La ‘‘patronne’’ des sports mécaniques en Côte d’Ivoire, Kady Angelbert a fustigé l’attitude décriante du ministre Philippe Legré Gaspard. C’était hier mercredi 10 août au siège de la Fisam au Plateau.
Les locaux de la fédération ivoirienne des sports autos et motos (Fisam), sises au Plateau, ont connu une folle ambiance due à la conférence de presse de la présidente Kady Angelbert. C’était dans la matinée du mercredi 10 août. L’ordre du jour, selon la présidente Kady Angelbert, rendre public son droit de réponse au ministre des Sports Philippe Legré Gaspard. «Car, a-t-elle soutenu, la tutelle exagère trop maintenant. Depuis qu’il est arrivé à la tête de ce département important du gouvernement ivoirien, le ministre Philippe Legré Gaspard a favorisé trop de crises au sein de certaines fédérations sportives de Côte d’Ivoire. On en trouve chez les Basketteurs, Boxeurs, Judoka, Karatéka puis à la Fisam. C’en est trop pour une seule personne de surcroît notre tutelle. Il faut que les plus hautes autorités réagissent. En fait, c’est pour toutes ses intentions de scinder la Fisam en deux fédérations sportives différentes que nous avons jugé utile de convier l’ensemble des journalistes sportifs à cette rencontre. Afin que vous puissiez mieux éclairer l’opinion publique nationale et internationale». Le mot étant lâché par la conférencière, place aux charges de celle -ci face à ce qu’elle appelle les manies du ministère des Sports. Sans porter de gants, la présidente Kady Angelbert a entamé son marathon de colère. «Le ministre Philippe Legré Gaspard abuse de son pouvoir. Mais qu’il sache que nul n’est au-dessus de la loi en Côte d’Ivoire. Comment comprendre qu’une tutelle vaille réveiller une vieille affaire qui a été classée depuis par la Cour suprême ivoirienne après évidemment que ladite affaire est passée par toutes les étapes judiciaires. C`est-à-dire en 1ère Instance, en Appel puis en Cassation et enfin en Cour suprême. Que veut réellement le ministre des Sports?», a-t-elle fait comprendre aux représentants des médias nationaux et étrangers. Dans une colère noire, la «dame de fer» des sports mécaniques en Côte d’Ivoire a fait la genèse des ‘‘4 et 2 roues’’ sur le sol ivoirien. Pour elle, il faut remonter en 1970 pour trouver trace des sports mécaniques en Côte d’Ivoire. «Mais depuis lors, enfourche-t-elle, les sports autos et motos ont toujours fait un bon voisinage. Puisque déjà en 1970, il y avait la Fédération ivoirienne de sports autos (Fisa) et engins assimilés. Une cohabitation qui a perduré jusqu’en 1987 marquant la date de l’affiliation de notre pays à la Fédération internationale de motos (Fim). De la Fisa et engins assimilés en 1970, nous sommes passés à la Fisa et autres sports mécaniques en 1997. C’est par la suite que les Instances internationales (Fia pour les sports autos et Fim pour les motos), nous ont suggéré d’ajouter un ‘‘m’’ à Fisa pour que ce soit Fisam et mieux, introduire la moto sur notre logo. Ce qui a été fait pour être en phase avec la Fia et la Fim». Assistée de ses plus proches collaborateurs dont Touré Mégnan (vice-président de la Fisam), Mamadou Coulibaly (Dtn en charge de la moto) et Kamagaté Ben (Sg de la Fisam), Kady Angelbert est vraiment montée au créneau, hier.
Pourquoi Kady Angelbert gêne ?
Selon Kady Angelbert, le ‘‘complot’’ proviendrait de l’entourage du ministre des Sports. «Oui, nous avons ouï dire que c’est la personne de Kady Angelbert qui gêne tant le ministre des sports et certains de ses plus proches collaborateurs dont Lucien Boguinard. Pour lui, Kady Angelbert reste l’unique femme présidente encore à ce poste-là. Ça veut dire ce que ça veut dire. Le Président Alassane Ouattara nous a dit que nous sommes dans un Etat de droit. Par conséquent, nul n’est au-dessus de la loi. Que le ministre des sports fasse attention ! Seule l’Ag est habilitée à scinder la Fisam en deux entités sportives (autos et motos). Il faut que la tutelle respecte nos statuts et règlement ainsi que les lois en vigueur dans notre pays. A notre niveau, nous travaillons pour la cause de la Côte d’Ivoire qui a besoin de la paix et de la réconciliation de tous ses fils pour reprendre le chemin du vrai développement avec le Chef de l’Etat M. Alassane Ouattara», a-t-elle fait l’écho de son ire à l’ensemble des journalistes accourus pour l’entendre.
J.C.A
Les locaux de la fédération ivoirienne des sports autos et motos (Fisam), sises au Plateau, ont connu une folle ambiance due à la conférence de presse de la présidente Kady Angelbert. C’était dans la matinée du mercredi 10 août. L’ordre du jour, selon la présidente Kady Angelbert, rendre public son droit de réponse au ministre des Sports Philippe Legré Gaspard. «Car, a-t-elle soutenu, la tutelle exagère trop maintenant. Depuis qu’il est arrivé à la tête de ce département important du gouvernement ivoirien, le ministre Philippe Legré Gaspard a favorisé trop de crises au sein de certaines fédérations sportives de Côte d’Ivoire. On en trouve chez les Basketteurs, Boxeurs, Judoka, Karatéka puis à la Fisam. C’en est trop pour une seule personne de surcroît notre tutelle. Il faut que les plus hautes autorités réagissent. En fait, c’est pour toutes ses intentions de scinder la Fisam en deux fédérations sportives différentes que nous avons jugé utile de convier l’ensemble des journalistes sportifs à cette rencontre. Afin que vous puissiez mieux éclairer l’opinion publique nationale et internationale». Le mot étant lâché par la conférencière, place aux charges de celle -ci face à ce qu’elle appelle les manies du ministère des Sports. Sans porter de gants, la présidente Kady Angelbert a entamé son marathon de colère. «Le ministre Philippe Legré Gaspard abuse de son pouvoir. Mais qu’il sache que nul n’est au-dessus de la loi en Côte d’Ivoire. Comment comprendre qu’une tutelle vaille réveiller une vieille affaire qui a été classée depuis par la Cour suprême ivoirienne après évidemment que ladite affaire est passée par toutes les étapes judiciaires. C`est-à-dire en 1ère Instance, en Appel puis en Cassation et enfin en Cour suprême. Que veut réellement le ministre des Sports?», a-t-elle fait comprendre aux représentants des médias nationaux et étrangers. Dans une colère noire, la «dame de fer» des sports mécaniques en Côte d’Ivoire a fait la genèse des ‘‘4 et 2 roues’’ sur le sol ivoirien. Pour elle, il faut remonter en 1970 pour trouver trace des sports mécaniques en Côte d’Ivoire. «Mais depuis lors, enfourche-t-elle, les sports autos et motos ont toujours fait un bon voisinage. Puisque déjà en 1970, il y avait la Fédération ivoirienne de sports autos (Fisa) et engins assimilés. Une cohabitation qui a perduré jusqu’en 1987 marquant la date de l’affiliation de notre pays à la Fédération internationale de motos (Fim). De la Fisa et engins assimilés en 1970, nous sommes passés à la Fisa et autres sports mécaniques en 1997. C’est par la suite que les Instances internationales (Fia pour les sports autos et Fim pour les motos), nous ont suggéré d’ajouter un ‘‘m’’ à Fisa pour que ce soit Fisam et mieux, introduire la moto sur notre logo. Ce qui a été fait pour être en phase avec la Fia et la Fim». Assistée de ses plus proches collaborateurs dont Touré Mégnan (vice-président de la Fisam), Mamadou Coulibaly (Dtn en charge de la moto) et Kamagaté Ben (Sg de la Fisam), Kady Angelbert est vraiment montée au créneau, hier.
Pourquoi Kady Angelbert gêne ?
Selon Kady Angelbert, le ‘‘complot’’ proviendrait de l’entourage du ministre des Sports. «Oui, nous avons ouï dire que c’est la personne de Kady Angelbert qui gêne tant le ministre des sports et certains de ses plus proches collaborateurs dont Lucien Boguinard. Pour lui, Kady Angelbert reste l’unique femme présidente encore à ce poste-là. Ça veut dire ce que ça veut dire. Le Président Alassane Ouattara nous a dit que nous sommes dans un Etat de droit. Par conséquent, nul n’est au-dessus de la loi. Que le ministre des sports fasse attention ! Seule l’Ag est habilitée à scinder la Fisam en deux entités sportives (autos et motos). Il faut que la tutelle respecte nos statuts et règlement ainsi que les lois en vigueur dans notre pays. A notre niveau, nous travaillons pour la cause de la Côte d’Ivoire qui a besoin de la paix et de la réconciliation de tous ses fils pour reprendre le chemin du vrai développement avec le Chef de l’Etat M. Alassane Ouattara», a-t-elle fait l’écho de son ire à l’ensemble des journalistes accourus pour l’entendre.
J.C.A
