Yamoussoukro, Des habitants de Yamoussoukro, capitale administrative et politique ivoirienne, ont émis, jeudi, le vœu que la 51ème célébration de la fête nationale de la Côte d’Ivoire se déroule à Yamoussoukro qui doit véritablement assumer son rôle de capitale.
Le voulant, ces ‘yamsais’ (habitants de Yamoussoukro) se fondent sur l’effectivité du transfert de la capitale dans leur cité et des promesses de campagne. « Cette fête nationale qui revêt un caractère particulier du fait qu’elle doit définitivement marquer la fin de la crise et l’amorce de la réconciliation nationale devrait se tenir à Yamoussoukro la capitale. Que le transfert de la capitale ne demeure pas un effet d’annonce, des promesses de campagne sans lendemain », a fustigé Droh Séraphin, opérateur économique.
« Le président ADO (Alassane Dramane Ouattara, ndlr), lors de sa campagne, déclarait qu’il viendrait faire son investiture ici à Yamoussoukro. C’est chose faite. Il a promis de venir s’installer avec nous ici. Il faut donc qu’il pose d’autres actes allant dans ce sens, notamment la multiplication de faits prouvant sa détermination à transférer effectivement la capitale à Yamoussoukro en attendant qu’il s’y installe. (…) La célébration au plan national de la fête de l’indépendance ici aurait été un signal fort », a affirmé M. Droh.
Pour des vendeuses au marché Mô Fêtai, il n’y a pas à réfléchir par deux fois, la fête nationale d’après crise devrait se dérouler à Yamoussoukro. « On a vu investiture ici. On a vu aussi conseil de gouvernement, conseil des ministres, ici. Pour nous, il n’y a pas de doute, la fête nationale devait venir chez-nous. Le Président n’a pas pensé à ça, nous, on est un peu découragé quoi ! Mais il sait ce qu’il fait et on attend toujours qu’il nous prouve qu’il va vraiment s’installer ici comme il a dit pendant la campagne », ont clamé des vendeuses du marché Mô Fêtai autour de dame Guéi Bintou.
Après moult tractations, cette jeune vendeuse à la Librairie de France accepte de se prononcer. « La fête de l’Indépendance telle que les gens la font isolement dans leur département, dans leur région n’est pas intéressante. Mon père nous parle beaucoup des fêtes tournantes qui étaient facteurs de développement. Alors pourquoi ne pas renouer avec ça ? Moi j’ai pensé que le Président ADO allait saisir cette occasion pour marquer sa présence à la tête du pays en organisant au plan national mais ici à Yakro », a déploré Mlle Dao.
« Vous voyez, ce serait une autre bonne occasion pour retaper un peu notre ville si dégradée par endroits comme ils ont fait avant la cérémonie d’investiture. Toutes nos rues, la plupart de nos beaux édifices de valeur qui se dégradent et même ceux du palais et la cour du palais ont besoin d’un coup de travaux pour se relooker. Vraiment le Président aurait marqué encore nos esprits s’il avait décidé de faire quelques travaux et fêter avec nous et tous les autres ivoiriens ici à l’occasion de la célébration de notre souveraineté », a ajouté Mlle Dao.
M. Kouassi Germain, cadre de Bouaflé, en partance pour son village, rencontré près d’une station-service va plus loin. « Les conseillers, je crois c’est ça aussi leur travail, devraient conseiller et convaincre le Président à se faire violence pour investir un peu dans des travaux et organiser la fête nationale ici. Elu sous la bannière houphouétiste, ADO devrait envoyer un signal fort aux habitants de Yamoussoukro qui l’aiment bien ainsi que les autres Ivoiriens d’ailleurs, en organisant malgré tout la fête nationale ici sur la terre d’Houphouët-Boigny qui a dû donner son onction pour son élection à la tête du pays malgré toutes sortes d’entraves », a-t-il martelé, soulignant « ça n’engage que moi. »
(AIP)
Le voulant, ces ‘yamsais’ (habitants de Yamoussoukro) se fondent sur l’effectivité du transfert de la capitale dans leur cité et des promesses de campagne. « Cette fête nationale qui revêt un caractère particulier du fait qu’elle doit définitivement marquer la fin de la crise et l’amorce de la réconciliation nationale devrait se tenir à Yamoussoukro la capitale. Que le transfert de la capitale ne demeure pas un effet d’annonce, des promesses de campagne sans lendemain », a fustigé Droh Séraphin, opérateur économique.
« Le président ADO (Alassane Dramane Ouattara, ndlr), lors de sa campagne, déclarait qu’il viendrait faire son investiture ici à Yamoussoukro. C’est chose faite. Il a promis de venir s’installer avec nous ici. Il faut donc qu’il pose d’autres actes allant dans ce sens, notamment la multiplication de faits prouvant sa détermination à transférer effectivement la capitale à Yamoussoukro en attendant qu’il s’y installe. (…) La célébration au plan national de la fête de l’indépendance ici aurait été un signal fort », a affirmé M. Droh.
Pour des vendeuses au marché Mô Fêtai, il n’y a pas à réfléchir par deux fois, la fête nationale d’après crise devrait se dérouler à Yamoussoukro. « On a vu investiture ici. On a vu aussi conseil de gouvernement, conseil des ministres, ici. Pour nous, il n’y a pas de doute, la fête nationale devait venir chez-nous. Le Président n’a pas pensé à ça, nous, on est un peu découragé quoi ! Mais il sait ce qu’il fait et on attend toujours qu’il nous prouve qu’il va vraiment s’installer ici comme il a dit pendant la campagne », ont clamé des vendeuses du marché Mô Fêtai autour de dame Guéi Bintou.
Après moult tractations, cette jeune vendeuse à la Librairie de France accepte de se prononcer. « La fête de l’Indépendance telle que les gens la font isolement dans leur département, dans leur région n’est pas intéressante. Mon père nous parle beaucoup des fêtes tournantes qui étaient facteurs de développement. Alors pourquoi ne pas renouer avec ça ? Moi j’ai pensé que le Président ADO allait saisir cette occasion pour marquer sa présence à la tête du pays en organisant au plan national mais ici à Yakro », a déploré Mlle Dao.
« Vous voyez, ce serait une autre bonne occasion pour retaper un peu notre ville si dégradée par endroits comme ils ont fait avant la cérémonie d’investiture. Toutes nos rues, la plupart de nos beaux édifices de valeur qui se dégradent et même ceux du palais et la cour du palais ont besoin d’un coup de travaux pour se relooker. Vraiment le Président aurait marqué encore nos esprits s’il avait décidé de faire quelques travaux et fêter avec nous et tous les autres ivoiriens ici à l’occasion de la célébration de notre souveraineté », a ajouté Mlle Dao.
M. Kouassi Germain, cadre de Bouaflé, en partance pour son village, rencontré près d’une station-service va plus loin. « Les conseillers, je crois c’est ça aussi leur travail, devraient conseiller et convaincre le Président à se faire violence pour investir un peu dans des travaux et organiser la fête nationale ici. Elu sous la bannière houphouétiste, ADO devrait envoyer un signal fort aux habitants de Yamoussoukro qui l’aiment bien ainsi que les autres Ivoiriens d’ailleurs, en organisant malgré tout la fête nationale ici sur la terre d’Houphouët-Boigny qui a dû donner son onction pour son élection à la tête du pays malgré toutes sortes d’entraves », a-t-il martelé, soulignant « ça n’engage que moi. »
(AIP)