Des poignées de mains et accolades tendres et pleines de fraternité. Des sourires justes pour exprimer la joie de se retrouver malgré tout. Pas plus. Ce sont les marques de considération et d’affection que pose le couple présidentiel à l’égard des quelques cinq cents invités ce dimanche 7 août 2011, à la fin de la cérémonie de prise d’arme organisée au palais présidentielle. Pas trop d’effusion de joie ni de cocktail pour clore en beauté les festivités des 51 ans de la Côte d’Ivoire. Lorsque le président Alassane Ouattara et son épouse Dominique prennent place dans le véhicule présidentiel, il est 11 h 50 mn. La cérémonie a duré un peu moins de deux heures. Laissant des invités à la fois perplexes et mélancoliques. Après quelques salutations de la main, le cortège présidentiel quitte le palais. Les sirènes déchirent l’air. Mais contrairement aux autres jours, elles semblent en rajouter un peu plus au spleen qui s’est emparé de la plupart des Ivoiriens depuis le drame survenu le vendredi 5 août sur le pont Félix Houphouët-Boigny. C’est en respect justement de la mémoire des victimes de cette tragédie que le président de la République n’a pas voulu, comme les autres années, d’une fête de l’indépendance faste. Celle-ci a donc été réduite à la seule cérémonie de prise d’arme. Entre recueillement et sobriété. C’est dans cette atmosphère que s’est déroulée cette cérémonie. Tout était réglé comme sur du papier musique. Comme prévu, la prise d’arme débuté à 10 heures avec l’arrivée du chef de l’Etat. Mais déjà à 9 h 30 mn, le général de Division Soumaïla Bakayoko, chef d’Etat-major des Forces armées républicaines de Côte d’Ivoire, passe en revue les troupes. Dix minutes plus tard, des sirènes de la brigade d’escorte présidentielle retentissent. « C’est le Président de la République », murmurent certains invités. « Déjà ? », s’interrogent d’autres. Une Mercédès noire s’immobilise devant loge présidentielle. Les motards qui l’escortent, s’arrêtent également. La portière arrière gauche s’ouvre. Une dame gracieuse en sort, le sourire aux lèvres. « C’est la Première dame », s’écrit un invité. Le pas sûr, la Blanche colombe se dirige vers la loge présidentielle où se déroule la cérémonie. La petite torpeur qui commençait à gagner les invités, disparait aussitôt. Les plus engourdis se surprennent en train d’applaudir. Sans trop savoir pourquoi. La Première dame distribue quelques poignées de main par-ci, des sourires par-là et s’installe à la place qui lui est réservée.
9 h 47, la grille du Palais s’ouvre grandement pour laisser passer une impression cortège, celui du Premier ministre Guillaume Soro. Le véhicule de commandement du chef du gouvernement est escorté à pas de course par sa garde rapprochée et des officiers des FRCI jusqu’à la loge des officiels. il va s’incliner devant le drapeau national avant de regagner sa place. Huit minutes plus tard, les sirènes retentissent à nouveau. Deux motards arrivent devant le grand portail du palais présidentiel. La grille s’ouvre. Une Mercédès noire pénètre la cour du palais présidentiel. Elle est entourée de motards splendidement vêtus d’une vareuse blanche et d’un pantalon prussien noir traversé d’une bande verticale blanche ou bleu ciel. Le président de la République descend de son véhicule de commandement et monte dans le command car. La prise d’arme peut commencer. Les honneurs sont rendus au chef suprême des armées, qui passe en revue débout à bord de son command car les différents détachements des FRCI et des forces de sécurité. Après l’hymne national et au son de la musique jouée par l’orchestre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. A 10 h 08 mn, la parade militaire va commencer. Le président descend de son command car et va s’installer dans la loge présidentielle. Durant près d’une heure, il assiste débout au défilé de tous les détachements des forces armées républicaines de Côte d’Ivoire. Suivis de ceux de la gendarmerie, de la police et des eaux et forêts. Sur la musique des orchestres des FRCI et de la gendarmerie. Le spectacle haut en couleurs offert par les hommes en uniforme, arrache quelques applaudissements à l’assistance. Malgré l’esprit de recueillement qui règne. A 10 h 41, la Grade républicaine boucle la parade. Les puissants chœurs en Baoulé, Bété et Malinké, des deux détachements de cette unité d’élite, font vibrer le palais et arrachent des applaudissements au couple présidentiel et à l’assistance. « Libérez le passage. Car les soldats de la Côte d’Ivoire arrivent », dit la chanson appuyée par des applaudissements nourris. A 10 h 45, la Navy Band entre en action. Avec dextérité et virtuosité, l’orchestre de la marine ghanéenne, invité spéciale de ces festivités, égaye l’assistance et arrache même quelques pas de danse à certains invités. Dans un tempo jazzy et une chorégraphique quasi parfaite, les hommes en blanc venus du Ghana offrent trente minutes de spectacle de qualité, sous le regard admiratif et émerveillé du couple présidentiel et de l’assistance. Même les orchestres des FRCI et de la gendarmerie ne manquent pas de saluer la performance de leurs frères d’armes venus du Ghana. La Navy Band termine sa prestation sous les notes de ‘“Happy birthday”. Un clin d’œil aux 51 ans de la Côte d’Ivoire. 11 heures, la cérémonie de décoration, deuxième phase, de cette fête commence. Au total, 64 personnes sont décorées au cours de cette cérémonie. Après la lecture du discours de la porte-parole des récipiendaires, Mme Kouamé Aya Virginie épouse Touré, le couple présidentiel se retire. Non sans avoir à nouveau félicité quelques récipiendaires et posé avec eux.
Jean-Claude Coulibaly
9 h 47, la grille du Palais s’ouvre grandement pour laisser passer une impression cortège, celui du Premier ministre Guillaume Soro. Le véhicule de commandement du chef du gouvernement est escorté à pas de course par sa garde rapprochée et des officiers des FRCI jusqu’à la loge des officiels. il va s’incliner devant le drapeau national avant de regagner sa place. Huit minutes plus tard, les sirènes retentissent à nouveau. Deux motards arrivent devant le grand portail du palais présidentiel. La grille s’ouvre. Une Mercédès noire pénètre la cour du palais présidentiel. Elle est entourée de motards splendidement vêtus d’une vareuse blanche et d’un pantalon prussien noir traversé d’une bande verticale blanche ou bleu ciel. Le président de la République descend de son véhicule de commandement et monte dans le command car. La prise d’arme peut commencer. Les honneurs sont rendus au chef suprême des armées, qui passe en revue débout à bord de son command car les différents détachements des FRCI et des forces de sécurité. Après l’hymne national et au son de la musique jouée par l’orchestre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire. A 10 h 08 mn, la parade militaire va commencer. Le président descend de son command car et va s’installer dans la loge présidentielle. Durant près d’une heure, il assiste débout au défilé de tous les détachements des forces armées républicaines de Côte d’Ivoire. Suivis de ceux de la gendarmerie, de la police et des eaux et forêts. Sur la musique des orchestres des FRCI et de la gendarmerie. Le spectacle haut en couleurs offert par les hommes en uniforme, arrache quelques applaudissements à l’assistance. Malgré l’esprit de recueillement qui règne. A 10 h 41, la Grade républicaine boucle la parade. Les puissants chœurs en Baoulé, Bété et Malinké, des deux détachements de cette unité d’élite, font vibrer le palais et arrachent des applaudissements au couple présidentiel et à l’assistance. « Libérez le passage. Car les soldats de la Côte d’Ivoire arrivent », dit la chanson appuyée par des applaudissements nourris. A 10 h 45, la Navy Band entre en action. Avec dextérité et virtuosité, l’orchestre de la marine ghanéenne, invité spéciale de ces festivités, égaye l’assistance et arrache même quelques pas de danse à certains invités. Dans un tempo jazzy et une chorégraphique quasi parfaite, les hommes en blanc venus du Ghana offrent trente minutes de spectacle de qualité, sous le regard admiratif et émerveillé du couple présidentiel et de l’assistance. Même les orchestres des FRCI et de la gendarmerie ne manquent pas de saluer la performance de leurs frères d’armes venus du Ghana. La Navy Band termine sa prestation sous les notes de ‘“Happy birthday”. Un clin d’œil aux 51 ans de la Côte d’Ivoire. 11 heures, la cérémonie de décoration, deuxième phase, de cette fête commence. Au total, 64 personnes sont décorées au cours de cette cérémonie. Après la lecture du discours de la porte-parole des récipiendaires, Mme Kouamé Aya Virginie épouse Touré, le couple présidentiel se retire. Non sans avoir à nouveau félicité quelques récipiendaires et posé avec eux.
Jean-Claude Coulibaly