Plus de 400 militaires ont séquestré, mercredi dernier, Touré Ahmed Bouah, Pca de Sophia immobilier. Et cela dans le cadre du projet immobilier des Ex- Forces de Défense et de Sécurité.
«L’argent des ex-Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire, aujourd’hui Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) qui est prélevé dans le cadre du projet immobilier n’est pas à ma disposition. Cet argent, d’environ 13 milliards de Fcfa est sous séquestre dans trois comptes différents domiciliés à la Bank of Africa (Boa), à la banque du Trésor public et à la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa)». Tels sont les propos de Touré Ahmed Bouah, promoteur de Sophia, structure chargée d’octroyer des terrains nus aux ex-Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire. Cette précision fait suite à la descente musclée au sein de son entreprise sise aux 2 Plateaux, de plus de 400 militaires. Ils entendent, A travers cette action, se faire rembourser des sommes prélevées dans le cadre de ce vaste projet. Dans le cas contraire résilier tout simplement les clauses de leur contrat. L’homme a passé un mauvais quart d’heure. Puisque les militaires voulaient lui faire la peau. Il soutient qu’il n’a nullement aucune intention d’escroquer les souscripteurs. Ses explications ne les convainquent pas. Ces derniers coupent l’électricité. Et d’inviter le Pca de Sophia immobilier à prendre des engagements fermes pour lever les prélèvements. Chose qu’il ne pouvait pas le faire séance tenante sans en informer le comité de suivi de ce projet, dont le président n’est autre le colonel Djessou Mobio, le Directeur de cabinet du ministre délégué à la Défense. Il a fallu l’intervention du commandant Jah Gao, qui était en patrouille avec ses éléments dans la zone, pour qu’une véritable négociation puisse commencer. Mais les militaires restent camper sur leur position. La tension monte d’un cran. Jah Gao et ses éléments réussissent à exfiltrer Touré Ahmed Bouah. Quatre éléments sont mis aux arrêts. Tout ce monde est conduit à l’Etat major général des armées au camp Gallieni. Selon les militaires arrêtés, ils ont reçu un message radio. A travers lequel, on leur demande de se rendre dans les locaux de la société. Afin de se faire rembourser des sommes prélevées sur leur compte dans le cadre du projet immobilier dont ils sont souscripteurs. Ou la résiliation du contrat. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés à cet endroit. Cette version est contredite par le commissaire Gnezalé Kouamé et le lieutenant Ouattara Anzoumana. Ces deux officiers soutiennent qu’il n’y a jamais eu de message radio de l’Etat major général des armées de Côte d’Ivoire. Avant d’indiquer que c’est une simple imagination de ceux qui se sont rendus sur les lieux. Séance tenante, ils présentent les excuses au promoteur immobilier. Touré Ahmed Bouah soutient, une fois de plus, qu’il ne peut en aucun cas voler l’argent des souscripteurs. «Si ce projet n’est fiable et viable, je serais en fuite comme certains opérateurs du secteur. Qui, après avoir escroqué leurs souscripteurs prennent la tangente», explique-t-il. Et de rassurer les quelque 18000 souscripteurs que des dispositions sont en train d’être prise pour la remise officielle de ces terrains nus à ses bénéficiaires. Pour mémoire, le projet a été lancé le 2 mars 2007 par le Président Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré (attjoseph@yahoo.fr)
«L’argent des ex-Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire, aujourd’hui Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) qui est prélevé dans le cadre du projet immobilier n’est pas à ma disposition. Cet argent, d’environ 13 milliards de Fcfa est sous séquestre dans trois comptes différents domiciliés à la Bank of Africa (Boa), à la banque du Trésor public et à la Banque pour le financement de l’agriculture (Bfa)». Tels sont les propos de Touré Ahmed Bouah, promoteur de Sophia, structure chargée d’octroyer des terrains nus aux ex-Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire. Cette précision fait suite à la descente musclée au sein de son entreprise sise aux 2 Plateaux, de plus de 400 militaires. Ils entendent, A travers cette action, se faire rembourser des sommes prélevées dans le cadre de ce vaste projet. Dans le cas contraire résilier tout simplement les clauses de leur contrat. L’homme a passé un mauvais quart d’heure. Puisque les militaires voulaient lui faire la peau. Il soutient qu’il n’a nullement aucune intention d’escroquer les souscripteurs. Ses explications ne les convainquent pas. Ces derniers coupent l’électricité. Et d’inviter le Pca de Sophia immobilier à prendre des engagements fermes pour lever les prélèvements. Chose qu’il ne pouvait pas le faire séance tenante sans en informer le comité de suivi de ce projet, dont le président n’est autre le colonel Djessou Mobio, le Directeur de cabinet du ministre délégué à la Défense. Il a fallu l’intervention du commandant Jah Gao, qui était en patrouille avec ses éléments dans la zone, pour qu’une véritable négociation puisse commencer. Mais les militaires restent camper sur leur position. La tension monte d’un cran. Jah Gao et ses éléments réussissent à exfiltrer Touré Ahmed Bouah. Quatre éléments sont mis aux arrêts. Tout ce monde est conduit à l’Etat major général des armées au camp Gallieni. Selon les militaires arrêtés, ils ont reçu un message radio. A travers lequel, on leur demande de se rendre dans les locaux de la société. Afin de se faire rembourser des sommes prélevées sur leur compte dans le cadre du projet immobilier dont ils sont souscripteurs. Ou la résiliation du contrat. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés à cet endroit. Cette version est contredite par le commissaire Gnezalé Kouamé et le lieutenant Ouattara Anzoumana. Ces deux officiers soutiennent qu’il n’y a jamais eu de message radio de l’Etat major général des armées de Côte d’Ivoire. Avant d’indiquer que c’est une simple imagination de ceux qui se sont rendus sur les lieux. Séance tenante, ils présentent les excuses au promoteur immobilier. Touré Ahmed Bouah soutient, une fois de plus, qu’il ne peut en aucun cas voler l’argent des souscripteurs. «Si ce projet n’est fiable et viable, je serais en fuite comme certains opérateurs du secteur. Qui, après avoir escroqué leurs souscripteurs prennent la tangente», explique-t-il. Et de rassurer les quelque 18000 souscripteurs que des dispositions sont en train d’être prise pour la remise officielle de ces terrains nus à ses bénéficiaires. Pour mémoire, le projet a été lancé le 2 mars 2007 par le Président Laurent Gbagbo.
Joseph Atoumgbré (attjoseph@yahoo.fr)