Demain, 7 août 2011, nous célébrons notre Indépendance, qu’elle soit acquise ou octroyée.
Nous fêterons la reconnaissance du combat de nos devanciers, notamment de Félix Houphouët Boigny et des militants de la première heure du PDCI- RDA, qui avaient fait preuve d’abnégation et de refus de l’aliénation pour obtenir notre libération le 7 août 1960.
Oui, il nous incombe un devoir de mémoire et de reconnaissance pour Houphouët Boigny qui a lâché la célèbre et historique phrase, « on nous a trop volés », aux femmes qui ont marché sur la prison de Grand-Bassam et à nos intellectuels qui ont dénoncé, à travers discours et œuvres, les exactions coloniales. Ce sont donc eux, les précurseurs de cette fête dont nous humons les délices tous les ans. 51 ans après notre affranchissement, la lutte contre l’oubli s’impose. Elle nous a tellement fait défaut que notre histoire a fini par bégayer, par être prise de vertige et dans le tourbillon de nos errements, pour ouvrir le temps de nouveaux tourments. A présent, l’adversaire n’est plus le pouvoir colonial qui n’est plus de saison, mais bien nous-mêmes. Par nos antagonismes et nos querelles de clochers, nous avons mis en danger, l’existence même de la Côte d’Ivoire. Demain donc, à côté de la fête à proprement parler, chacun de nous doit être plutôt guidé par l’impérieuse remise en cause et en question et faire son mea culpa devant les drames connus par notre pays, pour tourner définitivement les pages sombres de notre histoire. Plus que jamais, il nous importe de repartir du bon pied, de zéro et non à zéro, pour aplanir tous les différends et les questions qui fâchent, pour épouser véritablement les temps de la liberté, de la démocratie, du respect des différences, de l’union, de la fraternité et de la solidarité. L’indépendance que nous fêtons ce dimanche, doit être le signal d’un nouveau départ pour une nation que Dieu a sauvé a maintes reprises du chaos et de la banqueroute. Pour cela, il faut que le pouvoir continue de tendre la main aux autres et à favoriser le retour au pays des exilés. Ces derniers, à leur tour, se doivent de reconnaître leur défaite électorale et à savoir qu’il existe bel et bien une vie après la présidence
Nous fêterons la reconnaissance du combat de nos devanciers, notamment de Félix Houphouët Boigny et des militants de la première heure du PDCI- RDA, qui avaient fait preuve d’abnégation et de refus de l’aliénation pour obtenir notre libération le 7 août 1960.
Oui, il nous incombe un devoir de mémoire et de reconnaissance pour Houphouët Boigny qui a lâché la célèbre et historique phrase, « on nous a trop volés », aux femmes qui ont marché sur la prison de Grand-Bassam et à nos intellectuels qui ont dénoncé, à travers discours et œuvres, les exactions coloniales. Ce sont donc eux, les précurseurs de cette fête dont nous humons les délices tous les ans. 51 ans après notre affranchissement, la lutte contre l’oubli s’impose. Elle nous a tellement fait défaut que notre histoire a fini par bégayer, par être prise de vertige et dans le tourbillon de nos errements, pour ouvrir le temps de nouveaux tourments. A présent, l’adversaire n’est plus le pouvoir colonial qui n’est plus de saison, mais bien nous-mêmes. Par nos antagonismes et nos querelles de clochers, nous avons mis en danger, l’existence même de la Côte d’Ivoire. Demain donc, à côté de la fête à proprement parler, chacun de nous doit être plutôt guidé par l’impérieuse remise en cause et en question et faire son mea culpa devant les drames connus par notre pays, pour tourner définitivement les pages sombres de notre histoire. Plus que jamais, il nous importe de repartir du bon pied, de zéro et non à zéro, pour aplanir tous les différends et les questions qui fâchent, pour épouser véritablement les temps de la liberté, de la démocratie, du respect des différences, de l’union, de la fraternité et de la solidarité. L’indépendance que nous fêtons ce dimanche, doit être le signal d’un nouveau départ pour une nation que Dieu a sauvé a maintes reprises du chaos et de la banqueroute. Pour cela, il faut que le pouvoir continue de tendre la main aux autres et à favoriser le retour au pays des exilés. Ces derniers, à leur tour, se doivent de reconnaître leur défaite électorale et à savoir qu’il existe bel et bien une vie après la présidence
