Le tout nouveau président de la Fédération ivoirienne de natation et sauvetage(FINS), Vremen Serge Yvon, par ailleurs cadre à la Primature depuis 2003, s’est confié à l’IA. Dans cet entretien, il parle de l’avenir de la natation sous sa houlette et surtout de la polémique, qui a trait au choix des présidents de fédérations qui serait le choix du Premier ministre Soro Guillaume.
Président, quelles sont vos impressions après votre plébiscite à la tête de la Fédération, le 09 juillet dernier ?
Je suis heureux du consensus qui a été fait autour de ma personne. Et mes premiers mots de remerciements vont à l’endroit des acteurs de la natation ivoirienne. C’est toujours bon, pour un ancien sportif, de prendre le contrôle d’une fédération. J’ai été un nageur et je connais de ce fait, les problèmes du milieu. J’ai donc une connaissance de ce sport et je maîtrise la gestion de l’administration. Les deux mis ensemble, je pense pouvoir apporter ma touche à cette fédération.
Vous prenez les rênes de la FINS au moment où la discipline est au point mort. Quels seront vos remèdes pour remettre la natation ivoirienne sur la bonne voie ?
Depuis trois voire quatre ans, la natation est au point mort. Et l’on se pose la question de savoir, si la natation ivoirienne n’était que Touré Castilho. Parce que depuis son décès, rien ne bouge. Il n’y a pas de piscines disponibles et cela cause assez de désagréments aux athlètes. Ce sont donc, tous ces problèmes qui m’ont amené à venir prendre le contrôle de la Fédération. Mon prédécesseur, Oga Maxime, a essayé de poursuivre le travail du président Touré. Mais, il a été confronté à de nombreuses difficultés. Mes premiers actes seront la réhabilitation des infrastructures sportives de la Fédération. Revoir surtout leur mode d’entretien, pour que les collectivités locales puissent venir en aide à l’Etat qui gère ces infrastructures. Je miserai par conséquent, sur le sponsoring pour réhabiliter les piscines. Il faut trouver un nouveau mode de financement de ces infrastructures.
Avez-vous une idée des nageurs ivoiriens ?
L’actualité aidant, nous avons trois nageurs qui sont présents à Shanghai pour le championnat du monde de la discipline. Cette compétition tombe à pic, parce qu’elle me permettra d’avoir une idée réelle de leurs performances sur le plan international et aussi de faire un état des lieux de nos athlètes. Mais je peux vous rassurer que nous avons en ce moment, un vivier de 12 nageurs qui peuvent nous représenter lors des grandes compétitions. Certes, il serait difficile pour eux de glaner des médailles, mais ils peuvent améliorer leurs temps et être performants pour se qualifier pour les JO 2016. S’ils peuvent tenir une compétition, c’est déjà bon. Etre huitième sur 4000 nageurs en Afrique et partout dans le monde, c’est déjà bon. Nous allons essayer d’agrandir ce vivier de 12 nageurs. Pour ce faire, il faut sensibiliser les populations à venir pratiquer la natation. Il nous faut un large vivier et nous savons où nous orienter. Les écoles primaires existent.
Nous avons ouï dire que votre plébiscite à la tête de la Fédération a été possible, suite à l’intervention directe du Premier ministre Soro Guillaume, obligeant vos deux concurrents à abandonner, à quelques minutes du vote…
(Il nous arrête et sourit). C’est vrai que le Premier ministre adore le sport, mais il faut séparer les choses. Je suis membre du cabinet du Premier ministre depuis 2003. Si tant soit-il, que pour être président d’une fédération sportive, il faut l’intervention du Premier ministre, j’aurai été président de la Fédération sous Seydou Diarra. Absolument non, le Premier ministre Soro Guillaume ne choisit pas le président d’une fédération sportive. Il ne s’ingère pas dans ce genre de choses. Ce sont plutôt les clubs qui ont décidé. C’est une élection et il fallait avoir la caution des clubs. Ce sont les clubs qui votent et non la Primature. Quel que soit ce qu’on dira, seuls les clubs feront leurs choix le jour du vote. Les clubs avaient décidé deux ans auparavant me concernant. J’ai présenté un plan de travail à ces clubs et c’est ce qui les a séduits. Il y a eu assez de rencontres explicatives avec de nombreux acteurs du milieu. J’ai quand même 18 ans de pratique de la natation et depuis 1997, je suis mécène de cette fédération. A cette époque, Soro n’était pas encore Premier ministre. Absolument non, le Premier ministre ne décide pas dans le choix du président d’une fédération.
Quelles seront vos priorités pour 2011 ?
C’est de mettre en place un partenariat entre la Fédération et les propriétaires des piscines privées. Parce que ces piscines vont accueillir un taux de nageurs affiliés à la Fédération.
Evidemment, nous allons aider ces piscines privées en entretien, etc. S’il n’y a pas de piscines, il n’y a pas de nageurs. Il faut savoir, ce dont on dispose au plan des infrastructures avant de rechercher des nageurs à travers les écoles. Au niveau des piscines publiques, nous avons la piscine d’Etat de Treichville, qui date de 1965 et celle de Bingerville, qu’il faut réhabiliter. Le ministre en charge du sport ivoirien a en priorité, la réhabilitation des infrastructures sportives et nous pensons que cela devrait permettre de régler nos problèmes concernant ces deux piscines.
Réalisé par Annoncia Sehoué
Président, quelles sont vos impressions après votre plébiscite à la tête de la Fédération, le 09 juillet dernier ?
Je suis heureux du consensus qui a été fait autour de ma personne. Et mes premiers mots de remerciements vont à l’endroit des acteurs de la natation ivoirienne. C’est toujours bon, pour un ancien sportif, de prendre le contrôle d’une fédération. J’ai été un nageur et je connais de ce fait, les problèmes du milieu. J’ai donc une connaissance de ce sport et je maîtrise la gestion de l’administration. Les deux mis ensemble, je pense pouvoir apporter ma touche à cette fédération.
Vous prenez les rênes de la FINS au moment où la discipline est au point mort. Quels seront vos remèdes pour remettre la natation ivoirienne sur la bonne voie ?
Depuis trois voire quatre ans, la natation est au point mort. Et l’on se pose la question de savoir, si la natation ivoirienne n’était que Touré Castilho. Parce que depuis son décès, rien ne bouge. Il n’y a pas de piscines disponibles et cela cause assez de désagréments aux athlètes. Ce sont donc, tous ces problèmes qui m’ont amené à venir prendre le contrôle de la Fédération. Mon prédécesseur, Oga Maxime, a essayé de poursuivre le travail du président Touré. Mais, il a été confronté à de nombreuses difficultés. Mes premiers actes seront la réhabilitation des infrastructures sportives de la Fédération. Revoir surtout leur mode d’entretien, pour que les collectivités locales puissent venir en aide à l’Etat qui gère ces infrastructures. Je miserai par conséquent, sur le sponsoring pour réhabiliter les piscines. Il faut trouver un nouveau mode de financement de ces infrastructures.
Avez-vous une idée des nageurs ivoiriens ?
L’actualité aidant, nous avons trois nageurs qui sont présents à Shanghai pour le championnat du monde de la discipline. Cette compétition tombe à pic, parce qu’elle me permettra d’avoir une idée réelle de leurs performances sur le plan international et aussi de faire un état des lieux de nos athlètes. Mais je peux vous rassurer que nous avons en ce moment, un vivier de 12 nageurs qui peuvent nous représenter lors des grandes compétitions. Certes, il serait difficile pour eux de glaner des médailles, mais ils peuvent améliorer leurs temps et être performants pour se qualifier pour les JO 2016. S’ils peuvent tenir une compétition, c’est déjà bon. Etre huitième sur 4000 nageurs en Afrique et partout dans le monde, c’est déjà bon. Nous allons essayer d’agrandir ce vivier de 12 nageurs. Pour ce faire, il faut sensibiliser les populations à venir pratiquer la natation. Il nous faut un large vivier et nous savons où nous orienter. Les écoles primaires existent.
Nous avons ouï dire que votre plébiscite à la tête de la Fédération a été possible, suite à l’intervention directe du Premier ministre Soro Guillaume, obligeant vos deux concurrents à abandonner, à quelques minutes du vote…
(Il nous arrête et sourit). C’est vrai que le Premier ministre adore le sport, mais il faut séparer les choses. Je suis membre du cabinet du Premier ministre depuis 2003. Si tant soit-il, que pour être président d’une fédération sportive, il faut l’intervention du Premier ministre, j’aurai été président de la Fédération sous Seydou Diarra. Absolument non, le Premier ministre Soro Guillaume ne choisit pas le président d’une fédération sportive. Il ne s’ingère pas dans ce genre de choses. Ce sont plutôt les clubs qui ont décidé. C’est une élection et il fallait avoir la caution des clubs. Ce sont les clubs qui votent et non la Primature. Quel que soit ce qu’on dira, seuls les clubs feront leurs choix le jour du vote. Les clubs avaient décidé deux ans auparavant me concernant. J’ai présenté un plan de travail à ces clubs et c’est ce qui les a séduits. Il y a eu assez de rencontres explicatives avec de nombreux acteurs du milieu. J’ai quand même 18 ans de pratique de la natation et depuis 1997, je suis mécène de cette fédération. A cette époque, Soro n’était pas encore Premier ministre. Absolument non, le Premier ministre ne décide pas dans le choix du président d’une fédération.
Quelles seront vos priorités pour 2011 ?
C’est de mettre en place un partenariat entre la Fédération et les propriétaires des piscines privées. Parce que ces piscines vont accueillir un taux de nageurs affiliés à la Fédération.
Evidemment, nous allons aider ces piscines privées en entretien, etc. S’il n’y a pas de piscines, il n’y a pas de nageurs. Il faut savoir, ce dont on dispose au plan des infrastructures avant de rechercher des nageurs à travers les écoles. Au niveau des piscines publiques, nous avons la piscine d’Etat de Treichville, qui date de 1965 et celle de Bingerville, qu’il faut réhabiliter. Le ministre en charge du sport ivoirien a en priorité, la réhabilitation des infrastructures sportives et nous pensons que cela devrait permettre de régler nos problèmes concernant ces deux piscines.
Réalisé par Annoncia Sehoué