Le 51e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébré à l’intérieur du pays, notamment dans la capitale politique, Yamoussoukro.
Après avoir fait observer une minute de silence pour les victimes du tragique accident du pont Félix Houphouet-Boigny, Ekponon André, le préfet de la région des Lacs, a situé le contexte de la 51e célébration de l’accession du pays à la souveraineté. «C’est la toute première du genre, depuis 10 ans, qui se tient dans une Côte d’Ivoire réunifiée, mais surtout sans belligérance», a campé l’administrateur civil. Qui constate que, désormais, le pays s’engage résolument sur la voie de la paix. Il note en effet qu’avec « l’accession à la magistrature suprême de Son Excellence Alassane Ouattara, c’est le retour de notre pays sur la scène internationale ». Avec, soutient le préfet, la présence de plus d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements à l’investiture du président Ouattara, les voyages de ce dernier à Dakar, à Malabo, à Washington et à Abuja…
Sur le plan économique, Ekponon André relève que les institutions financières ont renoué avec la Côte d’Ivoire. Ce qui laisse présager des appuis budgétaires extérieurs substantiels. « Pour la première fois, le budget de la Côte d’Ivoire a franchi la cap de 3000 milliards de FCFA », fait-il constater. Et, poursuit-il, après plus de 10 ans de doute, l’espoir renaît chez les Ivoiriens. Qui, « désormais, se préoccupent davantage à mieux se connaître, à tolérer leurs différences pour mieux surmonter leurs divergences».
La guerre, certifie le préfet, « est véritablement terminée et la paix effectivement retrouvée.» Malheureusement, avec un lourd tribut : « des milliers de nos compatriotes épris de paix, en quête de démocratie et soucieux de voir triompher la vérité sur la forfaiture, sont morts ou tout simplement abattus par des balles assassines sinon carrément brûlés vifs», a-t-il rappelé.
Le triste accident survenu à Abidjan a assombri la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, la première sous l’ère Alassane Ouattara. Le concours culinaire et le bal populaire prévus la veille ont été annulés de ce fait. Même les maquis et autres bars climatisés généralement bruyants se sont mis en berne pour cause de deuil national. Malgré le deuil, les habitants de la capitale politique ont pris d’assaut les abords de l’avenue centrale pour le traditionnel défilé militaire et civil. Qui a vu, sur la musique de la fanfare municipale et sous le commandement du capitaine Ouattara Abou de la Garde républicaine(GR), défiler 2 sections de l’Ecole des forces armées de Zambakro (Efa), 1 de la gendarmerie nationale, 1 de la GR, 1 du Groupement tactique 3 de Bouaké, 1 de la 5e compagnie du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), 1 de la police nationale, 1 de la douane et 1 des eaux et forêts. Ensuite ont suivi 79 groupements, corps de métiers ou associations : des vendeuses de vivriers aux chauffeurs en passant par les handicapés, les ouvriers, les comédiens et motocyclistes. Sans compter tout ce que Yamoussoukro comporte de communautés nationales et de la Cedeao. Somptueux, sobre et digne fut le défilé. Vivement le 52e anniversaire dans une Côte d’Ivoire pacifiée et en plein dans le développement socioéconomique.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Après avoir fait observer une minute de silence pour les victimes du tragique accident du pont Félix Houphouet-Boigny, Ekponon André, le préfet de la région des Lacs, a situé le contexte de la 51e célébration de l’accession du pays à la souveraineté. «C’est la toute première du genre, depuis 10 ans, qui se tient dans une Côte d’Ivoire réunifiée, mais surtout sans belligérance», a campé l’administrateur civil. Qui constate que, désormais, le pays s’engage résolument sur la voie de la paix. Il note en effet qu’avec « l’accession à la magistrature suprême de Son Excellence Alassane Ouattara, c’est le retour de notre pays sur la scène internationale ». Avec, soutient le préfet, la présence de plus d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements à l’investiture du président Ouattara, les voyages de ce dernier à Dakar, à Malabo, à Washington et à Abuja…
Sur le plan économique, Ekponon André relève que les institutions financières ont renoué avec la Côte d’Ivoire. Ce qui laisse présager des appuis budgétaires extérieurs substantiels. « Pour la première fois, le budget de la Côte d’Ivoire a franchi la cap de 3000 milliards de FCFA », fait-il constater. Et, poursuit-il, après plus de 10 ans de doute, l’espoir renaît chez les Ivoiriens. Qui, « désormais, se préoccupent davantage à mieux se connaître, à tolérer leurs différences pour mieux surmonter leurs divergences».
La guerre, certifie le préfet, « est véritablement terminée et la paix effectivement retrouvée.» Malheureusement, avec un lourd tribut : « des milliers de nos compatriotes épris de paix, en quête de démocratie et soucieux de voir triompher la vérité sur la forfaiture, sont morts ou tout simplement abattus par des balles assassines sinon carrément brûlés vifs», a-t-il rappelé.
Le triste accident survenu à Abidjan a assombri la célébration du 51e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, la première sous l’ère Alassane Ouattara. Le concours culinaire et le bal populaire prévus la veille ont été annulés de ce fait. Même les maquis et autres bars climatisés généralement bruyants se sont mis en berne pour cause de deuil national. Malgré le deuil, les habitants de la capitale politique ont pris d’assaut les abords de l’avenue centrale pour le traditionnel défilé militaire et civil. Qui a vu, sur la musique de la fanfare municipale et sous le commandement du capitaine Ouattara Abou de la Garde républicaine(GR), défiler 2 sections de l’Ecole des forces armées de Zambakro (Efa), 1 de la gendarmerie nationale, 1 de la GR, 1 du Groupement tactique 3 de Bouaké, 1 de la 5e compagnie du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), 1 de la police nationale, 1 de la douane et 1 des eaux et forêts. Ensuite ont suivi 79 groupements, corps de métiers ou associations : des vendeuses de vivriers aux chauffeurs en passant par les handicapés, les ouvriers, les comédiens et motocyclistes. Sans compter tout ce que Yamoussoukro comporte de communautés nationales et de la Cedeao. Somptueux, sobre et digne fut le défilé. Vivement le 52e anniversaire dans une Côte d’Ivoire pacifiée et en plein dans le développement socioéconomique.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro