Dans le cadre de ses activités, le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation, a rencontré les opérateurs économiques, le mercredi 20 juillet 2011, à la CCI-CI (Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire), pour s’imprégner des réalités du secteur privé. Saisissant cette opportunité, M. Jean-Louis Billon, président de la CCI-CI, a présenté à Charles Konan Banny un tableau sombre du secteur privé. «Le secteur privé reste la grande victime de la crise ivoirienne. Nous sommes le seul pays au monde où le secteur privé a été pressé comme du citron», a déploré le président de la CCI-CI. Pour lui, le secteur privé a payé un lourd tribut, avec l’augmentation des denrées alimentaires, la crise énergétique, le délestage. «Les entreprises ont subi d’énormes pertes mais n’ont jamais été prises en compte. Les entreprises pillées ont licencié leur personnel», a-t-il fait remarquer.
Avant de souligner : ‘’le secteur privé en a gros sur le cœur’’. Fort de ce constat, la Chambre de commerce, selon Jean-Louis Billon a fait des doléances à la Commission DVR afin qu’elle joue son rôle régalien. Celui de faire recours au retour de la normalité en Côte d’Ivoire. A sa suite, Charles Konan Banny, président de la Commission DVR s’est félicité de la problématique soumise à son appréciation. «Comment faire de sorte que la Côte d’Ivoire devienne normale, aie une justice et un fonctionnement où ceux qui veulent entreprendre, entreprennent dans la liberté. On ne peut pas engager la construction d’un pays si tous les facteurs de productions ne sont pas mis ensemble dans une combinaison harmonieuse. Aujourd’hui, nous distinguons une dispersion de ce «facteur confiance». Les Ivoiriens ne se font plus confiances les uns dans les autres. La méfiance a installé la peur et la défiance. La peur ne peut pas
amener qui que ce soit à produire», a-t-il indiqué. Pour réussir ce pari, Charles Konan Banny a estimé que les entreprises ont intérêt à participer à la normalisation de la situation qui passe nécessairement par la réconciliation. «L’entreprise a doublement intérêt que les employés travaillent en confiance. Si nous sommes convaincus, alors nous sommes acteurs de cette réconciliation. Les entreprises ont été sollicitées pour participer à l’effort de guerre. Aujourd’hui, je voudrais que cet effort se transforme en effort de paix comme condition de retour de leur activité. La réconciliation, c’est de ramener la confiance au plan économique et social de sorte que la nation se reconstruise, a-t-il conclu.
Armand K
Avant de souligner : ‘’le secteur privé en a gros sur le cœur’’. Fort de ce constat, la Chambre de commerce, selon Jean-Louis Billon a fait des doléances à la Commission DVR afin qu’elle joue son rôle régalien. Celui de faire recours au retour de la normalité en Côte d’Ivoire. A sa suite, Charles Konan Banny, président de la Commission DVR s’est félicité de la problématique soumise à son appréciation. «Comment faire de sorte que la Côte d’Ivoire devienne normale, aie une justice et un fonctionnement où ceux qui veulent entreprendre, entreprennent dans la liberté. On ne peut pas engager la construction d’un pays si tous les facteurs de productions ne sont pas mis ensemble dans une combinaison harmonieuse. Aujourd’hui, nous distinguons une dispersion de ce «facteur confiance». Les Ivoiriens ne se font plus confiances les uns dans les autres. La méfiance a installé la peur et la défiance. La peur ne peut pas
amener qui que ce soit à produire», a-t-il indiqué. Pour réussir ce pari, Charles Konan Banny a estimé que les entreprises ont intérêt à participer à la normalisation de la situation qui passe nécessairement par la réconciliation. «L’entreprise a doublement intérêt que les employés travaillent en confiance. Si nous sommes convaincus, alors nous sommes acteurs de cette réconciliation. Les entreprises ont été sollicitées pour participer à l’effort de guerre. Aujourd’hui, je voudrais que cet effort se transforme en effort de paix comme condition de retour de leur activité. La réconciliation, c’est de ramener la confiance au plan économique et social de sorte que la nation se reconstruise, a-t-il conclu.
Armand K