L’affaire a fait gros bruit au point où la presse s’en est fait l’écho. Lors du deuxième examen blanc de l’IEP d’Ettecoubé, les élèves ont été amenés à répondre à deux questions tendancieuses. La première porte sur le rôle de l’ONUCI et la seconde sur le nom du Président de la République lors la crise postélectorale. En réponse au rôle de l’ONUCI, l’inspecteur a retenu comme réponse ce qui suit : l’ONUCI a aidé à transporter les rebelles, à armer les rebelles et à tuer les soldats et civils ivoiriens. Quand au Président de la République, M. Ousmane Diallo, avait retenu comme réponse : Laurent Gbagbo. Hier, au cours d’une réunion extraordinaire au Plateau, le bureau exécutif du Rassemblement des enseignants républicains , a produit une déclaration dans laquelle, il s’est insurgé contre ces réponses qu’il qualifie de désinformation des enfants, ce qui est une énorme faute pédagogique et d’un dénie d’autorité ; en ce que l’inspecteur et ses collaborateurs refusent de reconnaître l’autorité légale et légitime du Président de la République, Alassane Dramane Ouattara. Des faits jugés très graves par le BEN du RER qui : « condamne avec la dernière énergie cette faute pédagogique de l’inspecteur d’enseignement préscolaire et primaire d’Attecoubé ». Pour ne pas que cette affaire reste sans suite, la déclaration : « exige une enquête de Mme le ministre de l’Education nationale couplée de sanctions exemplaires».
TL
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