Le déficit d'enseignants relevé, récemment, par le ministre de l'Education nationale sur toute l'étendue du territoire national, a suscité samedi dernier, la réaction du syndicat national des enseignants volontaires de Côte d'Ivoire (Synev-ci). Au cours d'une conférence de presse, animé par son Secrétaire Général, Koffi N'Da, ce syndicat a invité instamment le gouvernement à tout mettre en œuvre pour leur intégration. «Nous souhaitons la prise en compte de tous les 4186 enseignants volontaires dont la liste a été déposée depuis le 20 août 2008 au cabinet du ministre de la Fonction publique et de celui de l'Education », a-t-il exhorté. Koffi N'Da a, par ailleurs, rappelé l'urgence de l'attribution des numéros matricules aux enseignants volontaires déjà affectés depuis deux ans. Le conférencier s'est, en outre, offusqué que les enseignants volontaires des zones Centre-Nord-Ouest aient été intégrés sans grande difficulté alors que ceux du sud peinent à l'être. « Nous rendons hommage au Premier ministre qui a facilité la prise en compte des enseignants des zones Cno et nous souhaitons son implication personnelle pour l'intégration des enseignants volontaires du Sud », a plaidé Koffi N'Da.
Faut-il le rappeler, la promesse d'intégration des enseignants volontaires a été décidé en 2007 par l'Etat de Côte d'Ivoire aux lendemains de la signature des accords politiques de Ouagadougou. Si leur reconnaissance a été obtenue de haute lutte, leur intégration n'en demeure pas moins un long combat.
Alexandre Lebel Ilboudo
Faut-il le rappeler, la promesse d'intégration des enseignants volontaires a été décidé en 2007 par l'Etat de Côte d'Ivoire aux lendemains de la signature des accords politiques de Ouagadougou. Si leur reconnaissance a été obtenue de haute lutte, leur intégration n'en demeure pas moins un long combat.
Alexandre Lebel Ilboudo