Judo / Tournoi International - Le code moral du Judo pour réconcilier la population

Le Fédération ivoirienne de Judo et de Disciplines Assimilés (FIJDA) ne veut pas rester en marge du processus de paix et de réconciliation prôné par le Président de la République Alassane Ouattara. Elle entend jouer sa partition dans ce processus. Et ce, à travers la tenue du Tournoi International de l’Afrique de l’Ouest de Judo (TIAO-Judo), qui se teindra du 03 au 06 Aout 2011, à Abidjan. Un tournoi sous le sceau de l’intégration Sous-régionale. L’information a été donnée, le jeudi 21 juillet 2011, au cours d’une conférence de presse au siège du Comité National Olympique animée par le président de la FIJDA, Me Angbo Issac. Selon le patron du Judo Ivoirien, ce tournoi qui verra la participation de 9 pays de la sous-région, dont 5 ont déjà confirmé leur participation, sera marqué deux temps forts. Le premier, est celui de la compétition proprement dite, qui se déroulera le vendredi 05 au Gymnase du groupement des sapeurs pompiers. Les athlètes auront a ‘’competir’’ dans les 14 catégories, dont 7, chez les hommes et 7, chez les femmes. Le second moment, quant à lui, consistera, au lendemain du tournoi, à une rencontre, avec les populations des communes d’Abobo et de Yopougon du tournoi afin de partager le code moral du judo qui revêt des vertus de paix et de réconciliation. « Au lendemain du tournoi, nous irons dans les communes d’Abobo et de Yopougon, pour partager avec ses communautés, le code moral du judo, qui est pour nous, un socle de formation, d’agent de paix. C’est-à-dire, s’imprégner des différents thèmes du code moral, nous permettrons de nous pardonner, d’accepter de vivre ensemble, de reconnaitre que l’autre, a fauté et que la force ne réglera rien. Lui faire comprendre qu’il est encore mon frère, qu’il demeure mon ami qui permettront de vivre continuellement, de vivre ensemble », a dit Angbo Issac. Pour le choix de ses deux communes, il a indiqué que, compte tenu des violents combats qu’elles ont connus durant la crise postélectorale, il est bon d’apporter le message de paix et de réconciliation aux populations riveraines.

K.Ange