ABIDJAN - Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit samedi soir "tendre la main" aux partisans de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, dont certains sont exilés au Ghana, à la veille du 51e anniversaire de l`indépendance ivoirienne et quatre mois après une grave crise post-électorale.
Pour une "Côte d`Ivoire réconciliée et rassemblée", "je continue de tendre
la main en particulier à nos frères et soeurs du FPI (Front populaire
ivoirien, parti de M. Gbagbo) et de LMP (ex-majorité présidentielle). Leur
place est avec nous", a-t-il lancé lors d`une allocution télévisée.
"Nous oeuvrons pour le retour de nos frères et soeurs à l`extérieur du
pays", a-t-il poursuivi, saluant le retour d`officiers pro-Gbagbo exilés au
Ghana, et appelant "les réfugiés demeurant au Liberia à rentrer".
"Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour garantir le retour et la
sécurité de tous", a-t-il assuré.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara,
appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux
semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la
présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont en
détention préventive ou en résidence surveillée. Des politiques et des
militaires de son camp restent réfugiés dans des pays voisins comme le Ghana.
"La sécurité s`améliore de jour en jour", a affirmé par ailleurs M.
Ouattara, tout en disant attendre "encore beaucoup du gouvernement sur ce
sujet".
La célébration du 51e anniversaire de l`indépendance de cette ex-colonie
française coïncide avec un deuil de trois jours décrété après un accident de
la route qui a fait vendredi au moins 37 morts à Abidjan.
"En mémoire des victimes", "les festivités prévues pour la fête de
l`indépendance ont été annulées", a souligné le chef de l`Etat. Une simple
prise d`armes est prévue dimanche matin à la présidence.
Pour une "Côte d`Ivoire réconciliée et rassemblée", "je continue de tendre
la main en particulier à nos frères et soeurs du FPI (Front populaire
ivoirien, parti de M. Gbagbo) et de LMP (ex-majorité présidentielle). Leur
place est avec nous", a-t-il lancé lors d`une allocution télévisée.
"Nous oeuvrons pour le retour de nos frères et soeurs à l`extérieur du
pays", a-t-il poursuivi, saluant le retour d`officiers pro-Gbagbo exilés au
Ghana, et appelant "les réfugiés demeurant au Liberia à rentrer".
"Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour garantir le retour et la
sécurité de tous", a-t-il assuré.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril par les forces pro-Ouattara,
appuyées par la France et l`ONU, après quatre mois de crise, dont deux
semaines de guerre, née de son refus de reconnaître sa défaite à la
présidentielle de novembre 2010. La crise a fait au moins 3.000 morts.
M. Gbagbo et plusieurs dizaines de personnalités de l`ancien régime sont en
détention préventive ou en résidence surveillée. Des politiques et des
militaires de son camp restent réfugiés dans des pays voisins comme le Ghana.
"La sécurité s`améliore de jour en jour", a affirmé par ailleurs M.
Ouattara, tout en disant attendre "encore beaucoup du gouvernement sur ce
sujet".
La célébration du 51e anniversaire de l`indépendance de cette ex-colonie
française coïncide avec un deuil de trois jours décrété après un accident de
la route qui a fait vendredi au moins 37 morts à Abidjan.
"En mémoire des victimes", "les festivités prévues pour la fête de
l`indépendance ont été annulées", a souligné le chef de l`Etat. Une simple
prise d`armes est prévue dimanche matin à la présidence.