Elie Hallassou a recouvré la liberté le mercredi 03 août dernier, après une semaine de détention à la gendarmerie du camp d’Agban sur plainte de M. Maoula Mohamed, pour tentative d’extorsion de fonds. A la vérité, de nombreuses zones d’ombre entourent cette affaire. Ce qui a amené le procureur à relaxer M. Hallassou. Ce dernier qui détenait depuis le 27 juin 2011, un certain nombre de pièces à conviction prouvant bien au contraire que M. Maoula en relations d’affaires avec lui, lui devait la somme de 263.800.000 FCFA, a produit ces preuves devant les autorités judiciaires et policières. Maoula avait signé 14 reconnaissances de dette dont Elie Hallassou a les originaux. Pire, Maoula en règlement de sa dette a tiré 14 chèques à l’ordre de M. Hallassou, qui sont revenus impayés pour défaut de provision et compte en interdiction préalable. Il s’agit donc, d’un faux en écriture de banque puni et réprimé par l’article 298 du code pénal ivoirien qui stipule que : « est puni d’une amende de 300.000 à 3.000.000 de francs, sans que l’amende puisse être inférieure au montant du chèque, quiconque émet un chèque sans provision ». Curieusement, c’est celui à qui on doit de l’argent qui s’est retrouvé en prison. Maoula qui se défend d’avoir signé les différentes reconnaissances sous la menace aurait accepté aujourd’hui, de négocier. Un remboursement de l’ordre de 100 millions de FCFA à M. Hallassou serait sur le point d’aboutir. Ainsi, les arguments d’extorsion de fonds à l’encontre de M. Hallassou sont sur le point de fondre comme neige au soleil et celui-ci va retrouver son honneur. Elie Hallassou qui n’a jamais douté de la justice ivoirienne espère seulement rentrer en possession de ses fonds et en finir une bonne fois pour toutes avec une affaire qui dure depuis 2009.
DV
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