Si la décoration, dimanche dernier, de certains acteurs du processus de sortie de crise tels que MM. Y.J. Choi, Bouréima Badini, Philip Carter III ou Jean-Marc Simon, a été saluée à sa juste mesure, par des applaudissements, c’est plutôt par des réactions de surprise qu’a été accueillie la distinction d’autres récipiendaires. L’interrogation et l’incompréhension étaient surtout motivées par le fait qu’il y aurait plus méritants que ces récipiendaires que le régime d’Alassane Ouattara semblait récompenser pour être allés se réfugier au Golf hôtel, au plus fort de la crise post-électorale. « Pourquoi pas un Aka Konin, préfet de Bouaké, à la place d’un tel ? », « Pourquoi pas les journaux libres ? », « Pourquoi et pourquoi ? », se demandaient plusieurs invités de la fête de l’indépendance à la présidence de la République. Renseignement pris auprès de la grande chancellerie, personne ne sera oublié. En réalité, « il y a environ 300 personnes » à décorer, pour leur lutte pour la sauvegarde de la démocratie. Ce serait pour tenir compte de la sobriété de la cérémonie que la présidence de la République et la grande chancellerie sont convenues de la décoration des autres récipiendaires qui a été remise à une date ultérieure.
M.D.
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