Il a mis la Suisse à ses pieds. Deux fois meilleur buteur (2009 et 2010) de l’Axpo super Ligue, Doumbia Seydou est depuis peu à la conquête de la Russie. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le canonnier ivoirien de 23 ans n’a pas tardé à dégainer. Auteur de 9 buts en 13 matches, lors de la phase aller du championnat 2011, il tire les Militaires du CSKA vers le haut. C’est l’homme en forme du club moscovite. Il n’est pas près de désarmer.
Au bout de la première moitié du championnat, vous avez inscrit 9 buts en 13 matches. En plus, vous avez délivré plusieurs passes décisives. Ce qui fait de vous l’attaquant le plus décisif du CSKA Moscou. Comment expliquez-vous cette performance ?
Trois facteurs expliquent mon rendement de la première moitié du championnat. D’abord, la préparation d’ensemble. Nous avons très bien travaillé à l’intersaison. Ensuite, disons qu’après la demi-saison de 2010, je me suis bien intégré au sein du groupe. Enfin, j’ai l’entière confiance de l’entraîneur. C’est suffisant pour qu’un joueur soit performant.
Est-ce que vous pensez avoir atteint, enfin, la bonne carburation dans le championnat russe?
Je ne vais pas faire la fine bouche. Franchement, je suis sur la bonne voie. Et, j’espère bien maintenir cette cadence.
Avec cette puissance de feu retrouvée, après une demi-saison mitigée (11 buts au total), on imagine que vous êtes intéressé par le titre de meilleur buteur…
(Rire) Absolument. Le titre de meilleur buteur est mon deuxième objectif après celui de champion. Je veux gagner le championnat avec mon équipe et terminer en tête des buteurs.
Craignez-vous particulièrement des joueurs dans ce challenge? Lesquels ?
Pour tout dire, je respecte tout le monde. Mais je ne crains personne.
A peine avez-vous commencé à briller que les autres clubs européens comme Chelsea, Naples ont montré leur intérêt pour vous. A cette allure, on se demande bien si vous irez au bout de votre contrat.
Pour le moment, je me concentre sur le championnat. Car, comme je l’ai dit, j’ai des objectifs à atteindre ; à savoir remporter le championnat et le titre de meilleur buteur.
Après la pause, êtes-vous prêt à répéter les performances de la première moitié du championnat?
Bien sûr. Nous avons bénéficié d’une préparation de 3 semaines. Cela devrait me permettre de répondre présent pour la suite des débats. Autrement dit, je suis prêt à répéter les performances de la phase aller.
Combien de buts comptez- vous mettre pour la suite de la saison?
J'aimerais marquer le plus de buts possible.
Ce serait quoi, votre destination après le CSKA Moscou ? Il semble que vous ayez une préférence pour Chelsea ?
Je ne saurais me prononcer sur ma prochaine destination. Seul Dieu sait où je vais atterrir.
Vu le climat russe, et la réputation qui vous a précédé en Russie (ndlr : il a été deux fois meilleur buteur du championnat suisse), on a cru que l’aventure serait difficile. Finalement, vous avez réussi à vous adapter sans grande peine. Où puisez-vous cette force de caractère?
Je pense que tout se passe dans la tête. C'est de là que vient ma force. De plus, je suis un aventurier. Depuis le Japon, j’ai réussi à m'adapter à l’environnement immédiat et à comprendre beaucoup de chose dans la vie. J’en suis arrivé à la conclusion que : quand on veut, on peut.
De l’As Denguélé au Cska Moscou en passant par Kashiwa Reysol, Voltes Tokushima (Japon) et Young Boys, votre parcours est tout de même atypique. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué jusqu’ici ?
Ce qui m'a le plus marqué, c'est mon passage à l'As Denguélé. C’est là que tout a commencé, notamment avec ce titre de meilleur buteur (ndlr: il avait inscrit 15 buts) le premier de ma carrière. Je n’oublie pas non plus le Japon où j'ai signé mon premier contrat Pro. Il n’empêche, que chaque club m'a laissé des souvenirs intarissables.
Parlant de la sélection nationale, en dehors de la superbe réalisation face à l’Allemagne en Amicale, vous restez toujours muet. Comment expliquez-vous cela? On a l’impression qu’il y a un manque de confiance.
Vous avez raison. Mais, il ne s'agit pas ici d'un manque de confiance. C’est une question de temps de jeu. Et cela dépend du choix du Coach. Je ne peux rien faire contre ça.
La concurrence est rude en attaque, ne craignez-vous pas d’en faire les frais ? Avez-vous la pression ?
La concurrence est rude, je le sais. Mais nous sommes tous là pour le même objectif. Donc je suis patient.
Réalisée par téléphone par
MARTIAL GALE
Au bout de la première moitié du championnat, vous avez inscrit 9 buts en 13 matches. En plus, vous avez délivré plusieurs passes décisives. Ce qui fait de vous l’attaquant le plus décisif du CSKA Moscou. Comment expliquez-vous cette performance ?
Trois facteurs expliquent mon rendement de la première moitié du championnat. D’abord, la préparation d’ensemble. Nous avons très bien travaillé à l’intersaison. Ensuite, disons qu’après la demi-saison de 2010, je me suis bien intégré au sein du groupe. Enfin, j’ai l’entière confiance de l’entraîneur. C’est suffisant pour qu’un joueur soit performant.
Est-ce que vous pensez avoir atteint, enfin, la bonne carburation dans le championnat russe?
Je ne vais pas faire la fine bouche. Franchement, je suis sur la bonne voie. Et, j’espère bien maintenir cette cadence.
Avec cette puissance de feu retrouvée, après une demi-saison mitigée (11 buts au total), on imagine que vous êtes intéressé par le titre de meilleur buteur…
(Rire) Absolument. Le titre de meilleur buteur est mon deuxième objectif après celui de champion. Je veux gagner le championnat avec mon équipe et terminer en tête des buteurs.
Craignez-vous particulièrement des joueurs dans ce challenge? Lesquels ?
Pour tout dire, je respecte tout le monde. Mais je ne crains personne.
A peine avez-vous commencé à briller que les autres clubs européens comme Chelsea, Naples ont montré leur intérêt pour vous. A cette allure, on se demande bien si vous irez au bout de votre contrat.
Pour le moment, je me concentre sur le championnat. Car, comme je l’ai dit, j’ai des objectifs à atteindre ; à savoir remporter le championnat et le titre de meilleur buteur.
Après la pause, êtes-vous prêt à répéter les performances de la première moitié du championnat?
Bien sûr. Nous avons bénéficié d’une préparation de 3 semaines. Cela devrait me permettre de répondre présent pour la suite des débats. Autrement dit, je suis prêt à répéter les performances de la phase aller.
Combien de buts comptez- vous mettre pour la suite de la saison?
J'aimerais marquer le plus de buts possible.
Ce serait quoi, votre destination après le CSKA Moscou ? Il semble que vous ayez une préférence pour Chelsea ?
Je ne saurais me prononcer sur ma prochaine destination. Seul Dieu sait où je vais atterrir.
Vu le climat russe, et la réputation qui vous a précédé en Russie (ndlr : il a été deux fois meilleur buteur du championnat suisse), on a cru que l’aventure serait difficile. Finalement, vous avez réussi à vous adapter sans grande peine. Où puisez-vous cette force de caractère?
Je pense que tout se passe dans la tête. C'est de là que vient ma force. De plus, je suis un aventurier. Depuis le Japon, j’ai réussi à m'adapter à l’environnement immédiat et à comprendre beaucoup de chose dans la vie. J’en suis arrivé à la conclusion que : quand on veut, on peut.
De l’As Denguélé au Cska Moscou en passant par Kashiwa Reysol, Voltes Tokushima (Japon) et Young Boys, votre parcours est tout de même atypique. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué jusqu’ici ?
Ce qui m'a le plus marqué, c'est mon passage à l'As Denguélé. C’est là que tout a commencé, notamment avec ce titre de meilleur buteur (ndlr: il avait inscrit 15 buts) le premier de ma carrière. Je n’oublie pas non plus le Japon où j'ai signé mon premier contrat Pro. Il n’empêche, que chaque club m'a laissé des souvenirs intarissables.
Parlant de la sélection nationale, en dehors de la superbe réalisation face à l’Allemagne en Amicale, vous restez toujours muet. Comment expliquez-vous cela? On a l’impression qu’il y a un manque de confiance.
Vous avez raison. Mais, il ne s'agit pas ici d'un manque de confiance. C’est une question de temps de jeu. Et cela dépend du choix du Coach. Je ne peux rien faire contre ça.
La concurrence est rude en attaque, ne craignez-vous pas d’en faire les frais ? Avez-vous la pression ?
La concurrence est rude, je le sais. Mais nous sommes tous là pour le même objectif. Donc je suis patient.
Réalisée par téléphone par
MARTIAL GALE