Warid télécom a congédié, vendredi 29 juillet dernier, tout son personnel, par «licenciement collectif», selon le site connectionivoirienne.net. Par contre, sur environ 140 agents, 25 n’ont pas encore reçu leur lettre de licenciement. A en croire, les informations du site, de source proche de l’administration provisoire, «ces personnes sont encore là, pour évacuer les affaires courantes comme l’exige la loi ». Et de préciser que « les agents n’auront droit qu’à deux mois d’arriérés de salaires qui seront payés d’ici peu. Quant au dédommagement, cela ne devrait pas créer de problème, vu qu’un consensus a été trouvé avec le personnel. En effet, cette décision est la conséquence du fait que cette compagnie de téléphonie mobile n’a jamais pu démarrer ses activités depuis l’octroi de sa licence d’exploitation. Warid Telecom dont le prince d’Abu Dhabi détenait la majorité des actions était tiraillée, selon des sources, par des palabres internes de tous ordres. Un groupuscule d’agents avait vertement dénoncé l’implication de Simone Gbagbo, l’ex- première dame de Côte d’Ivoire, dans cette affaire qui opposait Ivoiriens et Pakistanais. L’entreprise n’est jamais parvenue à sortir du coma et à vendre ne serait-ce qu’une seule puce GSM, en dépit de la quarantaine de milliards de FCFA investis.
BS
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