Prendre leur destin en main et redorer le blason d’une corporation dont l’image est souvent écornée par le fait de certains membres. C’est la résolution prise par les artistes et autres créateurs, réunis au sein de l’Union Nationale des Artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI). Pour réaliser ce noble dessein, cette organisation, qui se veut désormais un véritable instrument de fédération de synergies, a remis un "Livre blanc", le week end dernier, à Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie. Ne voulant plus être de « simples et vulgaires amuseurs publics», donc « incapables de mener une carrière professionnelle », les artistes entendent fédérer leurs actions au sein d’une organisation qui se veut responsable. C’est en cela que l’UNARTCI veut, désormais, être un outil qui travaille de concert avec les structures publiques et parapubliques de lutte contre la nébuleuse que constitue la piraterie. Cela en vue de protéger la carrière et les œuvres des artistes. Outre la lutte contre la piraterie, l’UNARTCI a compilé dans son livre blanc des projets d’événements d’envergure sous- régionale tels qu’un Festival de musique, théâtre, cinéma…Ce qui tranche avec le passé où l’UNARTCI était une simple caisse de résonnance à la merci des politiques et autres organisateurs véreux de spectacles. Car ces derniers, vu l’état de précarité des artistes, pouvaient faire prester des artistes chanteurs surtout, sans contrat formel et pour des miettes. De mauvaises langues ironisaient même pour dire qu’un artiste ivoirien pouvait se produire rien qu’en lui offrant une bouteille de bière comme cachet. En réalité, l’UNARTCI veut bouleverser les mauvaises pratiques qui confinent les artistes dans l’état de dénuement et qui les empêchent à gérer, de façon professionnelle, leur carrière.
Pour opérer cette mue, les artistes et créateurs sont dans un nouvel esprit. Cela est également visible par le passage du témoin, en douceur, à la tête de l’UNARTCI. Avec l’absence prolongée hors du pays de Gadji Céli Saint Joseph, président de cette union depuis sa création, les artistes ont, en toute responsabilité, à l’unanimité et sans animosité, opté pour l’artiste- arrangeur Ken Adamo comme président par intérim. Alors que par le passé, cette occasion aurait donné lieu à des joutes et empoignades. Les artistes ivoiriens, comme on le voit, veulent trancher avec les pratiques anciennes. En s’appropriant la maxime africaine qui dit : lorsque le rythme du tam-tam change, les pas de danse doivent changer, ils veulent prendre à bras le corps, la lutte pour leur destin. Et de la manière la plus collégiale afin d’être forts et compétitifs sur le marché devenu exigeant. Par exemple, pour la lutte contre la piraterie, en dépit des stratégies et méthodes que les pouvoirs publics entendent mettre en œuvre, pour endiguer ce fléau qui empêche les artistes et créateurs de vivre décemment, ces derniers veulent eux- mêmes, s’impliquer, corps et âme dans cette lutte. Et ils ont parfaitement raison et intérêt à le faire, puisque le Président Alassane Ouattara et son ministre de la Culture- homme du sérail, Maurice Bandaman est écrivain- ont une claire vision du rôle de l’art et des artistes dans le développement du pays. En se mettant dans ces nouvelles dispositions, les artistes ne font qu’aider les autorités à les aider. Tant mieux, pour ce secteur qui a habitué les Ivoiriens aux remous et à l’instabilité. Que dire surtout des frasques de ceux d’entre eux qui pataugent encore dans la fange de l’amateurisme. On peut le dire, avec cette mue de l’UNARTCI, l’horizon s’éclaircit pour le monde artistique ; ce qui augure des productions de qualité et une vie décente pour les artistes et créateurs. Il était vraiment temps !
Jean- Antoine Doudou
Pour opérer cette mue, les artistes et créateurs sont dans un nouvel esprit. Cela est également visible par le passage du témoin, en douceur, à la tête de l’UNARTCI. Avec l’absence prolongée hors du pays de Gadji Céli Saint Joseph, président de cette union depuis sa création, les artistes ont, en toute responsabilité, à l’unanimité et sans animosité, opté pour l’artiste- arrangeur Ken Adamo comme président par intérim. Alors que par le passé, cette occasion aurait donné lieu à des joutes et empoignades. Les artistes ivoiriens, comme on le voit, veulent trancher avec les pratiques anciennes. En s’appropriant la maxime africaine qui dit : lorsque le rythme du tam-tam change, les pas de danse doivent changer, ils veulent prendre à bras le corps, la lutte pour leur destin. Et de la manière la plus collégiale afin d’être forts et compétitifs sur le marché devenu exigeant. Par exemple, pour la lutte contre la piraterie, en dépit des stratégies et méthodes que les pouvoirs publics entendent mettre en œuvre, pour endiguer ce fléau qui empêche les artistes et créateurs de vivre décemment, ces derniers veulent eux- mêmes, s’impliquer, corps et âme dans cette lutte. Et ils ont parfaitement raison et intérêt à le faire, puisque le Président Alassane Ouattara et son ministre de la Culture- homme du sérail, Maurice Bandaman est écrivain- ont une claire vision du rôle de l’art et des artistes dans le développement du pays. En se mettant dans ces nouvelles dispositions, les artistes ne font qu’aider les autorités à les aider. Tant mieux, pour ce secteur qui a habitué les Ivoiriens aux remous et à l’instabilité. Que dire surtout des frasques de ceux d’entre eux qui pataugent encore dans la fange de l’amateurisme. On peut le dire, avec cette mue de l’UNARTCI, l’horizon s’éclaircit pour le monde artistique ; ce qui augure des productions de qualité et une vie décente pour les artistes et créateurs. Il était vraiment temps !
Jean- Antoine Doudou