La Côte d’Ivoire a eu 51 ans le dimanche 7 août 2011. A Attécoubé, malgré le deuil qui frappe toute la Côte d’voire, les populations ont tenu à commémorer cette date. Les habitants se sont retrouvés tôt le matin à la place Henry Konan Bédié. Au menu de la fête, parade militaire, défilé des forces vives, remise des trophées aux vainqueurs des différentes rencontres sportives et allocution du premier magistrat de la cité, M Danho Paulin Claude. Le défilé militaire a été ouvert par la faction de gendarmerie de la commune, ensuite suivront les policiers, puis un détachement des FRCI, dont le passage a été fortement applaudi par la population. Il faut dire que ces derniers n’ont pas fait dans la dentelle. Ils ont paradé sur des motos et à bord de véhicules impressionnants. Ce sont les dozo (chasseurs traditionnels), qui ont ouvert le défilé civil. Par leurs accoutrements atypiques et au son de leur n’goni (instrument de musique), ils ont également impressionné la foule sortie nombreuse pour l’occasion. Les associations de femmes, les confessions religieuses, de communautés étrangères ont aussi donné un cachet spécial à la fête. Dans son message le maire Danho Paulin Claude a appelé au pardon et à la réconciliation. « L’histoire de la Côte d’Ivoire est marquée par des crises. Ainsi, va la vie des nations. Après toutes ces vicissitudes, s’ouvre un nouvel espoir. C’est le moment des pardons. Ce qui est passé est passé, nous devons regarder l’avenir et penser à nos enfants », a-t-il recommandé. La santé, l’éducation pour tous et la cohésion de sociale a-t-il conclu sont les nouveaux défis à relever par la Côte d’Ivoire.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna