Propos de …

Maurice Kacou Guikahué (membre du directoire du RHDP) :

« C’est le couronnement d’une longue lutte »
Je suis heureux, car c’est le résultat de la lutte que nous avons menée. Cela a été une lutte âpre, mais nous avons eu la victoire. Aujourd’hui, la nation reconnait que nous avons participé à l’instauration de la démocratie en Côte d’Ivoire. Donc, je ne peux être que fier, car c’est le couronnement d’une longue lutte pour la démocratie. Je suis très fier de recevoir cette médaille en cette période, sans hypocrisie, parce que c’est mérité.

Bamba Yacouba (Porte-parole de la CEI) :

« Nous ferons toujours en sorte que la vérité triomphe »
C’est un sentiment de reconnaissance qui m’anime par rapport au président de la République, Alassane Dramane Ouattara et envers le Premier ministre. Je puis dire que nous sommes heureux d’avoir la reconnaissance de la Nation. Sentiment de fierté aussi, parce que nous avons fait un long chemin. Je voudrais rendre hommage, à travers cette distinction, à mes commissaires de la CEI. Parce que c’est un travail d’équipe et dire que nous allons continuer à travailler comme cela a été le cas comme par le passé. Nous allons faire en sorte d’être toujours au devant des choses et que la vérité puisse toujours triompher.

Patrick Achi (Ministre des Infrastructures): « C’est le président qui devrait être décoré
en premier »
Cela a été une surprise. On ne peut pas toujours être nécessairement au courant qu’on serait décoré. Quand on dit votre nom, vous êtes vraiment surpris. Beaucoup d’émotion, parce qu’on a tous travaillé pour l’avènement de cette démocratie qui est venue. Les sentiments que nous avons à l’endroit du président de la République sont des sentiments d’infinies gratitudes. Si nous en avions la possibilité, c’est lui que nous allions décorer en premier. Mais il est chef de l’Etat. Mais au moment où nous recevons cette distinction, c’est à lui que nous pensons, au président Bédié également, au Premier ministre et à tous les amis avec qui nous étions au Golf hôtel durant les quatre mois au cours desquels nous avons mené un combat, ensemble, unis, soudés. Aujourd’hui, un autre défi qui est le nôtre est celui de ramener la Côte d’Ivoire à la réconciliation et de poser les jalons d’un développement nouveau qui permettra de faire de ce pays un nouveau miracle économique et le remettre dans le concert des Nations. Cette décoration est donc une grande source de motivation. Elle nous donne beaucoup plus de courage pour continuer le combat du développement, qui lui, ne finit jamais.

Yao Séraphin (président de la JUDPCI) : « C’est un hommage rendu à toute la jeunesse »
C’est avec beaucoup de joie que je reçois cette médaille. Mais c’est un moment de recueillement pour tous ces jeunes qui sont tombés sur le chemin de la démocratie en Côte d’Ivoire. Et aujourd’hui, à travers nous, la Nation leur rend hommage. Je voudrais féliciter la jeunesse de Côte d’Ivoire et aussi lui dire que la lutte n’est pas terminée. Il faut que nous travaillions dans le cadre de la réconciliation nationale pour sortir notre pays du sous-développement. Parce que le chef de l’Etat a dit hier (ndlr, dimanche) dans son qu’il veut d’une Côte d’Ivoire rassemblée pour qu’elle puisse se construire comme Houphouët-Boigny l’a fait.

Affoussy Bamba (Porte-parole des Forces Nouvelles): « Je suis remplie de gratitude envers mon pays »
C’est un sentiment de joie, parce que, effectivement, devant la Nation qui est prise à témoin, le président de la République en conférant ses pouvoirs à la Grande chancelière, a bien voulu me reconnaitre un mérite. Ce mérite, pour moi, je dirai que je l’ai accompli avec le cœur. Parce qu’il s’agit de mon pays. Et si on me le reconnait, je ne peux qu’en être qu’heureuse. Et dire que sincèrement, aujourd’hui, je suis remplie de gratitude envers le pays qui m’exprime à travers cette médaille sa reconnaissance.

Soumaïla Bakayoko (CEMA) « C’est un signe d’encouragement pour repartir de bon »
C’est un sentiment de joie qui nous anime. Nous sommes très honnoré par cette décoration. Et en même temps, c’est un signe d’encouragement pour repartir de bon pour nous mettre au service de notre pays.

Seydou Elimane Diarra (Ancien Premier ministre: « C’est un symbole pour les jeunes »
Tout ce que je peux dire, c’est que cette décoration représente toujours un symbole pour les jeunes. Symbole d’éthique, d’intégrité, de bonne gouvernance. Vous méritez tous cela. Et je suis certain que dans quelques années, je ne serai peut-être plus là, vous serez sur cette place pour recevoir votre décoration. C’est le fruit du travail bien fait. Et puis ensuite la bonne gouvernance et le vivre ensemble. Que tous nos frères qui ne sont pas là, reviennent et qu’on puisse travailler tous pour notre pays.


Youssouf Bakayoko (President de la CEI): « Je pense aux victimes du vendredi 5 août »
En recevant cette médaille, je pense aux victimes du 5 août et à leurs familles. A eux, je présente mes condoléances les plus attristés. Mais, en même temps je pense à ceux qui, heureusement, sont sortis vivants de cet accident. A eux, je présente mes vœux de prompt rétablissement. La fête a été sobre et c’était à dessein. C’est un signe de redémarrage de la Côte d’Ivoire vers la démocratie, une démocratie plus forte.

Alphonse Djédjé Mady (Président du Directoire du RHDP)): « C’est un signe d’encouragement de la part du président »
Mes sentiments sont des sentiments de gratitude à l’endroit du présent de la République qui a bien voulu encourager le combat pour la démocratie que nous menons et que nous avions conduit au sein du directoire du RHDP. Et surtout les encouragements qu’il nous donne pour que chacun d’entre nous apporte sa contribution dans la politique de réconciliation et les efforts à fournir pour que notre pays se relève. Donc, je ne peux que remercier le président de la République et la grande chancellerie pour cet encouragement.

Soro Jean (Chroniqueur radio) « Je dédie cette distinction aux victimes »
Le premier sentiment qui m’anime est un sentiment de surprise. Car nous ne savions pas que l’acte que nous posions mériterait la reconnaissance de la nation. C’est donc un honneur. Mais en même temps, on ne peut s’empêcher de penser aux victimes. Cette distinction, c’est à elles que je dédie. Et aussi à toute l’équipe de « Radio Côte d’Ivoire la voix du rassemblement ». Car derrière Soro Jean, c’est toute une équipe qui a permis de redonner espoir aux Ivoiriens. Il faut maintenant aller à la réconciliation, parce que nous avons un pays à reconstruire et cela ne peut se faire sans pardon et réconciliation.

Propos recueillis par Jean-Claude Coulibaly