. A leur suite, au cours de ces échanges, Gaza Gazo a instruit ses visiteurs en ces termes : « Vos demandes respectives sont légitimes. Même le Président Henri Konan Bédié me l’a signifié, lorsque je suis allé le rencontrer à Daoukro. Mais avant lui, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Monsieur Hamed BAKAYOKO, a promis me réhabiliter. Il a même donné des instructions à son Directeur de Cabinet dans ce sens, depuis plus d’un mois. Moi Gaza, je suis prêt à travailler pour le développement de ma ville et des populations qui m’ont élu. Sachez aussi que, pour me démettre de la mairie, c’est dans le journal «Notre Voie», que j’ai appris en 2007, qu’un arrêté ministériel aurait été pris. Document qui ne m’avait jamais été notifié», a-t-il fait savoir. Au finish, le Rjdp a organisé une réunion au cours de laquelle, Gaza Gazo a réitéré sa volonté de voir le département de Lakota se réconcilier, ainsi que le fauteuil de maire occupé. A ce propos, des actions diligentes sont prévues les jours à venir.
A Dedi